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Robot
13/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un petit texte brut, sans fioritures mais qui parle. Et ce dialogue entre l'attrapeur d'étoile et celui que j'appellerai le moraliste est amusant avec sa philosophie déjantée.
J'aime bien "Elle se contentait de briller, Concurrençait même pas la lune En exil de lactée au fond de l’univers." et "Les rêves, c’est bon pour les pierrots" |
Pimpette
26/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Les rêves, c’est bon pour les pierrots
Au sésame de la chandelle" DU Brabant pur jus! Tu vois que parfois on l'attrape cette étoile! J'ai toujours beaucoup de goût pour ce genre de texte tellement poétique dans sa simplicité élégante! |
leni
26/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Brabant
Il ya des papillons qui se brulent les ailes à la flamme d'un chandelle et des Pierrot qui veulent attraper une étoile Celle-là ne concurrençait même pas la lune Et dire que la grande Ourse n'est qu'une illusion d'optique au fond de l'univers Y en a surement qui voudraient l'attraper Laissez-moi rêver dit Jean de la lune....Je me sens moins seul chez moi depuis qu'on vient me visiter Je vous attends pour aller à la chasse aux rêves Dites que vous venez de la part de Brabant.... Salut amical Leni |
Marite
26/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Très pessimiste ce petit poème ...un brin désabusé ... je ne reconnais plus Brabant ! Mais après tout la poésie n'est-elle pas aussi " ... d'étonnantes vibrations, quelques unes de ces mystérieuses palabres, qu'il nous est donné d'intercepter, parfois, dans les couloirs de la détresse." (René Guy Cadou)
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Gemini
26/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je ne sais pas si cela s’adresse à qq’un en particulier, mais disons que c’est secondaire.
Autrement, dans la recherche du dépouillement, je trouve qu’on arrive vers le bout : 68 mots, champ lexical réduit au strict nécessaire, registre de langue garni d'ellipses, nominalisation de l'adjectif "lactée", pour voie lactée sans doute, ponctuation flottante (pas de virgule après "désormais" ?), et malgré tout ça on a une tonalité de Petit Prince : "attraper une étoile", des mots de Rimbaud : "ciel" "soulier", un goût de Verlaine : "Pierrot" en rêveur lunaire, et un "sésame de chandelle" final qui traine là et qui me met mal à l'aise tellement je suis sûr que je ne l'ai pas compris (sésame ouvre-toi, ta chandelle est morte ?) Tout ça, ça s'appelle du charme, et je dois dire que je suis tombé sous. En attendant le tweet à 140 caractères… |
Anonyme
26/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut brab' ! C'est court et pas très gai... C'est court mais pourtant je pense que deux vers de moins auraient donné une plus grande force à ce mini texte. Perso j'aurais terminé ainsi ce blues du poète :
Fallait pas lever les yeux au ciel. Les rêves, c’est bon pour les pierrots... Ben oui, faut pas rêver ! Bon, cela dit, j'aime autant ne pas savoir qui est celui qui voulait devenir poète... Tout compte fait ça peut être écrit un jour ou l'autre par n'importe lequel (laquelle) d'entre nous ayant en tête de décrocher la lune ! Faut dire qu'attraper une étoile c'est encore plus dangereux... Gardons les pieds sur terre et tout ira bien mon vieux complice ! |
Anonyme
26/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour brabant
C'est bref, attachant, beaucoup est dit en peu de mots (je donne raison à Alexandre, une fin telle qu'il la dessine dans son commentaire aurait été goûteuse) dans la bouche de ce Gavroche qu'en a ras les souliers et pourtant, plein les mirettes. Merci à vous |
MissNode
26/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Beaucoup d'émotion suintent depuis ces mots tels que vous les agencez, Brabant... c'est-à-dire avec grande pudeur, en se risquant à surfer sur des "a-priori clichés" comme l'étoile, et les mots en eux-mêmes tellement simples qu'ils sont galvaudés (ceux de l'univers céleste).
Donc réussite selon moi. J'ai trouvé là un propos d'une belle humilité (trop ? même pas : nul larmoiement mais parfois du pseudo-froid réalisme et surtout...de la douleur, oui, parlée dans la plus grande concision. Je note un "moins" au TBien car décidement "Au sésame de la chandelle" ça ne passe pas chez moi : n'évoque rien, ne signifie rien, pire... ressemble à une accumulation un peu artificielle pour cadrer à l'imagerie des pierrots ; or, je sens que "sésame" détient la clé du sens que vous donnez à ce vers, sans le comprendre. Je termine en saluant le côté "performance" : tout ceci en si peu de mots, et des mots tellement courants. chapeau. |
Anonyme
27/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Sympathique petit poème, qui ne donne pas prise à une longue analyse, mais qui se lit comme une plaisante illustration de la désillusion en général.
