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Vincent
6/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Allô ! Réponds-je et goguenard
Usant d'un don de ventriloque Dans un duo je soliloque Où je m'invite dans un bar et puis Emu tremblant j'ai murmuré Chérie! Et quand les yeux humides J'ai embrassé glacé le vide Seul en silence j'ai pleuré. votre texte est très attirant une première partie plaisante qui prête à sourire et qui me plait beaucoup et cette chute si triste qui me plait beaucoup également c'est écrit comme un court métrage merci |
Robot
28/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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La lecture de ce texte m'a "remué" par sa simplicité et son propos.
On démarre sur de l'aigre doux en forme de dérision pour finir sur un quatrain et un dernier vers émouvants qui nous surprennent à contre courant de cette légèreté de ton du début. C'est finement amené. Un poème sensible. |
lala
28/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La Dame Solitude est une vraie compagne, sauf quand elle se confronte à un être cher et perd. Au quotidien le ton reste badin malgré une situation qu'on perçoit un peu douloureuse, et le dernier quatrain laisse jaillir les émotions enfouies. Le "mobile téléphone" n'est pas très heureux, de même la place de "je soliloque" qui vient couper la relative "Où je m'invite dans un bar", de son antécédent. |
David
28/6/2015
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Bonjour,
C'est une drôle d'illustration de l'expression : "tromper l'ennui", et en lisant l'ennui ainsi personnifié, je me demandais si Shéhérazade distrayant son sultan n'était pas une métaphore du même genre. Dans les deux dernières strophes, cet ennui se confond avec un souvenir douloureux, renversant totalement le côté "blague" du poème d'ailleurs, mais il garde son côté "tableau naïf", absurde, un peu à la façon d'un roman de Boris Vian (l'écume des jours, l'automne à pékin... ) |
Anonyme
28/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Jusqu'au cinquième quatrain, cette façon de décrire la solitude m'a amusé par son originalité et dérision.
La séquence des téléphones a figé mon sourire ; et voilà que "l'orage" est venu assombrir le propos puis le dernier quatrain installer l'émotion. |
Anonyme
29/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
J'aime bien ce petit texte profondément triste sur la solitude où l'ironie et la dérision lui ajoutent encore plus de poids. L'idée de se téléphoner sur le fixe est une bonne trouvaille. La fin aussi, me plait bien dans cette apparition du passé. Les perles prosodiques émaillent ce poème : Chez moi, chez elle, elle est chez nous Usant d'un don de ventriloque Dans un duo je soliloque |
Francis
29/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Seul avec sa solitude "pelotonnée sur ses genoux", il m'a d'abord fait sourire mais les deux derniers quatrains m'ont ému. Le style dénué d'artifices donne plus d'ampleur encore à cette solitude.
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papipoete
29/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour! quelle compagne plus fidèle que la solitude! Elle est là, toujours à tendre l'oreille, et ne jamais vous contrarier! Mais il arrive qu'elle pèse si lourd " pelotonnée sur vos genoux "! Faire semblant alors, que tout baigne jusqu'à se téléphoner du portable au fixe, et chasser " l'autre " qui ne doit pas écouter. Mais un soir, souvent le soir, quand la solitude dort dans son coin, on croit revoir le si cher visage de celle qui n'est plus là, et embrassant le vide, coule un torrent de larmes.
3 premiers quatrains écrits sur un ton badin, presque comiques, puis touchant au 4e où l'auteur parlant de sa " locataire " sur ses genoux " et la dépose en m'excusant ". Poème oh combien émouvant ( me rappelant un même vécu ) avec ses teintes passant du bleu au noir profond! Dommage pour la ponctuation, mais il est vrai que la teneur des vers donne facilement le ton! |
Eylia
2/7/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le thème mais surtout la façon dont ce poème est écrit m'a beaucoup touché, j'aime beaucoup. Il y a des milliers de manière d'écrire la solitude mais la personnifier la fait voir autrement.
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StayinOliv
22/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
En lisant le titre, on se dit que ça ne va pas être très gai ( mais j'aime ), puis au fil de la lecture on passe du simple constat au sourire, puis la fin arrive et là patatra ! Non vous n'avez pas tu tout raté votre fin rassurez vous, c'est le meilleur moment de ce poème qui est dans l'ensemble très beau. Réussir à me faire passer tant d'émotions en si peu de temps, bravo ! Olivier |