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Anonyme
11/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je laisse les spécialistes vérifier si ce sonnet respecte correctement la prosodie, je m'attacherai uniquement au thème. Tout ce que je peux dire sur l'aspect technique c'est que l'expression poétique est visiblement maitrisée.
Sur le fond, j'ai beaucoup aimé le parallèle entre la déprime automnale et le "roidissement" de l'épouse. Il y a de l'humour dans cette vision de l'homme désireux mais éconduit, le tout baigné par une atmosphère marine. Un bémol néanmoins sur "Se roidissent ses sens" qui n'est pas joli et dur à prononcer. Mais peut-être est-ce une allitération voulue ? |
Arielle
14/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je ne peux m'empêcher de lire cette morte saison comme une allégorie de ... la ménaupose d'une compagne dont les sautes d'humeur et la libido capricieuse déconcertent un narrateur peu enclin à l'indulgence.
Se faire traiter de marâtre parce qu'on a "l'altimètre changeant"ne me semble pas très charitable ! En tout cas, la lectrice que je suis ne parvient pas à s'associer à la détresse du "pauvre" homme, l'émotion n'est pas au rendez-vous à moins qu'il ne s'agisse d'un humour au second degré ? Le "brasier mouvant", le "giron somptueux" s'accordent mal à mon sens, avec "l'altimètre changeant" qui est d'un autre niveau de langage. Je ne comprends pas la signification de ces deux vers : "S’égare sa chaleur aux sables du Levant Via l’or du Pila que le dieu Râ bichonne." Par ailleurs, la métrique me parait parfaitement respectée et pour cette raison je mettrai une appréciation positive |
pieralun
28/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Un poème bien écrit pour un thème bien traité sur l’effritement ( inéluctable ) de la passion.
Vu les nouvelles dispositions du comité de lecture, il n'est plus nécessaire de discuter du respect de la prosodie ( un réel progrès). Je ne suis pas fan de l'excès de lyrisme confit dans le premier quatrain......il en faut un peu, mais là...... Excepté le " roidissent " qui en "fait un peu trop" et pas forcement esthétique, j'aime le 2eme quatrain et son évocation excellente du pila. Retour à l'excès de lyrisme sur le premier tercet dont il faudrait remplacer "l'altimètre" incongru dans le texte. J'aime bien les 3 vers de chute et particulièrement le dernier. RAJOUT Je suis désolé Brabant de n'avoir pas perçu la note humoristique que contient ce poème. Je l'ai commenté en aveugle et ce sont les autres appréciations qui m'ont éclairé. Ce soir, à la relecture, cela me semble pourtant évident! Je suis un "couillon" comme on dit chez moi et mon comm m'apparait désormais un peu idiot.......le pire serait de l’effacer! Donc je le laisse, et demande un peu d'indulgence à tous ceux qui le liront. |
Anonyme
27/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ave pauvre B... Nous sommes entre nous et je ne vais pas faire semblant de découvrir ce sonnet pour lequel nous fûmes en contact concernant tout au moins la métrique et plus généralement la prosodie !
Le thème reste dans tous les cas sous la responsablité de l'auteur et, pour ma part, je trouve qu'il est ici traîté avec beaucoup d'humour... à condition de le prendre au second degré. Un point me chiffonne malgré tout dans les vers qui suivent : S’égare sa chaleur aux sables du Levant Via l’or du Pila que le dieu Râ bichonne. Je suppose que ce Pila que Râ bichonne est la célèbre dune près d'Arcachon... Dans ce cas il s'agit plutôt des sables du Ponant ! Je pinaille un chouia ! Pour l'un de tes premiers sonnets classiques, je trouve que tu t'en tires très bien... Bonne continuation collègue et mes hommages à ton épouse... Très bien pour l'ensemble et un petit moins pour ce Levant que je ne trouve pas à sa place ! |
Charivari
27/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Le Dieu Rabichonne ? -> ouille, j'ai trouvé ça assez moche comme appellation. Pareil pour "En ce mois de septembre alors que vient l’automne", qui m'a semblé très redondant...
J'aurais aimé un poème bucolique sur le temps qui passe, les amours qui flétrissent, et là, je trouve une espèce d'humour pas vraiment drôle, teinté de cynisme qui ne m'a pas convaincu(pauvre femme qui vieillit tout de même, et puis... L'homme a ses côtés ne vieillit-il pas lui aussi ?) non, désolé, j'ai eu du mal à entrer dans l'ambiance. |
funambule
27/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime déjà le ton qui, sans ouvrir complètement sur l'humour, fait bien plus en laissant deviner un fatalisme contraint, un regard posé sur soi en écho de l'autre; c'est très humain et dénote un recul attentif qui n'est pas pour autant dénué d'états d'âmes. Une façon désabusée de dire qui dit beaucoup de choses en "sous-titré" et m'emporte plus loin que je n'aurais voulu aller... mais c'est ce que j'aime dans la lecture, lorsque l'iceberg fait la bonne taille sous l'eau. Je trouve aussi très intéressant de mêler un certain lyrisme à des tournure plus brutes et minimalistes; au-delà du sens, ça correspond profondément à mon ressenti. Quand les ondulations des mots collent au propos comme peau...
Je ne demande rien de plus! |
Mona79
27/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hum ! Pauvre Brabant ! Ta tristesse ne manque pas d'humour... malgré le manque !
Il faut prendre ce sonnet au second degré, bien entendu, car il prête plus à sourire qu'à plaindre ce pauvre homme frustré. Les trois premiers vers font croire à un poème bucolique, mais non, en fait il s'agit de l'humeur de "madame" peu disposée à la bagatelle ! Cela me fait penser à une chanson de Brel que je ne nommerai pas, tu la connais, bien sûr... La prosodie est bonne et le ton bon enfant. Merci pour ce divertissement. |
Anonyme
28/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le titre, (B pour Brabant ?) fait-il référence à Brassens et son Martin ?
