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Anonyme
9/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je crois comprendre étant donné l'incipit: Haîkus que c'est une poésie libre avec la forme d'haïku. Les haïkus ne sont pas tous dans la règle du 5-7-5. Ils ne sont pas un texte mais un instantané, un clic de 5-7-5. En outre le kiku ( référence à la nature) n'est pas toujours présent. Cependant les six haïkus ont du potentiel et avec un peu plus de travail, cela pourrait devenir excellent.
Classé dans poésie libre, je n'apprécie guère car trop hachuré et cela brise le rythme et la pensée japonaise. Mais je crois qu'il n'y a pas de classement pour la poésie japonaise: Haïki, senryu, tanka, cinquain ... (enfin, si je ne me trompe pas) |
Charivari
9/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour.
Il y a de très belles images : l'hippodrome du temps, les arbres qui froufroutent, l'enclume des nerfs, etc... Par contre, je trouve que le choix de cette structure n'est pas très adéquate avec le thème choisi : cela donne une impression de mouvement rapide, de furtivité, alors qu'on devrait avoir une sensation de langueur, de solitude, de fatigue... De plus, je crois que les haïkus s'organisent de la sorte : les deux premiers vers doivent, en apparence, être dénués de relation entre eux, tsndis que le troisième fait le lien. Ici, il s'agit juste de tercets, en réalité. En réalité, le respect de cette structure m'importe peu, cela dit, je pense que votre texte devrait "oser" un peu plus, tendre au surréalisme, et évoluer, au niveau du fond : on devrait sentir la solitude, l'angoisse, peu à peu, au fil des heures... Et ce n'est pas le cas. Un texte qui mériterait d'être remanié selon moi, parce qu'il a de vraies qualités. |
brabant
13/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je pense que vous avez bien saisi l'esprit du haïku.
En voilà six dont aucun ne dépareille; tout au plus celui qui fait intervenir un ascenseur m'a-t-il un peu perturbé, mais pourquoi pas puisqu'il s'agit d'haïkus occidentaux (un comble et un tour de force). Bon, je sais il y a aussi des ascenseurs au Japon ! :) Un haïku n'est-il pas d'abord "Nature" et "Ether" ? Bon, vous démontrez avec brio le contraire. Thème de l'insomnie bien cerné. Celui que je préfère : "Des arbres dehors Froufroutent intensément Le vent qui se lève ?" Mais j'ai aimé aussi la "nuisette blanche" ; je préfère ça aux moutons ! :) |
funambule
22/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une forme que je (plus ou moins) découvre. N'en déplaise à la "modération" les commentaires m'auront aidé à saisir certaines données techniques inhérentes au genre.
Et puis je suis seul! Le texte se tient (le doit-il) Le raccourci est saisissant, rapide; à peine le temps de plonger dans l'obscurité que le jour déjà revient. La forme est-elle adapté pour les longues heures à veiller... ou ne sont-elles simplement pas si longues... ou le texte devrait accentuer sa respiration... Les images sont belles et la lecture facile; c'est suffisant pour moi. |
Anonyme
22/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une poésie toute simple qui se parcourt aisément. Rien de bien compliqué et pourtant le charme opère par l'emploi de mots judicieusement choisis. A part "Froufroutent" qui n'est guère poétique et dont la prononciation à voix haute ruine la musicalité de l'ensemble.
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pieralun
22/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne connais pas les haïkus, et je n'aurais pas pu commenter si je n'avais lu le post de Brabant.
Ballade pour une insomniaque........, je suis allé me renseigner sur les haikus: Le 1er correspond à la définition, la notion d’évanescence.....mais quelque chose me dérange sur l'esthétisme des 3 vers...je ne peux dire pourquoi. J'aime beaucoup le second: "froufroutetintensément" moi j'aime Le 3eme est très évocateur...on entend l’ascenseur. le 4eme, l'hippodrome du temps.....bof ! le 5eme, plus qu'évocateur: énervant...donc parfait j'ai aimé le questionnement du dernier qui clos l’ensemble. Merci pour cette balade |
garedunord
22/1/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve que vous n'arrivez pas à installer une atmosphère, sans doute par manque de cohérence (de lien ou de progression?) entre les haïkus" (pour moi ce sont plutôt des vers libres mais je ne suis pas un connaisseur des théories, le haïku me semblant beaucoup plus énigmatique moins rempli) et par manque de d'intensité des images.
