Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie néo-classique
Brisemarine : La valse des mots
 Publié le 29/10/11  -  6 commentaires  -  1042 caractères  -  250 lectures    Autres textes du même auteur

Pas viennoise.


La valse des mots



Du fond de l’écritoire émerge la cadence,
Laissant fuser les mots tapis dans le silence.
Comme des flots mouvant en arpèges vibrants,
Ils viennent se bercer sur des airs fulgurants.

C’est la danse des mots à l’encre renaissante.
L’ivresse d’un écrit, l’envie incandescente,
Aux quatre vents des sens sèment l’étonnement,
Les plaisirs inédits, attendus follement.

Et les consonnes au chaud dans l'alcôve du rêve
S’abandonnent au remous de l’onde qui se lève.
D’un élan effréné, complice de l’instant,
Elles pivotent aux sons de l’appel froufroutant.

Dans les bras pétulants des voyelles valseuses,
Elles vont parfumer de leurs fougues berceuses
Les verbes et adjectifs qui se plaisent à leur tour
À livrer leurs accords et leur voix de velours.

Impénitents danseurs, les mots vêtus de joie
Regagnent le sofa où le bonheur verdoie.
Les yeux à demi clos, portés par le plaisir,
Ils savourent l’instant trempé dans l’élixir.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
11/10/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour ! A peu de chose près, les vers 9 et 12 et leurs 13 syllabes facilement modifiables, ce texte aurait pû être présenté en classique car de toute évidence son auteur maîtrise parfaitement la prosodie. Cela dit, je n'ai rien contre le contemporain et je trouve ce poème très séduisant même si ce thème a été mille fois rebattu...
Une valse de mots et de beaux alexandrins qui ne peut laisser le lecteur insensible... Merci pour cette beauté partagée.

   pieralun   
29/10/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a de la musique dans ce texte: la valse sans aucun doute. c'est un bon point, en revanche, le fond , l'emploi des mots et des images, sont grandiloquents. Il y a une recherche de la poésie pour la poésie, du lyrisme à tout prix, qui finissent par rendre le texte pénible au fur et à mesure.

   Lunastrelle   
24/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dommage que les deux premiers quatrains n'aient que peu de variété (c'est toujours une rime avec le son "an"). Du coup, c'est un peu pesant...
Ma lecture fut agréable sinon; J'ai plus accroché sur la fin, le rythme et le lyrisme semblent plus naturels. La valse des mots a fait son effet.

   brabant   
29/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Brisemarine,


Pourquoi "Pas viennoise" ? Pourquoi ce pauvre exergue pour faire un jeu de "mots". Les valses de Vienne sont au contraire les valses les plus. J'eusse mis 'Viennoise' en incipit... et parodié le titre de l'une d'entre elles.

Si elle ne comporte pas d'imprévus, cette danse en cadence emporte la tête autant qu'elle entraîne les pieds dans une ronde folle.

Votre valse m'a charmé. J'ai tenté de savoir qui des consonnes et des voyelles sont les cavalières ou bien les cavaliers. Mais cette "valse des mots" m'a trop noyé la tête. Permettez-moi donc de m'asseoir, étourdi et comblé.

- le premier quatrain est fulgurant
- puis je n'aime pas "renaissante"
- ni "pivotent"
- le quatrième quatrain fait bal populaire
- mais le cinquième me réenchante

Belle performance dont, par paresse, je n'ai pas souligné les beaux vers. C'est que j'ai surtout valsé et pas trop rapporté.


Dites-moi pour conclure : les consonnes sont femmes - non ? - tellement plus variées et imaginatives que ces pauvres voyelles qui n'ont pour elles que leur éclat...

   Charivari   
29/10/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est bien écrit,l mais hélas je n'ai ressenti que très peu d'émotions et j'ai trouvé le thème très convenu.

Je trouve que la forme, des alexandrins sagement alignés, n'est pas la meilleure pour parler de valse. Des énnéas, ce serait mieux pour retranscrire le rythme ternaire, et puis des ruptures de rythme, des renvois, des anaphores, des refrains...

Au niveau du lexique et des figures de style, je pense qu'il y avait mieux, aussi : trouver des mots qui pianotent, des sons qui nous font penser au frottis de l'archer sur le violon, des coups de cymbales sur les hémistiches...

Les sonorités sont plutôt jolies, à quelques exceptions près, la métrique est bonne mis à part le septième vers (13 syllabes), mais cela manque beaucoup d'originalité pour moi, et il y a un espèce de lyrisme forcé qui ne me plait pas beaucoup, et un message esthétisant qui n'est pas non plus trop ma tasse de thé. Une autre fois, sans doute

   Lagomys   
18/12/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vos poèmes sont emplis d'une grande douceur et inspirent la sérénité, celui-ci nous offre, en plus, sa suave musicalité.

On flâne sur les mots, puis on se laisse danser au fil des vers sur les trois temps qui finissent par s'imposer à la lecture.

Le vocabulaire s'efforce de se soumettre au thème: un beau travail visant optimalisation, avec bonheur puisqu'on ne sort jamais de la ronde.

J'aime beaucoup "… les mots tapis dans le silence.", " Comme des flots mouvant en arpèges vibrants,", " dans l'alcôve du rêve", "Impénitents danseurs, les mots vêtus de joie".

Onduleux poème, on y valse jusqu'à point d'orgue.


Oniris Copyright © 2007-2023