|
|
David
9/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour,
C'est assez joli au final mais en première lecture, j'étais un peu perdu. Le poème raconte l'histoire d'un homme qui souhaite donner son cœur à la science pour qu'il soit greffer à l'amant de sa muse. L'arrivée du "je" est au vers 3, en première lecture, je crois que j'ai pris les mots comme une sorte de conseil, c'est une inversion en fait qui fait venir "greffer" avant "donner mon cœur", ça demande un peu d'attention de lecture, et il y a aussi ce 4ème vers : "Pour le greffer à votre amant Qui souffre d'un souffle en silence J'ai donné mon cœur à la science Il a failli le faire avant… " J'ai deux compréhensions : la première, littérale, est que l'amant a failli donner son cœur à la science avant le narrateur, une compréhension plus littéraire sera que l'amant a failli mourir avant le prétendant, c'est implicite au don d'organe, mais là aussi, ça demande une lecture attentive. La poésie n'est pas sensé être lue en diagonale bien entendu, mais il y a une forte tradition d'évidence, d'extrême clarté, ce premier passage est relativement "sportif", je ne sais pas trop comment le dire autrement. La suite garde la souplesse sans les risques de dérapages, et au contraire de ce qui peut être entendu à propos des sujets littéraires qui ne se renouvelleraient pas, et bien qu'en plus les personnages ne sont sans doute pas des jouvenceaux (j'ai pris ce souffle au cœur et cette perspective de don comme issue de personnages d'un certain âge, d'une certaine usure) malgré ces deux choses, l'histoire est très moderne et n'aurait pu être imaginée il y 100 ou peut-être 50 ans. C'est donc manifestement "intelligent" et en même temps aussi léger et naïf qu'un autre poème aussi "fleur bleue". |
Robot
12/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai trouvé comme un écho de dérision, quand le mari cède devant l'amant avec un style de Brassens. Ce travail original use de la composition poétique d'antan pour construire un récit sur un thème des plus modernes. Très réussi.
Une question sur la 1ère strophe: C'est bien l'amant atteint d'un souffle qui a failli donner aussi son cœur ? |
Curwwod
17/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Nous voici absolument dans la poésie galante intelligente, subtile, spirituelle du 18ème, Une façon de madrigal qui joue sur le symbole du coeur en le modernisant quelque peu toutefois. Mais je retrouve cette élégance, cette légèreté, qui rend les déclarations d'amour délicieuses quand elles sont tounées de cette manière et devraient constituer la façon qu'elles méritent de parler aux dames.
Peu importe si l'on vous trouve démodé où dépassé, pas assez original. Vous avez la classe. |
Pimpette
29/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une façon subtile de parler d'amour!
Ma strophe préférée, la première, sans un mot de trop: ""Pour le greffer à votre amant Qui souffre d'un souffle en silence J'ai donné mon cœur à la science Il a failli le faire avant…""" et la forme est parfaite... une histoire moderne greffée sur un sujet tres ancien!...donner son coeur pour l'autre mais chirurgicalement... |
Anonyme
29/12/2014
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour
Je me trouve très partagé à la lecture de ce petit poème : Le très bon côtoyant l'incompréhensible. Une très belle première strophe avec un deuxième vers d'une musicalité exceptionnelle. Une deuxième strophe qui enchaîne parfaitement la première. Cela commence à se gâter à la troisième où je ne saisis pas tellement le dernier vers : Et lui vous aime tous les deux. Et le poème se termine par un dernier quatrain à reprendre complètement, autant dans sa forme grammaticale que dans son énoncé : Que vous saviez cruelle fendre ?? Dommage, nous passons tout prêt d'un petit bijou. |
Francis
29/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Belle musique d'un cœur qui bat pour deux. Premier ou dernier quatrain entre les deux mon cœur balance.
|
Anonyme
29/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Tout comme David, je me suis un peu perdu, mais dans un sens, cela accentue la timidité, latente du texte, parler de science pour dissimuler l'amour, une méthode que j’apprécie beaucoup.
|
papipoete
29/12/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
bonjour bonjour! j'avoue qu'après maintes lectures, à voix haute, j'ai du mal à comprendre le sens de votre texte, et craignant de mal l'interpréter, je ne puis m'épancher. Quand je montre mes poèmes (dont le vocabulaire est commun), on me dit parfois ne pas saisir ce que j'ai écrit, alors songez donc! Votre "histoire de coeur" est sans doute la première qui me plonge au creux de mon "inculture".