Votre insomnie passe de l'agréable (la nuit... en nuisette blanche, arbres froufroutant, toutes deux images à conotation érotique) à l'inquiétant (ascenseur, gémit). De même le temps s'écoule vite dans un (il galope sur l'hyppodrome du temps : image un peu lourde à amener) puis n'en finit pas dans le suivant (tic-tac insidieux...). Je crois qu'il faut que vous nous fassiez connaître votre état d'esprit à ce moment et vous y tenir , être précis : à courir plusieurs lièvres on n’en obtient aucun. |
Luz
22/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Poème à part, le haïku ; il est très difficile d'en enchainer plusieurs pour former une cohérence en une sorte de poème principal. Ici il y a un thème, six haïku, et cela suffit. Je pensais qu'il manquait une indication de saison (kigo), mais celle suggérée ici, je pense, est l'été. Il sont tous beaux ; mes préférés sont les 3 et 5 (surtout le 5 : génial.) |
Anonyme
22/1/2012
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Commentaire modéré
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Miguel
23/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme je connais mal les règles du haïku (je ne connais que celle des vers 5/7/5, et je n'en ai fait qu'un dans ma vie) je n'ai pas été gêné par les éventuelles entorses, et je n'ai été sensible qu'à la beauté des images et à l'atmosphère ; on a déjà loué les petites merveilles que sont "les arbres froufroutent", "l'hippodrome du temps", "l'enclume des nerfs" ... Une atmosphère de détresse nocturne sur fond de silence (le silence n'est jamais si bien perçu qu'à travers de petits bruits), une série de perceptions infimes que rend particulièrement bien, à mon sens, la strophe brève et concise du haïku.
Je crois toutefois qu'une des grandes forces du haïku de l'âge classique est d'être non une suite de strophes, mais une strophe unique. Je verrais bien ce poème dispersé sur autant de pages qu'il y a de strophes. |
vicon
24/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Poème qui reflète bien la douceur indolente des nuits d'insomnies. Je trouve le tout assez sensible, certaines images me parlent... mais je trouve la progression un peu manquée ; ou plutôt : j'aurais préféré qu'il n'y ait pas de progression vers le jour. Que ne soit décrit que le moment de l'insomnie, cet endroit où les bornes sont franchies depuis longtemps, où demain n'existe plus ; endroit qui s'adapte très bien à la forme du Haiku – comme tous les moments fragiles, surement.
Je vous souhaite une bonne nuit, vicon, cerné par la nuit. |
Anonyme
29/1/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Haïkus ?
Certainement pas à mon avis. Surtout les dits 4 et 5, car le haïku ne s'embarrasse déjà pas de métaphores : "hippodrome du temps" et "l'enclume des nerfs". Par ailleurs, je trouve les autres assez mal ressentis et faux. Si la métrique (à la manière japonaise est bien présente (5/7/5)) le reste n'est que du vent. Les images ici présentes n'évoquent rien. Ce qui est un comble pour ce qui est sensé être un instantané de trois lignes. à la limite, le deuxième aurait sans doute été plus efficace écrit de cette manière : Les arbres dehors froufroutent - le vent se lève sans bien sûr tenir compte de l’éternel débat haïku occidental/japonais et la métrique qui va avec. Enfin pour moi, la notion même du haïku n'a pas été comprise ici. |
Bidis
29/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme Pieralun, j'ai entendu l'ascenseur.
Je vais essayer de comprendre pourquoi, et comme remerciement pour cette piste de réflexion sur un point d'écriture qui m'intéresse, je mets un "très bien" pour un texte qu'autrement je trouve agréablement ronronnant, mais sans plus. |