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Lulu
13/8/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Un poème plein de hargne... me semble-t-il.
Je préfère la fin au début du poème. Les mots "biodégradables" ou recyclables" ne m'ont pas paru très poétiques a priori dans le texte. L'idée du quatrain passe toutefois une fois que l'on a saisi le sens de l'ensemble de la strophe, et au-delà des mots eux-mêmes qui touchent à des choses plus terres à terres que poétiques. Une faute d'orthographe à La mort seul(e) te figera. Il ne faut pas oublier le e. J'ai été un peu gênée par l'absence de ponctuation. Pour ces quatrains, j'aurais plutôt vu des vers libres pour un rythme plus en adéquation avec le texte. |
Anonyme
23/8/2014
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L'incipit m'a séduit. L'espace et le temps, leur osmose.
Qu'est ce qu'un poète d'aujourd'hui va pouvoir écrire sur ce sujet à côté de ses prédécesseurs, des philosophes et des scientifiques ? Je vous avoue être dépité. En termes de contenu, de réflexion, je n'ai pas trouvé dans votre texte de réflexion originale, ni, puisque sur le sujet tant a déjà été dit, une colorisation personnelle - votre avis, votre sentiment, votre émoi,...- de ce que l'on en sait. Je suis même surpris par le premier quatrain qui me semble contenir une contradiction : si le temps est biodégradable comment peut-il régner souverainement ? Je pense que cet adjectif est pour le moins mal choisi ou le verbe. Vous le qualifiez de "forgeron de l'éternel" ensuite : je pense le contraire, basiquement, il fuit, il s'écoule et l'éternel c'est son absence ou son inefficacité... En réalité, le fait que vous ayez choisi d'écrire avec des rimes, me paraît vous avoir incité à choisir des mots, des assemblages de mots qui, au lieu de donner à l'ensemble une cohérence, lui donnent plutôt un aspect de patchwork. Cet adjectif "champêtre" tombe ainsi très curieusement et chamboule ma compréhension d'une idée que la vie prend le dessus sur le temps. Pourquoi diable "champêtre" ? Je me pose aussi la question de qui est la "victime ultime". Seul sans "e" est donc l'adjectif de la personne à qui "celle" s'adresse. Je retire une impression de froideur et de manque de rigueur, un texte plus attaché à son image qu'à son essence. C'est ma lecture, je vous prie de m'en excuser. |
Robot
23/8/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié cette métaphore du temps destructeur de sa propre essence. Ce monstre qui se dévore lui même et qui disparaîtra à la fin des temps.
Il fallait oser utiliser ces mots de notre époque - biodégradable, recyclable - là ou d'autres se contenteraient d'aller chercher des expressions rebattues. Ce passage est bien trouvé: "C'est là même où il condamne La mort à gagner sa vie Elle fauche puisqu'il fane Et la vie paie d'un épi" Un texte qui se comprend sans nous obliger à plonger dans le dictionnaire c'est parfois réjouissant. |
ikran
29/8/2014
a aimé ce texte
Bien
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Salutations,
la fin est une très belle conclusion selon moi, on se sent porté vers l'issue du poème avec grâce. J'ai ressenti un ton ironique dans votre "voix", que j'ai bien aimé. "mémoire pathétique", "siècles recyclables" "se perd à la retenir" = je me demande si vous parlez de l'existence ? Au niveau des sensations, je suis resté assez froid, malheureusement. Mais merci pour cette lecteur bien faite. |