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Marite
9/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Belle description de la liberté du coeur et de l'esprit. Cette poésie m'amène à une question : faut-il absolument avoir subi " l’épais brouillard," " les nuits des regrets" et " les miroirs embués de secrets." pour savourer pleinement cette liberté ? N'y a-t-il pas d'autres chemins ?
Bon, cela dit, rien n'a perturbé le rythme ma lecture. J'ai particulièrement aimé ces deux vers : " Comme une voile au vent rêvant de nouveaux ports, Léger vogue son être épris d'indépendance. ... " |
Anonyme
17/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Beaucoup de lyrisme pour cette ode à la liberté (dont on subodore qu'elle doit s'appliquer à un cas particulier de l'actualité).
Bonne idée alors de mettre un sujet féminin pour, disons, "allégoriser" le (ou les ?) "rebelle". Rien de bien percutant par contre, même si certaines images sont bonnes, on retrouve quelques clichés du thème. J'ai un faible pour l'avant-dernière strophe où l'allitération en "v" porte le rêve, et je trouve très intéressant le "chemin dessiné", à la fois visuel et fatal pour sa paronymie avec "destiné", bien que le choix de "avancer" dans la tournure "avancer jusqu'au bout" me paraisse peu judicieux. |
Pimpette
17/6/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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J'aime beaucoup!
On suit au fur et à mesure du poème, avec le rythme et les images qui conviennent, une vie qui vient de se libérer et qui s'ouvre largement sur un avenir reconquis... Les images sont simples et efficaces§§§'La porte du présent s'ouvre sur le possible'... et la dernière strophhe couronne le tout en beauté! Un texte limpide qui comble le lecteur, un beau sujet, une belle réalisation prosodique, le tout bie aéré! CHouettos! |
Miguel
17/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'expression "épanche l'indicible" ne me paraît ni très heureuse ni très claire, et le vers 10 serait rythmiquement plus correct avec "Se fardent d'arc-en-ciel". Mais ce poème est animé d'un souffle puissant qu'augmente encore la belle exclamation de la fin (toutefois n'y aurait-il pas moyen de trouver un terme plus fort que "dessiné" ?). Il y a de beaux vers, inspirés, fluides et mélodieux ; la forme rejoint le sens, et cet envol est ressenti dans chaque strophe. On souhaite à l'héroïne de voler haut et loin.
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brabant
6/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Brisemarine,
J'ai une curieuse impression à la lecture de ce texte qui me fait penser à la fois à "Orgueil et préjugés", à "L'amant de Lady Chatterley" et qui m'a un petit air de libertinage assez suranné. S'agit-il d'ailleurs d'une héroïne particulière d'un roman particulier ? Ou d'une auteure qui évoque un personnage à la troisième personne ? De l'auteure elle-même qui se mettrait en scène ou son fantasme ? De quoi l'héroïne se libère-t-elle ici ? D'un mari ? De sa famille ? Des conventions ? Un charmant concert est ouvert... Oserais-je dire cependant que trop de métaphores tue la métaphore et, qu'à partir de là, ce texte très féminin m'apparaît peut-être excessivement précieux, limite (j'espère que vous me pardonnerez) mièvre, rose bonbon. lol. "... palais de cristal... élixir de victoire... ciel fleuri... nuit des regrets... bleu de délivrance... coulée de feu..." Et ce "chemin" final, s'il est ouvert, peut-il être "dessiné" ? Trop vaporeux AMHA. Bien que virtuose dans le registre traité, l'optique envisagée... |
Lunar-K
6/7/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Brisemarine,
Joli poème sur la libération, plutôt que la liberté, tentant ainsi, parfois avec succès, de jouer sur le contraste inhérent au passage : du palais de cristal à l'envol, de l'épais brouillard au ciel fleuri, des nuits de regrets à l'arc-en-ciel... Partout comme une ouverture, sur le monde, le présent et les possibles. Sortie de chrysalide. Car c'est l'image qui m'a trotté en tête dès le premier vers. Papillon éphémère brisant son palais de cristal pour ouvrir la porte du présent, et vivre pleinement tout ce qu'il pourra trouver derrière. Je ne sais si c'est bien la métaphore que vous aviez en tête au moment d'écrire ce texte, car elle a le bon goût de rester, sinon