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Poésie néo-classique
Brisemarine : Invitation à la vie
 Publié le 24/03/10  -  14 commentaires  -  1045 caractères  -  274 lectures    Autres textes du même auteur

Quel que soit le chagrin, souris à la vie !


Invitation à la vie



Les flots de ta douleur, grossis d'âpres regrets,
Emportent de l'espoir la saveur et la flamme,
Aveuglent la raison jusqu'aux replis secrets,
En ravivant la plaie de ce funeste drame.

Si la mort le guettait dans le creux du virage,
Sa faux t'a gracié, naufragé que tu fus,
Brusquement englouti par les feux de l'orage
Qu'un ciel amer larguait, foudroyants et profus.

Pour la paix du petit, sèche vite ces larmes ;
Ces remords et soupirs, ce chagrin répandu,
Ô combien ils sont vains, combien ils nous alarment,
Peinent, en son repos, ce bout de choux perdu !

Ne vois-tu pas fleurir, autour de toi, la vie,
Répandre ses parfums, ces accents mordorés ?
Sois donc au rendez-vous, où l'ardeur te convie,
À jouir, à nouveau, des plaisirs ignorés.

Affligée par l'épreuve et tôt son cœur guéri,
Ton épouse flétrit au vent de ta tristesse ;
Va vite respirer ton souffle favori,
Retrouver auprès d'elle un rayon d'allégresse.


 
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   Anonyme   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir ! Ce poème ressemble à un message personnel... Perdre un enfant doit être l'épreuve la plus dramatique qui puisse arriver dans la vie d'un homme et à fortiori d'une femme... et je pense qu'il faut beaucoup de temps pour s'en sortir !
Ici c'est l'homme qui ne s'en remet pas au point de délaisser sa femme mais comment lui en vouloir ?
J'aime bien l'écriture à l'exception de "larguait" dans le second quatrain... Un bon poème sur un sujet délicat...

   Chene   
2/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour

Cette invitation à dépasser le drame vécu offre une lecture d'une bonne fluidité et d'une maîtrise de l'alexandrin néo-classique qui doit être soulignée.

Cependant, je m'interroge sur l'intention de l'auteur. Qu'attend-il d'un lecteur complètement étranger au drame évoqué par ce texte ?

Comment un lecteur peut-il percevoir l'émotion que peuvent ressentir l'auteur et celui à qui est destinée cette "invitation", quand les mots ne portent pas une émotion véritablement accessible à tout lecteur ?

Je reste au demeurant complètement extérieur au message de ce texte bien écrit mais sans relief émotionnel.

Désolé

Chene

   Garance   
6/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Des mots bien pesés pour dire le chagrin et la souffrance.
Le style néo-classique ne laisse pas entendre néanmoins l'appel au baume, le désir de jours meilleurs.
Je me suis arrêtée à "ton épouse flétrit". Se flétrit ?

   Anonyme   
6/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Dommage la forme, mais pour le reste, ce qui est dit, on ne peut que dire oui, après, un encouragement, on ne sait pas comment c'est reçu, mais celui-là a de la sincérité et j'aime bien.

   belaid63   
8/3/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
le thème est difficile à traiter, en effet comment convaincre quelqu'un qui a perdu un enfant de repenser à revivre. les deux premières strophes m'ont ému et ont touché fortement mon imaginaire. les trois dernières ne sont pas, pour moi, de la même qualité. l'invitation à la vie doit être suggérée, elle gagnerait alors en puissance. on ne peut pas parler de la vie qui refleurit à homme qui a perdu son enfant adoré. il faudra trouver autre chose pour convaincre.
j'ai aimé le deuxième vers que je trouve très fort.

   Anonyme   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai été touché par ce texte aux accents douloureux. La facture classique de l'écriture sert admirablement le propos par des vers où la musique affleure à tout moment. Merci pour ce beau moment de lecture.

   Anonyme   
24/3/2010
Bonjour Brisemarine

"Les plus désespérés sont les chants les plus beaux"
Vos alexandrins sont d'excellente facture et le ton de ce poème rappelle celui des grands romantiques: Musset, Hugo, Vigny.
Peut-être ces maîtres n'auraient-il pas utilisé l'expression "bout de chou" ? mais passons...

