Je me demande toujours comment il est encore possible, de nos jour, d'écrire un poème avec le mot "zéphyr", mais soit, on est vraiment dans le domaine du rêve, de l'imagier enfantin, de l'histoire qu'on lit le soir aux petits dans un bel opuscule avec de fines illustrations aquarellées.
Amusant, les répertoires de vocables très broderie, cousette, ouvrage de dame un tantinet suranné, amusant également le traitement impressionniste de la couleur et de la lumière, on a le sentiment d'un peint sur le venteux motif très frais, très agréable.
Je tique un peu sur certaines rimes que je trouve un peu trop prévisibles ("air/doux concert, aurore/adore, jeux/yeux") mais c'est un poème sucré comme une barbe à papa qui se lit agréablement.
Ce n'est pas un genre que j'apprécie particulièrement (trop évanescent pour moi) mais j'avoue des surprises et lectures plutôt heureuses.
Merci à vous.

Un poème très aérien, très fluide, aux sonorités très doucesk, sur l'enfance et le rêve.

Je trouve tout de même que vous surchargez un peu de mots pour exprimer la douceur, le rêve, la légèreté. Un peu plus d'évocation et moins d'explicite, et le texte serait parfait.

Joli tableau présenté avec images et rythme tout en douceur et fraîcheur. De belles expressions aussi disséminées tout au long des vers de telle façon qu'il m'est difficile d'en sélectionner une. Ce poème se lit en un souffle qui nous rappelle l'insouciance de l'enfance.

Charmant tableau, poème à la fois fluide et dynamique, dont j'aime les images, les sonorités, le style et les expressions classiques à souhait ("arène de ses jeux", et vive le mot "zéphir"). Et quel plaisir que de se laisser aller à cette sérénité ! Un petit régal auquel j'applaudis.

Brisemarine, avec un tel pseudo, on ne peut qu'aimer les cerfs volants.

Frais, léger comme un "oiseau des lumières", ce poème mérite bien de figurer en bonne place sur un "cahier de poésie".
Le vers 8 apporte un surcroit de vivacité.
J'aime beaucoup le mot "zéphyr", très évocateur.

Merci pour ce moment de fraicheur et de poésie.

Pour honorer le thème le style devait être aérien : non pas léger il transcende le vaporeux.

Plane la douceur dans "J'ai vu l'enfant tisser de la voile du jour Un cerf-volant brodé aux rayons de l'aurore" (avec le tisser qui peut se hisser), "l'onde qui gazouille", "l'enfant danser au souffle du zéphyr", "aux couleurs des allures légères.", "l'oiseau des lumières.", "il voltige et parfume les airs".

Et " la fantastique étincelle" !

C'est beau, j'aime tout !

Pour quand nous étions si pesant au bout de la ficelle … Merci Brisemarine

Bonsoir Brisemarine ! Ce cerf-volant et cet enfant m'ont tout de suite fait penser au bouquin de Khaled Hosseiny, Les cerf-volants de Kaboul... Un très bon bouquin tout comme votre poème enchanteur, aérien avec de très beaux vers dont j'ai noté celui-ci parmi bien d'autres :
J'ai vu l'enfant danser au souffle du zéphyr...
Un très joli cadeau de fin d'année pour ce qui me concerne. Merci !

Sur le détail, j'ai bien aimé l'emploi du mot "onde" (mot généralement réservé à la mer) pour la description ondulatoire des mouvements du cerf-volant. En suivant, j'ai trouvé l'expression "que son âme adore" un peu forcée.
Le parallèle champ/arène ne me parait pas bien juste. Arène évoque pour moi un espace clos (et sablonneux dans sa définition), alors que le champ n'est ni l'un ni l'autre. J'ai buté au vers 10 sur l'expression "aux couleurs des". N'est-ce pas "aux couleurs de"? Enfin je signale la répétition de "doigts" à quatre vers d'écart (11-14).
Je m'excuse tant ces remarques peuvent sembler pointilleuses.
D'un autre côté, j'ai bien aimé l'idée de faire parler le ciel et l'horizon, ainsi que celle de "parfumer les airs".
Pour l'ensemble, et bien que j'apprécie ce genre de poésie, je dois dire que je n"ai pas trouvé de thème, et donc de sens profond.
Le tableau en lui-même est très poétique et suffit peut-être à combler cette absence.

Bonjour Brisemarine,

C'est un poème assez joli, aérien, avec un ton très doux, même si je n'avais pas aimé dans la première strophe ce "que son âme adore" qui semble un peu forcé.

Par contre j'ai beaucoup aimé:
"Le rêve au bout des doigts, le cœur soûl de plaisir
Il boit le mouvement de l'oiseau des lumières"

Au plaisir de vous relire.

Vos vers glissent et coulent fort agréablement. Et pourtant, je n'ai pas accroché, trouvant peu de force au texte qui me semble trop rose et angélique.