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Vincent
24/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Boutet
Je suis très surpris par le décalage entre votre écriture académique irréprochable Mais à mon sens d'un autre siècle et cet écran qui lui est Hyper contemporain Sur l'écran nous envoyons des mails En fait je suis gêné par le classique en général que je trouve désuet à mon oreille Ceci dit c'est parfaitement bien écrit et peut être que le décalage est voulu |
Ramana
24/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Se correspondre régulièrement pour évoquer ses semblables douleurs, n'est-ce pas les cultiver, les entretenir par je ne sais quelle pulsion morbide ? Cette morbidité est accrue par le mode de correspondance utilisé, ce vecteur numérique qui élimine la part d'humanité d'un contact direct, et implique même dans le cas présent l'absence d'un contact téléphonique où la voix au moins serait présente !
Cette quasi permanence dans l'état morbide n'est-il pas la meilleure manière de ne jamais laisser le soleil entrer par la fenêtre ? Comme vous dites, l'écran scelle en effet les malheurs de ces deux personnages. La prosodie classique est maitrisée, et le texte rend une image forte de l'état d'esprit de ces tristes personnages. |
papipoete
24/4/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Boutet
Je " parle " avec lui par écran interposé, comme si nous étions amants, qu'un dialogue galant put rapprocher... alors que NON, nous échangeons seulement nos misères, un bleu contre un gnon, nos désillusions communes ; merci écran ! NB j'ai écrit mon dernier poème, dans lequel " les mots ont du mal à sortir de mon gosier ", alors que via mon écran et mon clavier, je suis intarissable sur tout sujet ! votre lucarne magique, comme la mienne, vous amène à bien des confessions, des aveux et constats mélancoliques mais ne vous interpelle-t-elle pas par des " faut te secouer ! t'es pas seul sur Terre ! les oiseaux chantent dehors ! t'as vu ces gens de Gaza ! ce sportif sans jambes ni bras ! " Je vois ce miroir avec tain, comme le " journal d'Anne Franck ", que chaque jour et nuit elle noircissait, jusqu'à ce qu'une trahison... la dernière strophe est mon passage préféré, dans ce poème où les alexandrins portent à ravir, l'éclat de vos émois. |