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Poésie libre
BrunoGaia : Mots I
 Publié le 23/09/15  -  7 commentaires  -  1106 caractères  -  183 lectures    Autres textes du même auteur

Comme son nom l'indique, "Mots I" est le premier texte de la série Mots de la collection "Translucide".


Mots I



Ils viennent pêle-mêle
Et sans savoir pourquoi
Ils sont la brise dans les cheveux un soir de printemps
Le long des quais
L’enfant que l’on n’attend pas et qui nous embrasse
Avec un de ces sourires qui font croire au bonheur
Qui sentent le chocolat
Ils sont la réponse aux questions et l’ombre des doutes
Ils sont le fer des malédictions ou les signes sur la route
Ils sont le suc des regrets que l’on trouve
Dans les au revoir arrachés où se cachent des adieux
Ils sont le ventre engrossé du mystère
La morgue insolente de la science
Ils font et tuent les dieux
Ils sont la corde de la loi et le bâton des maîtres
Ils devraient nous dire frères et pourtant nous séparent
Ils sont ce qui reste quand se sont tus les cris
Et nous laissent adossés au globe amer du monde
Golems effrénés d’une galerie de miroirs
Ils sont la façon, le tissu et l’artisan
Le baume et la ciguë
Le mensonge, un serment
On dit qu’ils sont son Nom
Mais on sait que dès que l’on parle
On ment.

b


 
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   Robot   
6/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Il y a des aspects intéressant dans ce texte, le thème notamment mais je regrette l'abondance de l'expression passe partout "ils sont". Avec un peu de recherche il était sans doute possible d'introduire vos phrases par une entrée similaire mais moins répétitive.
Par exemple :
Ils apportent - ils montrent - ils reflètent - etc...

   Pimpette   
23/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'aime!
Je voudrais l'avoir écrit!
Toutes les associations sont justes et font au vocable "Mot' un riche manteau d'imaginaire!

Je me garde:
-L’enfant que l’on n’attend pas et qui nous embrasse
Avec un de ces sourires qui font croire au bonheur

- Ils font et tuent les dieux

...et tous les autres en vrac!!!

je note très haut pour une fois!!!

   Condremon   
23/9/2015
Bonjour
D'abord j'aime bien, les premiers mots m'ont accroché et j'ai donc terminé la lecture avec grand plaisir.
Ce qui est drôle, et ceci n'est pas un jugement de valeur, c'est que d'habitude je ne me pose pas la question de savoir ce qui est de la poésie ou non.
Mais ici je me suis posé la question et je pense que ce très joli texte serait mieux en prose. Peut-être parce que je pense à Aube d'été de Rimbaud (toujours mes associations d'idées!) et que je mesure la distance.
Peut-être aussi parce que je relis en ce moment du Zola (programme scolaire oblige) et que cela me rappelle combien une certaine prose peut être chargée d'images.

   Anonyme   
23/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

je les ai lus avidement au fur et à mesure de ma lecture !
Ils ont cette couleur , cette force et cette faiblesse ,ils sont l'écho de ce que l'on n'ose pas dire .....
j'ai aimé à la fois la tendresse et la morgue que vous leurs prêtez ,et je vous assure que je ne ment pas ! :)

merci pour tous ces mots

   BrunoGaia   
29/9/2015
Commentaire modéré

   Anonyme   
23/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il y a de très bonnes choses dans ces vers qui nous invitent à la réflexion. Les mots sont tout cela, oui, et ils mentent... peut-être souvent, sinon parfois, mais pas toujours...

Bravo !

Wall-E

   Francis   
23/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le silence dit plus que les mots " sourires qui sentent le chocolat, la brise dans les cheveux un soir de printemps." Certains mots nous échappent, d'autres expriment, trahissent ou cachent notre pensée . Ils peuvent faire rire ou pleurer. Ils tuent parfois. Ils sont bleus, rouges ou noirs. Ils réconfortent ou griffent quand ils sont acérés. Ils peuvent avoir un double sens comme Janus aux deux visages. La plume a su trouver les mots qui parlent des mots.

   Astras   
24/9/2015
 a aimé ce texte 
Pas
Les "mots qui viennent sans savoir pourquoi"... vous l'avez dit vous-même...

Cela fait penser à un flux de données..., comme si on avait fait une collection de phrases déconnectées, mais parfois imagées...

Dans le texte, les liens entre les différentes idées listées ne ressortent pas.

Pourquoi les mots "devraient nous dire frères"? Qui les oblige? Le monde dans lequel on communique, est-il réellement fraternel?..

Vous appelez les mots "La morgue insolente de la science".
Alors, pourquoi ces mots sont-ils en même temps pour vous "la brise dans les cheveux un soir de printemps.. Le long des quais"?
Pourquoi doivent-ils en plus laisser quelqu'un "adossé au globe amer du monde"?

Si la personne qui parle ne sait pas pourquoi ses mots viennent, elle ne donne pas de raison de l'écouter...


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