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Anonyme
8/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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À première lecture, je dois l'admettre, j'ai trouvé le poème banal et l'ai lu en diagonale (ce n'était pas pourtant qu'il fût bien long !).
Et puis, je ne savais pas pourquoi, son souvenir me tracassait, sa petite musique avait dû m'accrocher sans que je m'en rendisse compte... Alors j'y suis retournée. Cette fois, j'ai été charmée par sa douceur triste à laquelle l'heptasyllabe convient fort bien à mon avis ; j'ai aimé le champ lexical simple mais plus ambigu qu'il n'y paraît (la chrysalide, "larvaire", "clin d'ocelle", le cocon), qui culmine avec ce "bulbeux balcon" qui me plaît beaucoup ! J'imagine, et peut-être n'est-ce pas du tout votre idée (peut-être bien qu'il s'agit de seins, mais j'ai un esprit porté à l'interprétation littérale), des pilastres renflés à mi-hauteur et affinés aux extrémités... |
Anonyme
13/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel joli poème léger, aérien, empreint d'une élégance fluide pour évoquer, sur un ton mélancolique, tous les possibles qui ne seront pas. Une jolie dimension charnelle avec le lys de votre cou, et ce bulbeux balcon qui met de la chair et des sens dans un texte d'une rare élégance un peu surannée. Mais c'est si agréablement musical et discrètement coloré de sensualité.
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Robot
26/1/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est un peu le regret de l'inabouti qui ressort de ces superbes quatrains heptasyllabiques. Pas de grands mots mais des rimes douces au toucher de l'oralité. Un parcours fluide de bout en bout pour dire ce qui aurait pu être. Tout ce texte est une splendide métaphore pour nous révéler que le commun peut parfois masquer le beau.
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senglar
26/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour BONJOUR,
Bon, ben ça a été un peu la galère et plusieurs lectures pour tenter de mettre un sens sur ce poème, un sens principal et même des sens secondaires (la formulation même des strophes peut paraître complexe). Ce chantre, homme ou femme ? Papillon de jour ou papillon de nuit est l'interrogation sur laquelle je suis resté. M'en vais voir à quelle catégorie appartient le grand paon et si les papillons de nuit ont des ocelles. Naître dans l'une ou l'autre révolution du cadran, à quoi tient la réussite tout de même... Brabant Ceci dit l'auteur a une plume c'est certain :) |
Ioledane
27/1/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai bien aimé papillonner de vers en vers sur ces heptasyllabes originaux, au ton un peu amer.
« Brut de chrysalide », « clin d’ocelle », jolies trouvailles. J’ai apprécié aussi « mon cœur n'est infidèle / Que de feuille en feuille aux fleurs ». La rime « grand paon » et « rampant » est bien trouvée. Le « bulbeux balcon » m’a moins plu, pas très gracieux phonétiquement. Le papillon n’a peut-être pas su s’envoler, mais il nous a offert une belle lecture. |
Lhirondelle
27/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Bonjour,
J’apprécie particulièrement le thème et l’image qui y est associée… Il me reste, après la lecture, un peu de cette poudre (écailles) de papillon lorsqu’on les effleure. Une empreinte singulière, douce et colorée et juste ce qu’il faut teintée de sensualité. L’écrin des heptasyllabes est original et la mélodie qui en découle agréable à l’écoute. Quelques petits bémols avant de relever les vers que je préfère : « Quatre ailes » à l’écoute c’est un peu déroutant… J’aurais préféré « ses ailes » mais ce n’est peut-être que préférence personnelle. Un léger saupoudrage de ponctuation n’aurait pas nui à la fluidité de lecture sur certains vers tel ce vers pour exemple « Pu charmeur d’un clin d’ocelle ». En l’état, le point final de votre poésie n’a pas lieu d’être, il me semble. Mes vers préférés, bien que tous forment, au demeurant une belle unité à part ces 4 ailes : « Que de feuille en feuille aux fleurs » j’adore « Butiner la primevère/ou le lys de votre cou » tout en sensualité « Magnifique je me pose/sur votre bulbeux balcon » idem « clin d’ocelle » subtile image Si la métamorphose est ratée, elle m’a offert, cependant, une agréable et originale lecture. Au plaisir |
Anonyme
27/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'ayant découvert en GL, je renoue très agréablement avec ce texte original, véritablement touché par la grâce ! Merci pour cette lecture.
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Anonyme
27/1/2014
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Bonjour bonjour
J'ai lu votre poésie en fredonnant un air de Brassens. Ça colle pile-poil. Et sur le rythme, et dans l'esprit. J'en ai perdu la tamontane. ;o)) "Jamais je n'irai larvaire Me poser sur le coucou Butiner la primevère Ou le lys de votre cou" Ce quatrain semble être éclos sous la plume de ce grand poète du XXème siècle C'est peu de dire que j'ai adoré. C'est le genre de vers que j'aimerais pouvoir écrire et vous m'avez rendu très jaloux. Merci pour ce bon moment, et pensez à trouver une mélodie pour votre chrysalide. |
Charivari
28/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Bonjour (désolé, j'ai pas pu résister à la tentation du jeu de mot foireux^^)
EDIT : en plus, Tizef vient de la faire, je m'en étais pas rendu compte. Bon, Tant pis.... Eh bien, une très agréable surprise. De très belles alitérations ("et mon coeur n'est infidèle que de feuille en feuille aux fleurs", que c'est joli !), pour un texte qui vole aussi léger qu'un papillon. Néanmoins, la première strophe m'a un petit peu rebutée, je l'ai trouvée moins "fluide" que le reste, peut-être à cause de ce mot, "brut", ou de la construction syntaxique, que j'ai trouvée un peu tortueuse. Mais dans l'ensemble, j'ai beaucoup aimé |