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StayinOliv
14/3/2016
a aimé ce texte
Pas
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Je n'ai pas compris votre poème ? Est-ce une histoire d'aventure ? Dans ce cas il aurait peut être été plus judicieux d'en faire une nouvelle et de le classer dans cette catégorie. De plus je trouve vos tournures de phrases bizarres ( toutes mes cartes additionnées ne font pas sens Et ne donnent pour tout horizon que des éternités de perte L’insondable densité du deuil du sens ) difficiles à comprendre.
La dernière phrase est ma préférée. |
Lulu
23/3/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Je n'ai pas tout compris de ce poème, mais j'ai aimé m'y plonger parce qu'il porte quelque chose de profond, je trouve. Il ne reste pas à la surface des choses. Il dit. J'ai notamment aimé ce passage : "Mon frêle esquif brimbalé à droite, à gauche Par les marées et les tempêtes N’est qu’une coquille de noix dans l’océan du siècle"... "l'océan du siècle"... une belle image. Ne dit-on pas "tentacules" au féminin ? J'irai vérifier. J'ai trouvé étrange de lire "ses gros tentacules", car j'aurais écrit "ses grosses tentacules". Dans ce vers, "Ils n’ont pas de terres à découvrir, eux", j'aurais enlevé le pronom "eux" qui alourdit le vers, sans lui apporter. Le pronom "Ils" suffit. Enfin, j'ai bien aimé la première strophe qui dit bien le désarroi auquel répond "le silence des abîmes" à la fin. Mes encouragements. |
Teneris
12/4/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé l'aura de mystère omniprésente dans ce poème où l'on navigue comme an sein d'une brume épaisse, fantomatique, laissant au lecteur une grande liberté d'interprétation. Est-ce le récit d'une aventure ? Une méditation introspective ? Un appel à ouvrir les yeux sur un aspect de l'être trop souvent ignoré ? Il y a, me semble-t-il, un peu de tout cela dans ce voyage entre océan et imaginaire, labyrinthe à la fois effrayant par sa profondeur et beau par les images qu'il renvoie. J'ai particulièrement apprécié la première strophe, peut-être plus mystérieuse encore que la suite et ouvrant un joli dédale de possibles interprétations. (Juste une remarque à ce sujet : j'ai trouvé la répétition du mot « perte » légèrement disgracieuse. Elle n'est pas vraiment dérangeante, mais remplacer l'une des occurrences par un autre mot pourrait donner plus de force encore à ces vers.) La deuxième strophe continue habilement sur cet élan, approfondissant les chemins tracés et leur donnant beaucoup de consistance. La troisième m'a un peu mois touché : l'image du kraken est intéressante, mais je n'ai pas bien compris où vous vouliez en venir. Elle aurait peut-être gagné à se voir davantage développée : d'autant que je puisse voir elle contient plusieurs idées très intéressantes, mais qui me semblent difficiles à saisir en seulement quatre vers. Dans un autre ordre d'idées, son second vers me semble moins harmonieux que les autres, notamment à cause de « et est ». Le dernier vers est, par contre, excellent. Il conclue le poème en un magnifique point d'orgue ! Bien à vous. |
Pouet
12/4/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bjr,
Je ne suis pas pleinement convaincu par ce poème, il est un peut trop abscons à mon goût sans être surréaliste et j'y trouve parfois quelques banalités, voire quelques erreurs à l'instar de ces vers: "Partout les pirates naviguent mieux que moi Ils n’ont pas de terres à découvrir, eux Juste le sang à verser" Les pirates peuvent aussi être des explorateurs, j'en veux pour preuve, par exemple, William Dampier, pirate, navigateur et explorateur mais il doit y en avoir d'autres... Sinon pour le côté "cliché", des vers comme " Mon frêle esquif brimbalé à droite, à gauche Par les marées et les tempêtes" ne me parlent pas vraiment. J'aime bien en revanche les quatre premiers vers et les quatre derniers me parlent assez aussi. Mitigé au final. |
Alcirion
12/4/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Quelques belles images, formules dont on aurait aimé voir le sens révélé de manière plus limpide, j'attendais quelques révélations et je reste un peu sur ma faim.
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jfmoods
23/7/2016
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Le locuteur se présente comme le personnage central d'une épopée marine ("cartes", "horizon", "frêle esquif", "marées", "tempêtes", "coquille de noix", "l'océan du siècle", "les pirates naviguent", "terres à découvrir", "les nouveaux continents", "cabestans"). Ce choix de mise en scène traduit une impuissance à épouser l'idéologie dominante de l'époque (jeu antithétique : "moi" / "eux", locution restrictive : "ne... que", "N'... qu'", anaphore : "perte" x 2, "sens" x 2, énumération : "Le sexe et la mort, un trésor, des esclaves"). Il met en lumière le besoin profond d'épouser de plus galvanisantes utopies ("Atlantide","Thulé", "diseurs de mythes", "poètes"). La religion ("INRI, et tout un tas d’autres signes"), présentée sous les traits d'un monstre marin ("kraken aux yeux chassieux", "tentacules"), ne saurait être d'aucun secours à l'individu privé de repères. Elle le promet, bien au contraire, au pire des renoncements ("noyade", "silence des abîmes").
Merci pour ce partage ! |