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Anonyme
13/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Je suis assez partagée sur ce poème.
D'une part, j'y trouve des formules à mon avis lapidaires et efficaces : les champs incultes Semés des graines grasses et pleines Fraîches de chaque aube renouvelée (expression saisissante d'une sorte de malaise existentiel face à la complexité du monde et à son côté obtus, qui m'évoque "La nausée" de Sartre) trop vivre et ne savoir mourir Aveugles arrimés à nos étroites amours D'autre part, l’insondable Âme humaine avec le rejet bien comme il faut pour la mise en valeur, pour moi c'est un cliché patenté, une afféterie désagréable qui me gâche pas mal la lecture, d'autant que je tombe presque d'emblée dessus. De même pour Folles espérances désespoirs dont je trouve tout de même le contraste bien facile. Mais un charme se dégage tout de même pour moi du texte, et une force d'expression. Au final, j'aime bien. Une mention aussi pour le passage à la ligne entre "vague" et "Écumante". |
Robot
26/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte très imagé pour cette vision de la condition humaine.
L'écriture, le choix du rythme et du découpage sont intéressant encore que je regrette l'absence de ponctuation qui m'apparaît souvent comme une facilité. Un texte que j'ai aimé parcourir même si je n'en partage pas le fond qui m'apparaît un peu pessimiste. |
MissNeko
26/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Que de poésie et de délicatesse dans le vocabulaire pour exprimer une vision pessimiste.
L absence de ponctuation m a un peu gênée lors de la première lecture. Un agréable moment de lecture |
Vincente
27/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonsoir Bouloche,
Je sens dans votre texte un bouillonnement, une acerbe déception que vous inspire le spectacle que vous prénommez "La comédie humaine". Vous ne faites pas là un poème noir comme d'autres feraient du roman noir, vous vous dispensez de scénario et d'intrigue. Chevauchant votre amertume, vous rudoyez vos homologues, auxquels, remarquons, vous vous associez. Ce qui tient lieu d'histoire dans votre énoncé ne s'inscrit pas, dans un enchaînement narratif, mais relate bien l'enchaînement contextuel qui vous aliène. Votre douleur nous est évidente, mais je ne me reconnais pas dans votre ressenti. Les 3 premiers vers sont beaux mais on découvre vite qu'ils préparent surtout le relief qu'appuiera le propos sombre jusqu'aux 3 derniers vers très réussis. Entre ces deux" bouts", s'alternent des phrases échevelées. En final, on note la force émotionnelle, on constate la forme ébouriffée de votre "prose poétique" et l'on se demande comment trouver les mots pour vous accompagner vers un peu plus d'espoir ; vous dire par exemple que le monde des hommes n'est gris que vu au filtre des nuages qui s'interposent... Au plaisir d'une prochaine lecture de vous plus souriante. |
Anonyme
27/9/2016
a aimé ce texte
Bien
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Voilà un texte qui me laisse interdit, c'est une réflexion, un ressenti propos, un peu trop prononcé, pour me sentir complètement en adéquation avec ce qui est écrit, ce qu'il exprime. La vie étant ce qu'elle est, je préfère en avoir une mission plus optimiste, et non ce pessimiste qui alourdit considérablement, à mon avis, notre avancée et notre sérénité.
Je retiendrai de cet écrit cette strophe : " Jour et nuit passent dans nos mains Côte à côte crible de nos envies Poussière d’étoiles et ruines d’Eldorado Filtres des angoisses naissantes De trop vivre et ne savoir mourir " Pour le fond, je regrette un peu l'absence de ponctuation. |