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Lulu
15/9/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
dans le premier poème, j'ai été gênée par la tournure familière de ce vers : "Les orteils s'en balancent de toucher terre". Pourquoi "s'en balancent" et pas "se moquent", par exemple ? Cela gâche le texte inutilement. Dans le second poème, je suis étonnée par ce "Rien d'extraordinaire.", mais peut-être que le locuteur est un familier des lieux et que les dunes ne l'émerveillent pas ? On s'attend à un poète ému, d'où mon étonnement. Je ne comprends pas "Trois milliards de gifles". Sans doute est-ce à prendre au second degré, mais même de cette façon, je ne vois pas ce que vous avez voulu signifier. Dans le passage suivant, je ne comprends pas franchement les retours à la ligne : "Les fourmis te chantent à l'oreille des messages inoubliables nous sommes pareilles disent-elles foule la poussière comme si c'était la dernière." Si c'est parce que vous avez commencé votre poème avec des vers courts, cela ne le justifie pas. C'est trop haché, surtout au niveau des quatre premiers vers "Les fourmis / te chantent à l'oreille / des messages / inoubliables". Le rythme ne va pas du tout. Il ne faut pas hésiter à écrire des vers plus longs au milieu de vers plus courts. Ce qui importe, c'est le rythme d'ensemble. Je n'aime pas du tout la dernière strophe. Le côté explicatif me dérange "Embrassons la montagne / CAR notre cœur est capable d'aimer". C'est trop lourd. De surcroît, vous ajoutez ce qui relève d'une évidence "l'humanité entière". Dans cette dernière strophe, j'apprécie seulement "Les ronces ont déserté nos poumons / et le brouillard s'éclipse". Ici, vous n'hésitez pas à jouer avec le rythme et l'image vous appartient. En somme, j'ai le sentiment d'avoir lu quatre poèmes, effectivement. Quatre textes différents dans leur contenu. Je les trouve tous les quatre perfectibles. |
Proseuse
22/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un très beau poème décalé et un peu surréaliste comme je les aime !
j' aime beaucoup ( entre autres) -" la paix germe à la racine retiens-la" j' aime aussi les premiers vers et encore ..le passage des fourmis .. fouleuses de poussière ! enfin , j' aime bien tout ! :-) merci pour ce beau moment de poésie |
Lariviere
25/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai vraiment aimé l'atmosphère de ce texte assez fluide malgré les apparences et cette respiration presque en pause, au niveau du rythme. Le fond est très bon, très évocateur... Et la forme sert parfaitement le fond... Personnellement, je me demande s'il ne serait pas possible d'inverser l'ordre entre l'avant dernière strophe et la dernière pour finir sur ce magnifique : "foule la poussière/comme si c'était la dernière"... En tous cas, un beau texte qui procure de très bonnes sensations de lecture... Je remercie l'auteur et je lui souhaite une bonne continuation ! |
Anonyme
5/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'ai été un peu dérouté à la première lecture de ces 4 poèmes, surtout par la mise en forme qui n'est pas fluide, ni très chantante.
Mais en relisant j'ai fini par trouver une sorte de rythme qui m'a, sinon plu, du moins embarqué. J'ai un faible pour le troisième, et le second, le dernier étant pour moi beaucoup plus faible et lourd, presqu'à la limite du cliché: "des branches flamboyantes. Marchons pieds nus sur la terre nourricière." par exemple attention à: "Pendant que les champs brûlent," j'ai l'impression d'écouter Niagara... Dans l'ensemble un travail très correct, mais irrégulier qui gagnerait peut être à être harmonisé. |
mina
5/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un peu mitigée ... j'ai été plus charmée par le dernier poème qui me paraît plus evocateur que les 3 premiers. En fait je le verrai bien comme premiere strophe d'un autre poème .
