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Ioledane
11/10/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonheur des mots en liberté, quand ils délivrent le poète de ce qui lui pèse.
Dommage que beaucoup de ces alexandrins n’en soient pas en réalité, soit parce qu’il manque une syllabe après la césure (vers 2, 5, 10), soit parce que cette dernière est placée disgracieusement sur un « e » prononcé (vers 7, 10, 14, 18). Cela nuit à la fluidité de l’ensemble. Je relève plusieurs poncifs : « langage du cœur », « cœur en mal d’aimer », « oublié des étoiles ». « Profondément humé » me semble tomber de manière un peu artificielle ; « carcan pesant » me paraît pléonastique. J’ai bien aimé en revanche « Tandis que sur la rive échouent les préjugés » et « La langue en rébellion sur la gamme d’emphase ». |
Pimpette
29/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime!
Une porte ouverte sur la poésie vue du point de vue des mots...mots, émotion, le principal est là,très explicite.... La langue en rébellion sur la gamme d’emphase Ouvre grand les ailes en lettres d’extase, Pour un envol des mots au clair de l’absolu Où miroite l’ardeur, son éclat résolu. C'est comme un cadeau pour moi de revenir avec ce texte |
Robot
29/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Ce poème semble ne pas avoir choisi entre le contemporain et le néo-classique ce qui donne aux vers de nombreux aspects bancals comme souligné dans d'autres com. Le fond est bien vu, avec quelques agréables envolées sur les quelques alexandrins bien construits.
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leni
29/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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bonjour brisemarine
Les mots sont une délivrance et qui sait peut être une thérapie pour le poète Qui se retrouve seul avec lui-même Des mots libératoires bien choisis J'aime :ouvre la porte...au jasmin des amours....joli! des mots en liberté C'est simple et bien dit UN excellent moment de lecture Bravo salut cordial Leni |
Anonyme
29/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Le plaisir d'écrire, en toute liberté; laisser s'exprimer " le langage du coeur,
Interdit autrefois par la loi de la peur ". "Autrefois" ? oui, chez nous. Mais combien de pays sont toujours sous le joug de l'interdit, de " leur carcan pesant ". La "délivrance" a encore beaucoup d'obstacles à vaincre... |
Anonyme
29/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Brisemarine... Après le coup de tabac que nous venons d’essuyer quoi de mieux qu'un souffle de brise marine pour attaquer la journée d'un bon pied ?
Ulcéré, torturé mais contraint sur un plan éthique de dire la vérité, toute la vérité, je regrette que vous n'ayez pas choisi de soigner la métrique de ce texte qui boite dès le second vers du premier quatrain car ne comportant que 11 syllabes (remplacez « la » par « notre » et le tour est joué), soit par les13 syllabes comme au vers 3 du second quatrain... Il y en a quelques autres déjà recensés dans un com. précédent. Je ne veux pas entrer dans la querelle des catégories ni user d'un pseudo prosélytisme pour vous amener au Classique ou Néo mais tout au moins, croyez-moi, un effort dans le domaine de la métrique apporterait par la fluidité de la lecture un gros « plus » à vos poèmes. Quant au thème, la liberté des mots sur les chemins de l'écrit, s'il n'est pas neuf, il est ici plutôt bien traité quand bien même j’aurais préféré à ce carcan pesant… un pesant carcan… A bientôt sur votre prochain poème… Merci ! |
hanternoz
29/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est dommage, quelques vers nuisent à l'harmonie du poème puisqu'ils ne comptent pas 12 pieds du coup ça accroche une lecture qui pourrait être fluide.
c'est rattrapable. Pour le reste, le fond donc, j'aime bien, et même assez bien. L'esprit poétique est là, j'y trouve mon compte... Hz |
Arielle
30/10/2013
a aimé ce texte
Un peu
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J'applaudis à la plupart des idées exprimées dans ce texte :
"Le chemin de l’écrit ...ouvre la grande porte au langage du cœur" la langue en rébellion, le doux du langage, les mots en liberté délivrés de leur carcan pesant ... Tout cela est bel et bon à mon sens mais je ne comprends pas très bien pourquoi l'auteur choisit de conserver le carcan de la rime tout en faisant fi de celui du rythme alexandrin. Cela pose à la lectrice lambda que je suis un vrai problème, m'obligeant à reprendre certains vers particulièrement claudiquant sans parvenir à me décider sur la façon dont je dois les lire Par exemple, comment doit-on négocier ce vers : "Ouvre grand les ailes en lettres d’extase" Ou/vre/ grand/ les/ ai/les en/ le/ttres/ d’ex/tase (10 syl) ou bien Ou/vre/ grand/ les/ ai/les/ en/ le/ttres/ d’ex/tase(11 syl) Il me semble que la délivrance aurait été beaucoup plus sensible si les vers se refusant au statut d'alexandrins s'en étaient éloignés plus ostensiblement plutôt que de flirter avec, en dix, onze ou treize syllabes. Les rimes tout à fait satisfaisantes par ailleurs accentuant, à mon avis, une impression de maladresse plutôt que de liberté. |
Brisemarine
1/11/2013
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David
5/11/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Brisemarine,
Du "langage du cœur" du début au "doux du langage" de la fin, le poème semble suivre un vol d'Icare, depuis les images marines avec "qui gonfle les voiles", "Met le cap vers l'île", "tandis que sur la rive", à celles plus aériennes, avec "Ouvre grand les ailes", "Pour un envol des mots", jusqu'à l'évocation du soleil dans la 4ème strophe et de ce qui "goutte" dans la dernière, le destin est moins funeste que pour le mythe, mais les trajets se ressemblent un peu. Il y a un air d'alambic aussi, du liquide au gazeux à l'essence, comme des pleurs dont on ferait l'encre des sentiments qui les ont suscité. Le poème en parle mais l'alchimie n'a pas vraiment lieu, le sentiments et les larmes n'apparaissent pas, ils sont évoqués "en général" et le processus est décrit, rien de médical dans le ton mais ça pourrait presque être le conseil d'une cure à suivre en cas de chagrin. Comme lecteur, c'est une meilleur place que d'être un "témoin" plutôt qu'un "élève" ou un "patient", de soi-même ressentir l'alchimie d'un poème plutôt que d'en lire la description, même poétique. Ça me touche ce dont parle le poème mais le texte lui-même ne me retient guère. |