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ristretto
4/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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pas mauvais du tout ce sale temps !! :-)
jour de cafard où l'on tourne en rond , du coup toutes ces répétitions s'y prêtent bien tout petit bémol, je n'ai pas aimé " un temps soie peu" mais c'est peu de chose noté : Un temps à boire debout Déboires partout Trottoirs, gisants Trop tard glissant. merci |
jaimme
4/2/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Je n'aime pas les poèmes fardés de jeux de mots. La musicalité et les jeux de mots ne sont pas synonymes.
Je trouve ainsi très lourd: "Un temps à boire debout Déboires partout Trottoirs, gisants Trop tard glissant." et "Un temps soie peu Accorder aux nez et nœuds coulant" et même le titre qui rappelle trop Gainsbourg. Que j'admire. |
colibam
5/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Un texte original pour ses jeux de mots mais de qualité inégale.
J’ai beaucoup appréciés les deux premiers vers ainsi que la seconde strophe. C’est fluide, ça sonne bien, il y a une continuité de sens entre les vers. Je n’ai par contre pas été emballé par les troisième et quatrième strophes. La troisième m’a paru un peu vite expédiée. « A la pointe d’un canif rouillé » : j’ai eu une drôle d’impression à la lecture de ce vers, du genre cherchez l’intrus, comme si cette phrase n’avait pas la même couleur que ses voisines. Pour la quatrième strophe, c’est surtout la construction qui m’a paru un poil faiblarde. Sorry ! |
Chene
5/2/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonsoir
L'intention est là... Abonder, surenchérir, en rajouter à ces temps mal vécus. Si l'intention est là, l'expression ne me semble pas à la hauteur de l'ambition de l'auteur. Je ne suis pas convaincu par ces répétitions et ces "glissements" mi phoniques, mi jeux de mots dont la présence s'accroît au fur et à mesure de la lecture. Certains sont même d'un goût fort douteux, ternissent fortement le sens de ce poème et lui ôtent toute expression poétique. Chene |
Garance
9/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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À la lecture du titre je m'attendais à un autre style, la surprise est déjà agréable.
Des jeux de mots qui passent pour qualifier ce spleen, qui passent fort bien. Je trouve l'exercice réussi. |
belaid63
9/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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un hommage au temps qui s'écoule, au temps jadis.
du bon et du moins bon! je n'ai pas apprécié la répétition de "temps" qui rend la lecture monotone. quelques trouvailles (temps illusionniste; temps soie peu) un texte sans prétention a enrichir |
kamel
10/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour
Ce grand besoin de se rappeler des temps mauvais passionne son auteur par la mise en page d'une écriture simple pour définir le bon vieux temps même s'il est mauvais. En l'occurrence la répétition du mot "temps " met en relief une image symbolique de cette époque qui lui a été inspirée à garder tout ce qu'il y a de vivant en lui. Ce petit regard jeté dans un passé lointain manifeste une projection du futur de ces "temps mauvais" qui s'inscrit en vers «Ni d'avant ni d'après". Un témoignage de reconnaissance vis-à-vis de ces temps mauvais se doit d'accorder uniquement "De petites attentions". La notion de structure à travers ces vers n'offrent que peu d'action cependant une mise en situation d'une pensée des « temps mauvais » est développée. Bonne continuation. |
Marite
14/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Les trois premières strophes sont claires mais la dernière est restée hermétique pour moi.
Je n'ai pas du tout compris les vers suivants: "Juste une fausse image De temps présomptués. Un temps soie peu Accorder aux nez et nœuds coulant" "...présomptués? - ...soie? - Accorder aux nez?" C'est dommage car le début ma palisait, simple et vrai. |
Anonyme
14/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On pourrait se laisser séduire par l'abondance de jeux et d'enjeux lexicaux. Il y a de l'émotion pourtant, on le sent ce regard mélancolique, les regrets les jours de pluie, ce regard en arrière, on sent que c'est peut-être vrai. La même chose sans l'abondance de jeux de mots j'aurais sans doute apprécié beaucoup. Un auteur qui saura me convaincre avec une prochaine poésie.
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bulle
15/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le ton est donné par ce "temps" qui s'entend tout du long, en reprises, et qui martèle l'espace du texte.
J'entends surtout des mots qui tombent et rebondissent, en sonorités. J'aime bien ces jeux-là, qui 'musiquent'. Bon, si j'aime bien les néologismes par ailleurs, je trouve le mot "présomptués" pas très heureux. Un plus pour le premier passage qui annonce la douleur. "Après-midi de plus, de pluie, de rien, Un temps de nom d’un chien Le noyer sous la pluie Pour que ces heures ne reviennent." Les passages sont "irréguliers" dans leur portée, mais peut-être est-ce voulu ? Un ressenti agréable au final, pour ce qui me concerne. |
Anonyme
15/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Personnellement je rejoins les commentaires précédents qui parlent de la maladresse des jeux de mots et des redondances de sonorités qui se font lourdes à la longue.
Je regrette vraiment la recherche de la rime à tout prix en libre, je ne remets pas en doute la décision de publication, plutôt le choix de l'auteur... Je ne suis pas du tout en phase avec ce type de poésie, qui me jette de la poudre aux yeux... mais pas de la poudre de fées... Désolée brunorpailleur, ton poème ne m'a pas convaincue. Merci, cela dit, une prochaine fois peut-être...? |
David
23/2/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Brunorpailleur,
J'ai du mal à suivre, à laisser faire le poème, est-ce de la nostalgie ? c'est ce que j'ai un peu l'impression de lire à la fin : "Un temps soie peu Accorder aux nez et nœuds coulant De petites attentions." Mais d'autres passages font plutôt penser à un souvenir désagréable : "Pour que ces heures ne reviennent." Ça pourrait être de "bons souvenirs douloureux" mais les vers sont restés trop tournés sur eux-mêmes, un texte sombre, assez courts et peu parlant, peu porteur d'une atmosphère non plus à mon goût. |
Anonyme
7/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Le titre déjà m'interpelle "Aux temps mauvais", puis vient le texte, je suis en plein dedans, la nostalgie s'installe au fil de ma lecture, je partage et comprend la vôtre, pour avoir eu ce même ressenti. Il m'arrive encore de l'éprouver comme ça sans raison apparente, un "Après-midi de plus, de pluie, de rien".
J'aime le phrasé original de ce texte, un peu décalé, comme dans cette strophe : " Un temps à tuer le temps, Le torturer mollement À la pointe d’un canif rouillé Le sentir se tendre et avouer. " Et puis encore, dans cette phrase-ci : " Un temps soie peu Accorder aux nez et nœuds coulant " Pour ma part, je n'irai pas jusque là, même si ces jours, j'ai l'humeur bien sombre. Un texte, fond comme forme, qui m'a complètement séduit. |