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leni
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Brume
J'ai été surpris à la première lecture et ensuite j'ai lu quatre parties distingues 1les tempes sont fatiguées les orteils s'en balancent... 2la dune ondule Rien d'extraordinaire 3les fourmis te chantent des messages inoubliables 4marchons pieds nus C'est un style clair cool J'ai beaucoup ai me Salut cordial LENI |
Alcirion
5/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Brume,
Les images sont vraiment réussies et originales, tu les formules à distance, comme un commentaire métaphysique : ça m'a plu. Pour le reste il y a quelques facilités que tu aurais pu éviter : "la dune ondule" c'est juste pas possible :) ! Bref, un ton un peu sybillin mais finalement assez accessible, une lecture agréable. |
Anonyme
5/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dans ces " quatre petites vies " je retrouve cette écriture impressionniste que j'avais appréciée dans votre précédent poème " Un oiseau dans la tête ". Des images bien trouvées parfois un peu difficile à appréhender comme " Trois milliards de grains de sable
trois milliards de gifles… " J'ai bien aimé " La dune ondule, courbes défaites modelées par la brise… " Ma préférence va au troisème volet. Une agréable lecture encore. |
Pouet
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bjr,
Un poème où la nature est bien présente, tournée de manière originale. Le premier, pourquoi pas un incendie, un incendie de poulailler même avec "Des plumes cramoisies tombent à verse." ;) Du coup on s'étonne que les orteils (je note d'ailleurs que vous parliez aussi de pieds dans votre précédent poème) s'en balancent de toucher terre... C'est trop chaud! Et qu'ils ne soient pas plus pressés de fuir cette catastropheeeeee!!!!! Le deuxième, le désert, la contemplation d'un paysage aride et grandiose (d'où "les gifles"). Le temps s'arrête. On est toujours dans la chaleur... Quant au "rien d'extraordinaire", pour moi, il est ironique. Le troisième, c'est le songe d'un enfant qui arrête son geste, non il ne tuera pas ces fourmis avec son pistolet à eau... Elles sont comme lui, il s'en rend compte, juste à temps. Le quatrième, les retrouvailles d'amoureux, qui s'aiment à nouveau et qui, pourquoi pas, auraient grignoté un champignon hallucinogène... Du coup un grand élan d'amour universel. En on termine encore par des pieds nom di diou!!! Dites-moi vous ne seriez pas une cousine de Georges Tron? :))) Voilà ce que j'ai voulu voir aujourd'hui, peut-être que si je relis demain j'y verrai autre chose. En tout cas j'ai beaucoup aimé vos mots, ils laissent la place à l'interprétation et j'aime bien ça. Cordialement |
MissNeko
5/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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À la deuxième lecture j ai apprécié les images surréalistes et la plume légère.
Coup de cœur : Des plumes cramoisies tombent à verse. Pendant que les champs brûlent, les pensées titubent dans les méandres des tempes fatiguées. |
Brume
14/10/2016
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Anonyme
14/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tout est bon à prendre ici, dès lors qu'il s'agisse - d'ailleurs - et surtout d'y être...
Faut-il chercher des liens entre ces 4 poèmes ? Un mot me vient : Évolution Une catastrophe, une traversée du désert, le fameux - Carpe Diem, et enfin l'illumination. Il y a quelque chose de New Age dans ce poème mais pas dans le mauvais sens du terme et ça me plait bien comme ça. |
Lylah
17/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poésie Zen ? ! C'est du moins ainsi que je l'ai perçue... le ton, les images, tout semble inviter à la méditation sereine pour "humer la lenteur des choses".
Un plus pour le troisième qui, pour moi, est le plus abouti de ces quatre "mini-voyages" en suspension dans l'espace-temps ! |
Evitanteanonym
26/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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MAGNIFIQUE!!! C'est d'une telle sensibilité. Extrêmement bien décrit, extrêmement bien écrit. J'arrive à visualiser ce paysage en feu, à m'envoler avec ses orteils qui défient la gravité. Je deviens comptable et ses milliards de grains de sable ne sont plus un défi à compter. J'entends le chant des fourmis et ressens l'énergie de cette terre...à nouveau nourricière. Merci encore. Au plaisir de vous lire. Evitanteanonym.
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Anonyme
17/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Tout à fait de l'avis de Larivière, cette petite inversion sacraliserait ce très émouvant texte. Mais l'émotion prime et les orteils s'en balancent humant la lenteur des choses. Promenade en mots élégants sans céder au vulgaire si répandu. Merci Brume !
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Eki
14/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ici, je veux croire à la force généreuse de la poésie, à la couleur des mots, aux rencontres éphémères sur la mer de brume .
C'est beau tout simplement ! Eki écoute |