A moins de copier sur les commentaires des lecteurs dont le niveau littéraire me laisse rêveur, je ne puis que relever la bonne qualité de vos vers, auxquels il manque cependant la ponctuation... |
Anonyme
18/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
Je commenterai par rapport à Hananke. En effet ce poème est inégal à mon sens, et cela commence par le vers un brin bizarre « Il a failli le faire avant… » qui suit trois vers très simples, très épurés, très réussis. Ensuite, deux quatrains maîtrisant parfaitement l'octosyllabe (sur tout le poème, ce mètre est généreux, habile et doux, je ne dis pas le contraire !) manquent de quelque chose à mon goût ; ils sont frais, ils sont bienveillants, mais trop faibles à mon avis, avec des vers comme « S'il est pour votre ami la chance / Je le lui donne de bon cœur // Ne dites pas c'est généreux ! » —, c'est pourtant généreux, mais pas assez riche pour moi, pas assez littéraire.
La chute, contrairement à Hananke, me fait aimer ce dernier quatrain. Certes, cette strophe est assez étrange, mais ce vers final est trop charmant, trop délicat, trop beau pour qu'il faille revoir tout ce quatrain ! Je ne sais pas quelles sont les habitudes de l'auteur : s'il retravaille son écriture ou non, mais s'il la retravaille, qu'il ne revoie pas tout, surtout pas ! et qu'il garde les forces calmes de ce tendre poème. Ces vers ne m'ont pas fait frisonner, ils ne m'ont pas impressionné, et pourtant, malgré ses faiblesses (dont la ponctuation flottante que je n'ai pas relevée), sa lecture m'a été toute douce. |
pieralun
29/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un poème different, pas courant.
Une belle première strophe, claire, qui malgré l'aspect médical conserve un souffle poétique. La deuxième, à mon avis, un peu gâchée par " insuffisance"... La troisième reste incompréhensible dans sa construction. Pas un problème de sens. Mais peut être la ponctuation.....,je ne sais pas Excellent dernier quatrain, d'une écriture d'un autre temps, mais qui, compte tenu du thème et de ''octosyllabe se marié très bien. |
Lulu
30/12/2014
a aimé ce texte
Bien
|
J'aime assez ce poème après l'avoir lu plusieurs fois. Il n'était pas simple à comprendre à la première lecture. Qui parle à qui ? Qui parle de qui ? Cela n'était pas évident.
En définitive, et parce que j'ai pu répondre à ces questions, je trouve le texte charmant, plein d'élégance, bien que demeurant tout de même complexe. |
Edgard
31/12/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Compliqué ! Mais pas impossible !
Sans les divers commentaires, je crois que je n’aurais pas bien compris. « Et lui vous aime tous les deux »…même avec les commentaires… C’est bien la poésie, on peut faire parler les morts. Je pense que la ponctuation ne hache pas la lecture d’un poème, elle éclaircit la compréhension. Ensuite on est libre de le lire comme on veut, avec des arrêt ou pas. Là il faut plusieurs fois s’y reprendre pour démêler les sujets les compléments (le tien du mien.. .). C’est un peu gênant à la première lecture. L’avantage est que ça oblige à le lire plusieurs fois. C’est toujours ça ! « Que vous saviez cruelle fendre »…Que, cruelle, vous saviez fendre ? (Bof…pas vraiment mieux…) Pas facile parfois… J’aime bien les vers de huit pieds, c’est vif, il y a une fluidité une musique, de la vivacité. La dernière strophe, une fois qu’elle a « fait tilt », est charmante. Le donneur est content que son cœur de nouveau soit écouté par sa veuve (son amour), dans le corps de l’amant. (Gagné ?) Le titre est sympa. Bonne Année. Du fond du cœur… |
Pussicat
3/1/2015
|
J'ai failli plonger dedans mais vous m'avez retenue... je veux dire, je me croyais dans la série Urgence et me voilà en pleine poésie.
Le vers deuxième est superbe ! "Qui souffre d'un souffle en silence" Belle composition sur l'amant/l'épouse/l'époux, tout cela s'épouille gentiment, poliment, et le style est au rendez-vous... cela se complique à la troisième strophe que je trouve plus faible, quant à la dernière, je deviens bigle. Il se sacrifie, c'est bien cela, mais pas jusqu'au point d'être idiot. Or, la dernière strophe est étrange... vous faites passer le mari pour un vrai c... et puis j'aurais aimé lire des ponctuations dans une si belle structure pour donner du sens comme dans ce passage : "Que vous saviez cruelle fendre / A pourtant voulu réentendre / Le vôtre ému battre pour lui." Bien écrit, bravo, A bientôt de vous lire, |