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Poésie libre
Brume : Un oiseau dans la tête
 Publié le 11/09/16  -  19 commentaires  -  541 caractères  -  510 lectures    Autres textes du même auteur

Même le poisson qui vit dans l'eau a toujours soif.
Proverbe africain


Un oiseau dans la tête



Des gouttes au bout des doigts
naviguent dans la brise
pour périr,
loin des yeux qui les toisent.

Les pieds dans l'eau
s'offrent au supplice des cailloux,
flânent sans frémir.

Dans l'ombre,
l'haleine du saule
comble la solitude.

Bientôt la peau sera papillon,
pour l'instant
une coccinelle sur la cheville.

L'iris est ailleurs,
le silence l'a emporté
dans les nuages.

Métamorphose,
l'herbivore
dévore la libido.


 
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   Raoul   
1/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bjr.
J'aime beaucoup ces dits en forme de non dit : des messages doux, d'où d'ailleurs?.. D'ailleurs?
Ces pensées - ou visions, comme on voudra… - encore à l'état de brouet et pourtant extraordinairement précises, mieux que des haïku, ça parle directement de -au - sensible.
Débarrassées de la grammaire et du faire joli, par un vocabulaire dépouillé d'artifices, ces visions nous chuchotent à l'oreille combien le minuscule… jusqu'à la fin, déroutante, ruminante ! :-)
Superbe lecture.

   bolderire   
3/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour, un poème curieusement plein d'érotisme bucolique...un brin contemplatif, métaphorique. Puis amusant sur sa fin, (faim).
Bravo!

   Anonyme   
11/9/2016
C’est mignon comme tout et plein d’érotisme jusqu’à la chute. Ah ! Pauvres dames des champs, elles n’ont pas conscience de ce que leur gâche une nature vouée à la survie de l’espèce.

   Robot   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un oiseau dans la tête qui semble avoir suggéré ces images en faux haïku d'une simplicité agréable à découvrir.

   MissNeko   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème délicatement érotique et suave. Un petit air d' haïku.
Bravo !

   Proseuse   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Comme une cascade de mots et tout ses p'tits frissons !
Merci pour le partage

   Anonyme   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un tableau aux images légères, un style aéré ; une poésie agréable à lire.
"Les pieds dans l'eau
s'offrent au supplice des cailloux " j'aime particulèrement celle-ci.

   Anonyme   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
J'ai trouvé votre poème très mièvre, ou trop enfantin.
Je dirai enfantin, pour ne point vous offenser, bien que mièvre veut dire à quelque chose près la même chose.
Les images qui se dégage de votre poème, se noie dans l'écran, sans que j'arrive à leur trouver, ne serait-ce qu'une once d'intérêt.
Si le poisson a soif, le votre en tous cas s'est noyé.
Désolé de ne pas avoir accroché.

   Anonyme   
12/9/2016
Commentaire modéré

   widjet   
11/9/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Pas compris grand chose, hormis qu'il est peut-être question de tristesse (larmes des yeux, de la mer, des arbres - la saule...), de mue ou de liberté (la peau papillon, l'oiseau dans la tête).

Désolé, rien ressenti du particulier et rien vu de particulièrement érotique ou même sensuel.

W

   Lulu   
12/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Brume,

par le titre, je comprends, au-delà du texte, que vous êtes habitée par la poésie, et je trouve cela charmant.

Concernant le poème, j'ai diversement apprécié les différents passages. En fait, j'ai eu un peu de mal à appréhender la première strophe à la première lecture, la trouvant peu fluide, contrairement à la suite où les images apparaissent plus simplement. Par ailleurs, au-delà de son manque de fluidité, je la trouve moins belle, du fait de sa complexité et de sa composition. Ce doit être du fait du pronom "les", dont je me suis demandé à quoi il renvoyait... aux gouttes ? aux doigts ? Si c'est assez clair en relecture, ma première appréhension de ce passage n'a pas été aisée.

Ensuite, ce que j'aime moins aussi, c'est la dernière strophe que je ne comprends que peu. Le mot "libido", ici, m'a surprise. Je l'ai trouvé inattendu, étrange et peu poétique.

Mais, toutes les autres strophes contenues entre ces deux strophes d'ouverture et de fermeture, m'enchantent. Elles ont un côté "haïku" qui me plait du fait qu'elles se présentent sous la forme brève de tercets courts et que les images expriment une belle sensibilité. Je les trouve très suggestives, comme j'aime que ça le soit en poésie.