J'ai trouvé dommage de reprendre une rime en "ant" dans le premier tercet. Le sens des "sables du levant" m'échappe un peu, ce qui coupe la lecture. Le sens de "marâtre", équivoque à souhait selon son registre et son étude étymologique , permet plusieurs lectures. Le tout, à mon sens, manque cruellement de spontanéité. Pour le reste, une poésie où les "règles" sont bien suivies. |
Anonyme
30/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Un de ces moments où l'on désire s'abandonner envers (en vers) de l'être tant aimé.
Sans toutefois savoir comment et être éconduit, tel l'éternel adolescent (masculin). Quelques "lourdeurs" toutefois (déjà mentionnée: râ- bichonne, j'ajoute "en ce mois de septembre alors que vient l'automne" (bôf! comme intro!)), par contre un poème bien établi. Bravo. |
alex2
31/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup de dérision dans ce beau sonnet classique, de facture agréable et à la métrique parfaite. J'ai aimé le glissement de sens progressif : la première strophe laisse présager une déploration du temps qui passe et de la fuite des saisons, certes, mais sur un mode beaucoup plus traditionnel, malgré ce « regard boudeur » qui déjà étonne. L'évocation de « l'altimètre » a ensuite de quoi surprendre… Positivement, en ce qui me concerne.
Si je n'en comprends pas les références, j'adore en tout cas le vers « Via l'or du Pila que le dieu Râ bichonne », très suggestif, exotique, parnassien, presque. Au rayon des bémols, les allitérations en –s du vers 6 (« Se roidissent ses sens, son cœur s'en va rêvant ») et, de façon moins marquée, du vers 9 (« Son bel iris maussade a des sursauts d'argent ») me gênent, trop accentuées à mon goût (mais c'est mon goût). Je ne suis pas fan non plus des inversions (« S'égare sa chaleur », « Se roidissent ses sens ») mais là encore, c'est tout personnel et n'enlève en rien la grande qualité de ces lignes. EDIT : Le « pauvre B… » me laisse penser à un écho à « pauvre Villon » ; la construction du texte, qui use du travertissement des codes en permanence, me semble aller dans ce sens. |
Miguel
1/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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C'est étrange, mais je n'arrive pas à entrer dans ce mariage d'une atmosphère mélancolique et d'une démarche humoristique, il me semble que le charme ne prend pas. Le premier vers m'apparaît un peu faible et "rabichonne", déjà relevé, pas très heureux. Ce regard sur la femme ne me semble pas très amoureux, et j'espère que le sonnet doit se lire au deuxième degré ! Mais quand même ... ça me gêne un peu.
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TheDreamer
1/2/2012
a aimé ce texte
Bien
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Dès le titre, je pense à une chanson de Georges Brassens "Pauvre Martin" et je l'entend chanter :
"Pauvre Martin... pauvre misère" ; est-ce voulu ? Je passe sur les règles de prosodie qui me semblent respecter, même si "roidissent ses sens" sonne un peu dur à l'oreille. J'aime l'humour en poésie et celle-ci se moque tour à tour de l'homme et de la femme, mais, avec tendresse. On sent surtout sous l'aspect "rieur" poindre la déception. |
sousmarin
20/2/2012
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Commentaire modéré
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sousmarin
24/2/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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La prosodie est respectée mais on la sent comme forcée…avec des métaphores pas vraiment judicieuses (parfum d’une marâtre par exemple – quel rapport avec le sentiment de perte ?) ou carrément absconses (vers 7 et 8).
Ce poème ne parle pas au lecteur, il déclame sa peine dans une « entreprise incertaine » et complètement égocentrique…la seule chose qui semble manquer au pauvre B est un corps à toucher ou à humer…on comprend alors que sa compagne ait « son cœur s’en va rêvant »… |
Anonyme
9/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Brabant
A mon goût quelques passages rompent un peu l'harmonie, mais entre la passion et la raison, on sent une bonne dose d'humour dans ce sonnet. En y regardant de près, je pense que le vers huit évoquant la dune du Pila en dit long sur le plaisir de l'auteur lorsqu'il a écrit ce sonnet. Un bon moment pour moi. Mes amitiés |
Bidis
23/4/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Magnifique célébration du déclin amoureux.
J'adore sans le comprendre que le grain "s'échevelle". Cela vient-il du verbe "écheveler" de "cheveu" ? Le sens m'échappe si j'aime bien le mot. Par contre, je comprends très bien que le dieu Râ bichonne et là je n'aime pas du tout, pourtant le mot "bichon" (abréviation de barbichon, chien barbet) date du 16ème siècle et le verbe du 17ème. Ce n'est donc pas un mot familier ou argotique. Pour moi l'allusion au dieu Râ appelait un verbe à l'allure plus noble, et surtout pas un jeu de mot... Je trouve la troisième strophe tout simplement superbe et le "marâtre parfum" une chute forte qui interpelle. |
Anonyme
11/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je n'aurais qu'un mot "somptueux", je ne suis pas particulièrement friande de certains d'ordinaire, je fais un peu ma timorée, mais là il n'y a absolument rien à redire.
C'est écrit avec élégance, c'est suave, une sensation douce/amère qui s'étale tout en splendeur le long de cet écrit. C'est fluide, cela se lit avec aisance, les images se créent sans ombre maladroite. J'ose "comme il beau cet amour en déclin", comme vous avez su en parler et nous le faire partager. Je reviendrais sûrement vers vos écrits, surtout si ils sont tous cette teneur. |