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Poésie libre
BrunoGaia : Automne I
 Publié le 21/12/15  -  4 commentaires  -  934 caractères  -  126 lectures    Autres textes du même auteur

Ce texte est le premier de la série "Automne" de ma collection "Translucide – les poèmes de b".


Automne I



Tu m’as pris le cœur, encore
Tu l’as serré entre les doigts roux de tes feuilles mortes
Les ongles crochus de tes branches déplumées
Tu l’as brûlé, mon pauvre cœur, à la lumière blafarde d’un soleil rasant
Presque un crépuscule, mais pas tout à fait, le long d’un boulevard
Entre deux nuages paresseux, malgré le vent déjà vif
Saisi au cou, à la nuque, j’ai senti ma tête être plongée par ton étreinte
Dans des passés amers et d’autres plus doux mélangés
Les larmes des adieux et le miel des émois
L’innocence d’un baiser, l’insolence d’une caresse ou l’angoisse d’une lettre
Il n’y a pas de jour des morts en vérité, mais toute une saison
Des jours et des jours pour se recouvrir l’âme des lambeaux du passé
Avant de la plonger, nue mais couverte désormais de ses mues
Dans l’implacable présent
La morsure de l’hiver.


Automne I

b


 
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   Anonyme   
9/12/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La mélancolie de l'"Automne" est bien là, ce qui rend ce texte émouvant, mais pour autant je ne me suis pas sentie transportée plus que cela, certains mots utilisés sont du déjà lus, c'est ce qui me gêne un peu, tels que :

- feuilles mortes
- branches déplumées
- la lumière blafarde
- le miel des émois
- l'âme des lambeaux du passé

Une petite touche "d'originalité" aurait été la bienvenue, et aurait donné à ce texte plus d'ampleur.

   Anonyme   
21/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé ce poème pour l'atmosphère automnale qu'il dégage. Un vers m'a particulièrement frappé : "Il n’y a pas de jour des morts en vérité, mais toute une saison". Je suis d'accord, d'accord pour dire que tous ces jours d'automne sont "morts", à l'image de ces arbres dénudés offerts aux intempéries.

De très belles images, donc, riches et subtiles, sagement évocatrices.

Wall-E

   Anonyme   
22/12/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour BrunoGaia,

Il était temps de proposer ce texte, l'automne s'achève...et l'hiver est là. Boutade, même s'il est vrai que j'apprécie davantage les textes sur les saisons, lorsqu'ils sont présentés dans ladite-saison.

Donc, dans votre poème, j'ai aimé, cette incertitude quant à cet "Automne" suivi de cet "hiver mordant".
On peut imaginer que ce soit la saison réellement, mais aussi, l'âge ou même un amour. j'avoue que j'ai aimé ce flou.

Cependant, deux vers m'ont particulièrement déplu :
"Saisi au cou, à la nuque, j’ai senti ma tête être plongée par ton étreinte
Dans des passés amers et d’autres plus doux mélangés"
Allitération et assonances qui même volontaires pour faire ressentir le malaise heurtent trop le rythme on imagine mal une tête "plongée par", tandis que le choix de la place des mots dans "d’autres plus doux mélangés" ne me semble guère plus harmonieux : sans doute ce mot "mélangés" que je trouve disgracieux et maladroit.

Globalement, votre poème ne laisse pas indifférent. J'ai apprécié l'imprécision, l'hésitation du narrateur à trouver le bon terme :
"Presque un crépuscule, mais pas tout à fait".
On ressent une recherche sur le sens et le son dans ce texte.

Merci.

   Pouet   
22/12/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Je ne suis pas convaincu par cette évocation de l'automne.

J'y trouve pour ma part trop de clichés, d'expressions toutes faites à l'instar de "feuilles mortes", "lumière blafarde", "soleil rasant", "vent vif", "larmes des adieux", "angoisse d'une lettre" etc etc ...

Pourtant l'entame me plaisait assez avec ce "Tu m'as pris le cœur,encore" qui, à défaut d'être original me convenait comme début de poème.

Je regrette aussi les répétitions de" cœur" et "morts/mortes", évitables à mon sens pour un texte court.

En résumé votre poème m'a semblé manquer cruellement d'originalité, d'images fortes. Je n'y pas été sensible.

Subjectivement votre.


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