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Anonyme
12/8/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Eh bien, les oppositions de la fin, et son message, m'ont paru assez facile (faites l'amour, pas la guerre, en gros, me semble-t-il ; certes), mais j'ai bien aimé la géographie bouleversée du début, elle a quelque chose de grandiose, d'épique ! Le Vésuve qui éjacule, ouais, ça a de la gueule... dommage que ce soit un peu trop immédiat, le Vésuve étant un volcan. Un gros glacier qui éjacule au lieu de vêler, ce serait plus drôle, par exemple.
Sinon, le rythme est bon, je trouve, de l'octosyllabe pas languissant, ça bouge. Pour moi, l'idée est bonne, j'aurais aimé plus de recherche, ne pas s'arrêter aux oppositions évidentes. Et puis, à mon avis "Vosges" ("o" fermé) et "Limoges" ("o" ouvert) ne riment pas. Cela ne me gênerait pas dans de la poésie contemporaine si vous n'aviez fait par ailleurs le choix de rimer "à la néo-classique", j'ai eu l'impression. Du coup, cette rime m'a paru maladroite. |
Ioledane
16/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une vision originale et intéressante d’une Terre qui s’unit, dans un texte élégamment rythmé.
Les deux premiers quatrains nous mettent joliment sens dessus-dessous ; je ne trouve ici à redire que sur la rime « Vosges » / « Limoges ». Ensuite, j’ai bien aimé l’éléphant et la poupée de porcelaine dansant sur le sable des arènes. Le quatrième quatrain m’interpelle : - « Arès et Mars se combattront » nous montre un intéressant combat d’un Dieu avec lui-même (sous son nom grec et son nom latin), cependant vu le sens des deux vers précédents, j’aurais vu un verbe au sens opposé, par exemple « Arès et Mars renonceront » ; - « La guerre enfin perdra la guerre » : excellente trouvaille ! Le cinquième quatrain est excellent également. Quant au sixième … il clôt superbement ce texte percutant. "Au paradis des paradoxes", que c'est bien trouvé ! J’ai beaucoup aimé l'ensemble. |
daphlanote
18/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Que dire ? Oh oui !
Il y a du rythme dans ce texte. Les vers s’enchainent et se lisent avec bonheur (sauf peut-être « Arès et Mars se combattront », pas au niveau du reste). Mais il n’y a pas vraiment de déchet à mon sens, un texte passablement aboutit (ou tout au moins qui le parait, je ne sais pas ce qu’il en est du côté de l’auteur). Je peux pinailler encore, parce que « Et le Vésuve éjaculant / Ravir l’hymen de la banquise » me parait un niveau de langage différent de l’ensemble de du texte, peut-être à voir ? Quoiqu’il en soit, j’ai aimé le piquant (‘éjaculant’ est un mot que je trouve tout à fait performant –au sens de la performance, le mot est action, il fait action, il crée de la réalité-, la gutturale allant droit jusqu’à la libération). J’aime aussi ces évocations géographiques, imagées, rythmée, absolument fluides, comme invitation au voyage, y embrasser la terre entière. Je retiens l’allitération du « sirocco sec ». Aussi le quasi parallélisme (pas au sens strict, il me semble, mais dans la rythmique) « Le faux, le fourbe et le vulgaire » et « Le port de l’arme et de la flèche ». J’aime la franchise de « La guerre enfin perdre la guerre », la place de cette « enfin » qui élève un vers qui pourrait être terriblement plat par ailleurs et, qui, en fait, fonctionne bien. Puis j’adore le parfum de Moustaki de la dernière strophe, naturellement. Bref. Merci, ce fut un bon moment de lecture ! |
troupi
26/8/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les trois commentaires précédents ont suffisamment décortiqué ce poème très agréable. De nombreuses images assez surprenantes le parsèment et j'ai une petite préférence pour l'avant-dernière strophe, mais j'apprécie tout particulièrement l'idée véhiculée par le dernier quatrain.
En bref une belle lecture. |
bonjour
26/8/2013
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Commentaire modéré
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