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Mona79
27/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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En quelques mots tout est dit. Voilà, aussi il ne faut pas vouloir attraper les étoiles, elles ne sont pas faites pour ça, cela m'étonne de toi, Brabant, de ne pas y avoir songé avant de te brûler... Mais relève la tête vers la lumière de l'étoile et la poésie qu'elle diffuse sera pour toi le rayonnement que tu attends. Une étoile, ça peut beaucoup, tu sais ?
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Bidis
27/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est court mais très bien dit.
Pour moi, de la vraie poésie - et sans aucune prétention, ce qui rend le texte sympathique en plus que d'avoir touché un petit quelque chose en nous. |
Arielle
27/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Le langage parlé n'est peut-être pas celui des étoiles mais il a le mérite de donner aux Pierrots un petit air attendrissant de sincérité blessée auquel le lecteur accepte de se laisser prendre avec un clin d'oeil amusé.
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pieralun
28/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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L'homme mûr dont la part d'enfant est définitivement désabusée.
Et je le vois ce bonhomme déambulant lentement sous la lumière bleue d'une pleine Lune; de dos, tête baissée, le regard sur ses pompes, dans un petit décor à la Sempé...... Pour le style, il me rappelle un poète du siècle des plus grands, mais lui un peu moins grand si on ne s'y attarde pas suffisamment: j'adore les textes de Tristan Corbière. " il fait noir enfant voleur d'étincelles" Poème à visée introspective: touché Brabant! |
Anonyme
28/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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d'un côté c'est un peu clichou-cliché, l'inaccessible étoile, la lune et le Pierrot à la chandelle et puis d'un autre c'est simple et frais,presque désuet. Du coup j'aime bien le côté tristoune et la tête dans les souliers qui dépasse habilement le décor initial.
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fugace
29/9/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Celui qui voulait devenir poète": C'est bien le titre, non?
Il a voulu attraper une étoile pour en garder la brillance... L'étoile ne demandait rien, elle brillait au fond de l'univers. Rêve utopique peut-être, inacessible souvent. Mais surtout, même si on se brûle, il faut persister à regarder les étoiles au fond des yeux... C'est magnifique ce poème court, ramassé, simple. Merci Brabant. |
Ioledane
29/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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Un ton un peu 'enfant boudeur' pour ce petit texte sans prétention, avec de jolis passages : "En exil de lactée au fond de l’univers" (bel alexandrin) et les deux derniers vers.
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alvinabec
2/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Brabant,
En 12 petites touches vous dites le désir, la tristesse et la douleur du réel, c'est très émouvant avec des mots si simples, un bémol pour l’allitération Contentait, Concurrençait. Un grand plus pour le dernier vers, le sésame de la chandelle, fallait y penser. A vous lire... |
Fortesque
12/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Poète et baroudeur, au fond c'est vraiment kif-kif. Mais dans le genre épique, se faire rembarrer comme un gamin à devoir nouer ses lacets défaits, çà casse un mythe. Alors quitte à y perdre des plumes, autant voir les choses en grand, et même en très grand. Imagine Icare qui lève les yeux au ciel et puis baisse illico sa culotte. Tu parles d'un poète ! Faut mouiller sa chemise quand on poétise et autrement que sur une chaise à user ses fonds de bermudas. Il a intérêt à revoir sa copie, l'ami Pierrot. Qu'il aille d'abord aux putes, à la guerre, même se faire voir chez les grecs, et tout le toutim, après on en reparlera. Qu'il vire sa chandelle pour une kalachnikov. Là, on aura devant soi Pierrot le fou; alors peut-être que lui nous donnera envie d'aller toujours plus loin. Parce que même s'il faut se prendre des baffes dans la gueule ou se brûler les ailes, ce voyage-là en vaut vraiment la chandelle.
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KIE
13/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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On croirait du Jules Renard, ou du Paul Vincensini, une feinte naïveté pas si naïve que cela.
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motscoeur
16/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ces âmes en mal de nuit...car le jour nous joue de vilains tours!
C'est de l'enfance à la force mignonne... De la fraicheur que j'aime. |
Anonyme
12/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà un poème court, mais concis. Je me suis plu à lire et à relire cet écrit. Il vibre un mot posé juste comme il faut, ils font mouche.
Comme quoi, il n'est pas nécessaire d'en faire beaucoup pour être compris. Il suffit de presque rien parfois, mais "ces petits rien là", sont porteurs de tant, ces mots-là éclatent comme des bulles de vérités, qui viennent en vous résonner Fond et forme, l'accord parfait, lecture bien fluide qui permet l'écoute des mots. |