inexistante, du moins totalement implicite et discrète. Il n'empêche que ça s'y prête plutôt bien selon moi. Sans doute est-ce cela aussi qui parvient à sortir ce poème du risque important lié à la banalité du thème. A quoi bon chanter la liberté seule ? On ne la comprend jamais qu'en saisissant cet instant critique, instant de fuite ou de passage qui en permet l'effectuation : libération plutôt que liberté. Thème donc plutôt commun, mais dont le point de vue légèrement décalé vers l'avant (ou l'arrière, c'est selon) permet précisément à l'originalité de s'installer quelque peu, sans plus néanmoins. C'est évidemment toujours beaucoup plus intéressant. Je regrette néanmoins dans l'expression quelques tournures mal fichues, trop plates ou même ambiguës pour certaines. Ainsi, je n'aime pas (trop ou pas du tout) : "l'esprit euphorisé", "son âme de rebelle", "les nuits des regrets" (pourquoi pas "de regrets" ?), l'inversion dans "Léger vogue son être"... Mais si je suis assez sceptique vis à vis de ces quelques tournures ou images, c'est pour des raisons strictement esthétiques. Ce qui n'est pas le cas par rapport au tout dernier vers : "Avancer jusqu’au bout du chemin dessiné !". Dit comme ça, j'ai l'impression que d'un coup le palais de cristal se redresse. Comme si la libération avait consisté à s'enlever les menottes mais pour quand même suivre le chemin tracé a priori... Je doute que ce soit vraiment votre propos. N'aurait-il dès lors pas fallu quelque chose comme : "Avancer jusqu'au bout du chemin à dessiner". Car le chemin reste à faire, il me semble. Ce que ne rend pas bien ce dernier vers, du moins pas en l'état... De bonnes choses dans ce poème, mais une expression qui reste malheureusement parfois en-deçà de son sujet je trouve. C'est dommage. Bonne continuation ! |
Anonyme
6/7/2012
a aimé ce texte
Un peu
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La langue n'est pas mal et de toute façon l'exercice de versification est difficile. Mais le choix du monothématisme confine au surplace et à la reformulation de l'expression d'une délivrance, trop abstraite, dont la poétesse ne dit mot de la conquête, et qui reste au seuil de sa consommation. J'attendais d'avantage d'information sur le jadis, le naguère, le bientôt et l'avenir.
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Anonyme
6/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Cette allégorie de la Liberté me semble refléter bien peu d'ambition de sa part.
Tout ça pour ça? J'en connais qui feraient autre chose de leur liberté retrouvée. Fuir un palais, un épais brouillard, des nuits de regrets, briser des miroirs embués de secrets...Tant mieux, c'est le point de départ. Et on fait quoi de tout ça? Elle est où la réponse du poète? C'est que moi j'attends que le poète me fasse découvrir des nouveaux mondes, pas celui qu'il a envie de quitter, et que je connais aussi biien que lui. Je sens que vous allez profiter de cette liberté pour faire un tas de choses. Lesquelles? Si un jour vous vous sentez de nous le dire...Vous êtes libre maintenant. Du coup, comme il n'y a pas d'idéal exprimé, les nouveaux horizons sont encore plus ennuyeux que les anciens. Q'est-ce que j'irais faire de ma liberté " au clair d'un ciel fleuri " ? Pourquoi j'irais voguer léger vers de nouveaux ports? C'est ça mon ambition, juste changer d'air? Je préfère feuilleter un catalogue de vacances. Ce qui m'intéresse c'est vos tripes, pas votre Kodak jetable. La liberté, ce sont " les grèves ourlées du bleu de délivrance " ? Le soleil, la mer, les p'tites pépées? En plus elle a un chemin tout dessiné, votre liberté. Je parie qu'il est droit. Dommage, car le style assez fluide mérite d'autres mots pour l'accompagner. Le prochain, peut-être? Cordialement Ludi EDIT : à la lecture de votre texte précédent (Adieu), il est évident que si celui-ci se réfère aux mêmes évènements, le mot de Liberté prend un sens plus particulier. N'étant pas prévenu de ce contexte précis, j'ai commenté ce texte comme si je ne savais rien de l'auteur. Peut-être auriez-vous pu donner quelques pistes en incise. Il est évident que la simple liberté s'apprécie autrement lorsqu'on en a été privé. Je vous souhaite en tous cas de la trouver. Je laisse mon commentaire tel quel, pour bien montrer comment une absence de contexte entraîne des commentaires décalés. |