Ma strophe préférée est la suivante :
"Les pieds dans l'eau
s'offrent au supplice des cailloux,
flânent sans frémir"
C'est à mon sens vraiment très beau ; ou encore celle-ci :
"Bientôt la peau sera papillon,
pour l'instant
une coccinelle sur la cheville."
Je trouve que vous n'en faites pas trop dans le sens où vos descriptions, concises, apportent l'essentiel.

Bonne continuation.

   Curwwod   
12/9/2016
Un texte joliment écrit qui suggère bien plus qu'il ne dit en empruntant des détours pleins de charme. L'érotisme qui soutend ce poème laisse le soin à l'imaginaire de créer des images simples et troublantes.
C'est un joli travail sur la suggestion, le non-dit éloquent.

   FABIO   
12/9/2016
Désolé je suis perdu, c'est bien écrit mais ce texte peut emprunter tellement de chemins de part son écriture subtile, que je me suis assis sous le saule et attends toujours que la coccinelle me guide.

j’espère connaitre un jour le sens que vous avez voulu lui donner.

bien a vous

   Pussicat   
15/9/2016
Je lis "érotisme bucolique."
Quelques images sembleraient porter le lecteur vers ce chemin délicieusement coquin...
Pour ma part, je lis six strophes naturalistes, dont la 1e, avec ce dernier vers, ce "toisent" final insupportable...
Je ne sais pourquoi les auteurs utilisent ce verbe à outrance, verbe qui n'a rien de poétique... il m'évoque le regard du maton.

"érotisme bucolique.".... je cherche encore.
à bientôt de te lire

   Pouet   
15/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

J'aime beaucoup, déjà, le proverbe africain que vous mettez en présentation. Moi je connaissais: "Comme un poisson dans l'eau qui meurt de soif" qui est sensiblement pareil.

Ce texte surréaliste en diable me parle bien.

Je trouve toutefois que le "supplice des cailloux" est un poil exagéré, ou bien vous avez les pieds très sensible... :)

Pas évident de se faire une idée de ce qu'avait l'auteur dans la tête en écrivant ces vers. Personnellement cela ne me dérange pas de ne pas avoir du "sens servi sur un plateau".

On pense à une "pré-étreinte" au bord de l'eau. Ou pas.

Au plaisir.

   Sodapop   
16/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup la façon dont est écrit ce poème où, le surréalisme domine. L'importance de la poésie se trouve, pour moi, dans les interprétations que peuvent nous offrir les rêves. Ici, tout est subtil, et on s'abandonne à l'onirisme de l'auteur. Ce rêve, il est le seul a en avoir les clés... Merci

   Myndie   
16/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Brume,

J'aime beaucoup ce poème parce qu'il est frais, qu'il vit, qu'il exprime, comme cela a été souligné, les sentiments de l'instant à la manière des haïkus, qu'il semble né de « l'ici et maintenant » et de toutes ces petites choses qui portent l'âme et gonflent le cœur d'amour pour la nature.

D'un coup de pinceau vif, chacune de tes phrases brosse un petit tableau rempli d'émotions. C'est ce qui me plaît, ce mélange délicatement et harmonieusement dosé d'images et de musicalité.

C'est visuel à souhait, c'est beau à lire, à dire, à ressentir : la dernière strophe est une apothéose, comme un bouquet final où s'exprime la sensualité en latence dans tout le poème.
Merci de m'avoir offert cette jolie collection d'instants .

myndie

   Anonyme   
16/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème étrange dont je ne sais trop quoi penser en fait mais qui a de toute façon quelque chose d'attirant.
Étrange aussi après lecture des commentaires, cet entêtement à y voir une quelconque sensualité; moi je n'y ai vu que du feu. Je dois être d'une grande naïveté ^^
Non, je voyais plus un instant bucolique et sans arrière-pensées. Juste un "instant nu"de quelqu'un(e) qui s'offre un bain de pieds dans une rivière ou étang peut-être et qui se prend à rêvasser.
Il y a quelque chose de méditatif dans ce poème.
D'ailleurs, j'aime particulièrement ce qui pourraient être de merveilleux haïkus :

"Dans l'ombre,
l'haleine du saule
comble la solitude."

"L'iris est ailleurs,
le silence l'a emporté
dans les nuages."

Cette notion de libido à la fin me laisse ceci dit perplexe.

   Brume   
2/10/2016

   Anonyme   
4/9/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une chrysalide verte qui dévore l'herbe,
qui fait fi de la rose rouge sang
la porte du paradis, un œil
une goutte bleue-vert

bien amicalement

(Jano ne supprimez pas ce com svp
c''est sans vers et
ce n'est pas une œuvre
c'est juste un ressentiment, merci)


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