   pieralun   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Brisemarine,
Ton texte me laisse une impression mitigée, la lecture est fluide dans l'ensemble, hormis le 12eme et les quelques excès de ponctuation au 13eme essentiellement, les vers sont jolis dans l'ensemble et je n'ai trouvé qu'un seul problème de rime.
Alors quoi? Peut-être que les mots et certaines expressions s'avèrent trop proches du sens littéral dans un contexte poétique qui se veut lyrique; par exemple, si l'on met bout à bout:
- "Les flots de ta douleur, grossis d'âpres regrets,
Emportent de l'espoir la saveur et la flamme, " et
- "Si la mort le guettait dans le creux du virage, ou
- "Pour la paix du petit, sèche vite ces larmes ; l'inadéquation entre les 2 premiers vers et le 3 et 4 est flagrante. Il aurait fallu, pour exprimer 3 et 4, même si cela ne semble pas facile, trouver des mots plus choisis, des images plus évanescentes qui auraient permis d'avoir un style plus uniforme.
Pour en finir avec la critique, tu utilises trop de poncifs:
"Les flots de ta douleur", "En ravivant la plaie", "Sa faux t'a gracié"
"fleurir, autour de toi, la vie"....e.t.c
Pour être maintenant plus positif, l'ensemble coule assez bien, on trouve une bonne maîtrise du rythme, de la métrique, les sonorités des vers sont jolies, et le fond est évidement très émouvant.

   Anonyme   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je n'aime pas du tout. C'est grandiloquent, ça se veut proche des grandes envolées de certains poètes comme Musset ou Lamartine et au final c'est plat et fade.

"Les flots de ta douleur, grossis d'âpres regrets,
Emportent de l'espoir la saveur et la flamme,
Aveuglent la raison jusqu'aux replis secrets,
En ravivant la plaie de ce funeste drame."

Par exemple: douleur, funeste, saveur, flamme, drame...En une strophe je retrouve tous les poncifs du genre, toutes les figures habituelles. Alors sur l'ensemble du poème, vraiment non!

Et il y a au milieu cet incongru "Bout de chou".

   irisdenuit   
24/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Bonjour,


Un peu trop bonbon à mon goût ! Ce poème manque de toute évidence de réelles émotions ; comme si après la perte d'un enfant on pouvait voir fleurir la vie de la même façon auprès d'une épouse flétrit (expression sur laquelle j'accroche énormément).

Je reprends un peu le commentaire de Kaos, le poème se veut dans la lignée des classiques mais c'est ennuyant sans relief.

Désolée je n'adhère pas du tout au traitement de ce sujet si délicat.

Merci.


Iris

   Anonyme   
25/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Un texte pas des mieux ponctué à mon sens, la surabondance et la disparité nuisant à la musicalité. (toujours à mon avis)

L'expression me laisse froid.
On dirait (même si je ne préjuge en rien des intentions de l'auteur), qu'on cherche "à faire du..." (je ne sais quel poète romantique en l'occurrence)

Je ne saurai relever, tant il sont nombreux, tous les poncifs romantico pétiques qui parsèment ce texte.

Désolé.

   PostBlue   
30/3/2010
 a aimé ce texte 
Pas ↑
J'ai commencé ma lecture en pensant à L'INVITATION AU VOYAGE de Baudelaire (rien que lui), et je ne l'ai pas retrouvé (fatalement).

La lecture est en elle-même anecdotique ; comme l'a dit Kaos, ce sont "tous les poncifs du genre" retrouvés en quelques mots. En effet, je ne trouve pas cela original pour un sous.

C'est fade, plat, sans étincelle. Construit froidement, avec une certaine connaissance des mots et de la "technique" (je suis nul dès qu'il s'agit de quoique ce soit de classique, je dois me l'avouer), sans plus. Non, vraiment, rien qui dépasse, aucune aspérité.

Et oui, ce "bout de chou" en plein milieu corrompt totalement le champ lexical. C'en est presque ridicule.

Au plaisir.

   Anonyme   
1/4/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Plutôt en chansonnette qu'en poésie, cette invitation à la vie me semble à moi aussi un peu convenue, pleine de clichés et de vers qui ne m'interpellent pas.

Plutôt en chansonnette, parce qu'alors les rimes facillettes et les clichés passeraient un rien plus inaperçus... un poème qui manque non seulement d'originalité mais qui se veut ostensiblement dans l'excès de rimes entendues (orage, virage, regrets secrets, flamme drame... personne ne fait rimer flamme avec épigramme pourtant ça serait directement plus original un épigramme brulant d'une flamme incontrôlable, surtout s'il est d'agneau)

Donc navrée Brisemarine, je n'accepterai pas cette invitation, je préfère passer mon tour pour ton prochain opus, qui je l'espère me laissera un peu moins indifférente.

Bonne continuation.

   Anonyme   
10/4/2010
Ayant vécue la même épreuve, personnellement je me met à la place du recepteur de ce message et je ne peux adhérer à ce message, en moi monte au contraire une colère et non un ressenti d'apaisement. En fait tout dépend du temps écoulé pour pouvoir entendre quelque chose.


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