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Anonyme
8/1/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
C'est un peu la pagaille ici. Mais finalement, la modernité c'est un peu ça. L'auteur nous balance à la face des faits justes mais bon...je ne lis aucune reflexion sur le sujet. Et puis, à la fin, je n'ai pas du tout aimé ce "VOUS ne serez que dejections...." Comme si l'auteur ne s'incluait pas dans cette m... Le chanceux... :-) |
Ascar
24/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai bien aimé cette composition qui, nous ramène à des groupes rocks contestataires comme Trust ou Noir Désir.
Sur la forme, j'apprécie le débit façon "fleuve" avec lequel les mots, les images et les idées sont déversés. Sur le fonds, je ne saisis pas toujours la cohérence des enchainements. Il manque des clés de compréhension. Au final c'est un texte riche, travaillé et résolument moderne. |
Anonyme
24/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je me méfie en général des textes que l'on écrit le poing levé (et que l'on soit droitier ou gaucher).
Or celui-là coule bien. Je l'ai 'consommé' comme une pilule certes un peu amère mais surtout anti-flonflons. Un de ces trucs aux vérités crues (comme le sushi) mais qui réveillent. Merci BrunoGaia |
Francis
24/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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La plume, témoin de son époque, est trempée dans l'encre rouge de l'insoumission, du désespoir. Les humanistes voulaient l'homme au centre de toute chose ! Le monde contemporain lui a préféré l'argent, le "fric". La mondialisation dans le cadre du libéralisme ou du capitalisme sauvage a érigé un système basé sur le profit. Sous vos mots qui défilent, j'écris Monsanto, Ubs, Flint (Michigan), FMI... La "grande boucherie", "le splendide équarrissage", la pensée unique génère un terreau, "une marée noire" propice aux extrémismes. L'écrivain n'est ni aveugle ni résigné. Ses mots doivent parfois choquer, interpeler. J'aurais préféré le "nous" au "vous" à la fin du texte.
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Robot
24/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bien entendu j'adhère au propos qui rejoint l'expression publicitaire sur le temps de cerveau disponible. Peut-être manque - t-il de nuance comme si tout le monde était à mettre dans le même sac. Bien heureusement il demeure beaucoup de gens qui réfléchissent autrement que par ce que les médias transmettent.
Et puis je crois mal venu le vouvoiement dans cet envoi final qui interpelle - les autres ? - en donnant l'impression d'exclure le narrateur de la diatribe.. |
Anonyme
24/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Une réflexion sur la condition humaine qui laisse pantois. Votre plume est toujours efficace et décrit avec justesse la réalité de notre civilisation dans toute sa splendeur.
Bravo ! Wall-E |
Anonyme
24/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Rien de nouveau dans cette analyse de notre société actuelle, mais exprimée ici avec un style assez corrosif, à mon avis un peu manichéen.
Il reste quand même un petit peu de valeurs à notre époque. Si, si , un petit peu ! " Vous ne serez plus que des déjections Alignées sur des étals vos faces de facings Et vos âmes stérilisées Vendues au kilo. " Cette chute n'aurait-elle pas mérité le NOUS plutôt que VOUS ? |
jfmoods
24/1/2016
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Le champ lexical du commerce décomplexé structure le poème ("règlements de comptes", "distribué", "passe-droits"," Marché noir", "non mercantiles", "vendra", "prix", "rabais", "discounts", "étiquetés", "étals", "facings", "stérilisées", "vendus au kilo"). Le ton est résolument polémique. Les termes employés, volontiers provocants, épousent le cycle de la consommation ("boucherie" , "équarrissage", "carpaccio d'idéologies", "vomit", "chiera", "déjections"). L'image du monstre s'impose ("bouche énorme", "hydre infernal", "hydre", "dévore", intertextualité : "Père Ubu", "Kafka"). Un jeu d'oppositions s'exerce entre excès de l'offre de biens matériels ("tonnes de signes", "marée noire", "pagaille") et pénurie de l'intellect, du recul salutaire sur un enjeu essentiel de civilisation ("tranches fines", "compte-goutte"). Le recours sporadique aux pronoms personnels ("nous", "vous" x 4) et aux adjectifs possessifs ("mon pape et mon roi", "vos vies", "vos faces", "vos âmes") invite locuteur et lecteur à réagir à cette soumission aveugle, implicitement acceptée, aux règles du marché. Le vers 19, en assimilant le capitalisme moderne à une divinité à la séduction facile et obsédante (subordonnée circonstancielle de conséquence : " Un sourire si brillant qu’il obscurcirait même Dieu"), apparaît comme l'élément le plus prégnant, le plus emblématique du poème.
Merci pour ce partage ! |
Raoul
24/1/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Peu goûteur de poésie engagée et revendicatrice, je dois avouer qu'ici je me suis laissé entraîner par le verbe cinglant, les métaphores du cru, du culinaire, par certaines images (écran aux lèvres - plaie et bouche - rouges) de digestions ou déjections bien saignantes…
La partie "réunionnite" et stratégique me semble moins forte, plus convenue (Kafka, justement), la "marchandisation" générale* est, elle, bien rendu, je trouve. L'impression d'être surveillé du coin de l'œil par un "paire" pas si bienveillant que ça… *"générale" n'est d'ailleurs pas vraiment le terme exacte puisque l'auteur par le "vous" prend soin de s'extraire du marasme décrit pour le surplomber, ce qui m'a rendu la lecture assez agaçante (mais peut être est-ce le but…). |
Pouet
25/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Plutôt pas mal.
C'est vrai que le "vous", déjà relevé par d'autres commentateurs peut déranger un poil. Car, qu'on le veuille ou non, nous sommes dans cette société, qu'on y adhère ou non. "C'est l'eau qui nous maintient la tête hors de l'eau"... De bons passages, la fin me parle bien. Et quelqu'un qui cite le Père Ubu ne peut pas être mauvais, cornegidouille! |
BrunoGaia
26/1/2016
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Ravi à nouveau de constater que poster un texte sur ce site entraîne presque toujours des réactions très contrastées, ce qui est fort plaisant et prouve, si besoin était, la vitalité et la diversité intellectuelle des lecteurs de ce site !
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Anonyme
26/1/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bon c’est la grande boucherie…OK mais qu’est-ce que vous vendez au juste ? Rien de trop clair il me semble ?
En fait, j’ai tout lu et je pourrais le lire encore souvent sans parvenir à m’y retrouver…comme un commentateur avant moi je trouve l’ensemble un peu "bordélique", c'est peut-être un de vos objectifs, nous montrer le foutoir où l'on patauge. Ce qui me manque c’est quelques repères du genre : qui parle à qui et de quoi (de quoi je m’en doute) mais pour le reste... Faut dire que pour moi, pauvre de moi, "Moderne" n’est pas une explication. Et les images ne me parlent pas (en général dans ce poème). Désolé, une autre fois, ou avec des explications, peut-être…mais si la poésie demande à être expliquée…ça gâche un peu la poésie. Peut-être qu'en simplifiant un chouia vous resteriez tout aussi moderne, et plus accessible au commun, sans perdre trop d'allant. À vous relire. Cordialement C. |