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Chansons et Slams
brunototi : Enfance indienne
 Publié le 05/02/19  -  12 commentaires  -  1618 caractères  -  164 lectures    Autres textes du même auteur

Un texte sur l'enfance... nostalgique... où l'innocence prédomine.


Enfance indienne



On prenait nos arcs et nos flèches
On déterrait la hache de guerre
Puis on courait dans l'herbe fraîche
Sur des chevaux imaginaires
On s'inventait des territoires
Des nouveaux horizons lointains
Avec Louis, Thierry, Bernard
On était quatre chefs indiens

On n’était pas vraiment scolaires
On préférait la liberté
Et suivre le cours des rivières
Bien plus facile que ceux d'anglais
Dans les feuilletons inachevés
De ces prémices de collégiens
On aimait pouvoir s'évader
Comme s'évadaient les chefs indiens
Comme s'évadaient les chefs indiens

On savait construire des tipis
Et fabriquer des calumets
Pour enfumer nos tabagies
On les bourrait de foin séché
On s'habillait comme des guerriers
On portait pagnes et mocassins
Des anneaux et des grands colliers
On était quatre chefs indiens

On connaissait si peu l'histoire
De ces peuplades d'Amérique
Mais on célébrait leurs mémoires
En tapant sur des vieilles barriques
On était des Sioux des Cheyennes
Justiciers des parcs et jardins
Quand le soir tombait sur la plaine
On était quatre chefs indiens
On était quatre chefs indiens

Que reste-t-il de notre enfance
De nos conquêtes et de nos peurs
Quand se déplie l'adolescence
Et ses premiers bobos au cœur
Quand on quitte l'âge des héros
Et des victoires sans lendemains
Quand s'efface le rouge sur la peau
Quand s'effacent les rêves d'Indiens
Quand s'effacent les rêves d'Indiens


 
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   INGOA   
20/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Ce texte me rappelle beaucoup ma dernière parution Le cowboy et les indiens. Bien que garçon manqué étant petite j'aimais être peau rouge car il y avait du maquillage et la panoplie était plus étoffée.
L'écriture est simple et juste. Je partage la nostalgie des jeux guerriers pleins d'innocence.

   Corto   
23/1/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Oui pourquoi pas. Le texte est gentillet autour des jeux d'enfants.
Avec une musique adaptée on pourra se laisser prendre par cette ambiance, avec juste quelques grammes de nostalgie ?
Merci.

   papipoete   
5/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour brunototi
c'était le temps où le mot ENNUI n'existait pas, on jouait avec ce que la nature nous offrait, ou bien on s'inventait des jeux, des scénarios western ou médiévaux ; on était indien ou cow-boy selon l'humeur !
NB j'aurais mis un peu plus d'action dans ce récit qui s'apparente davantage à un " catalogue " qu'à une saga d'aventures diverses !

   Lulu   
5/2/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Brunototi,

Votre chanson m'a fait penser aux Mots de Jean-Paul Sartre… ces passages où il raconte son imaginaire d'enfant…

J'ai aimé l'évocation de l'enfance avec ses jeux et sa tonalité nostalgique, mais j'aurais plus vu un poème plus court, sans refrain, car j'ai du mal à me représenter ce texte avec une mélodie pour l'accompagner, qu'on l'oralise en chanson ou en slam. Mais c'est un avis tout personnel.

J'ai surtout préféré les premiers mots. J'ai en effet préféré "On prenait nos arcs et nos flèches / On déterrait la hache de guerre" plutôt que "On n'était pas vraiment scolaires" qui me paraît trop explicatif, moins suggestif…

Merci pour ce partage, et bonne continuation.

   senglar   
5/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour brunototi,


Lancinant, comme une litanie amérindienne
Monotone (ben oui !)
Envoûtant, comme une litanie indienne
Entêtant !

Et avec ça un goût d'enfance
d'aventures dans la tête
Dans le vent
Et l'herbe

Je me suis laissé prendre
Au rythme de vos sortilèges

Sitting B... Euh !... Géronimo... Nooon... COCHISE !!!

Aïe ! Âme d'enfant !...
Ben oui... sous le tipee
toit circonflexe

UGH !


Senglar

   Anonyme   
5/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Petit coup de nostalgie pour ce temps des jeux " cow boys et indiens ".

C'était une façon, pour les enfants, d'abord de jouer ensemble, et puis de s'inventer une existence pétrie de gloire et d'aventures.

Bien sûr, les époques changent, et les occupations aussi. Ainsi va la vie, c'est normal. Mais quelles qu'elles aient été, c'est en premier lieu la nostalgie de l'enfance.

Une belle dernière strophe.

   Anonyme   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Pas
La nostalgie de l'enfance ou de l'adolescence. Thème du mois ?
Je trouve ce texte plat, scolaire (CM1). La plus belle voix, la plus mélodieuse des musiques ne parviendraient pas à le mettre en valeur.
Seuls deux vers sont intéressants :

- Et suivre le cours des rivières
- PLUS ACCESSIBLE que ceux d'anglais

La poésie n'est pas la narration de faits divers. Elle a besoin d'âme, de style et votre texte en manque cruellement.

Une autre fois...

   Queribus   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Une belle écriture qui témoigne d'une bonne maitrise de la prosodie spécifique à la chanson même si l'ensemble fait quand même un peu catalogue avec un air de déjà vu.

Comme toujours, c'est la musique qui fera la différence et il est difficile de juger un texte de chanson ou de slam sans la mélodie et l'accompagnement qui vont avec.

Bien à vous.

   STEPHANIE90   
7/2/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour brunototi,

un jolie thème sur le souvenir de ces moments d'enfance. Malgré de jolis mots, il y a néanmoins pas mal de petites choses qui me déplaisent fortement.
Je m'explique.
La répétition excessive de ce "on", m'est indigeste.
Sur ce vers par exemple "On prenait nos arcs et nos flèches", il aurait était possible d'écrire > armé de nos arcs et nos flèches.

Idem pour le répétitif verbe être conjugué toujours à cet 3ème personne du singulier qui se succède sur le vers 8 et le 9. Le vers 9, sans en perdre son sens aurait été très facilement modifiable afin d'éviter ce répétitif.
Il me parait également trop présent sur votre refrain, un autre verbe aurait été plus poétique.
ce vers "Des nouveaux horizons lointains" au pluriel fait mastoc derrière des territoires, avec > de nouveau horizon indien, la fluidité syllabique est retrouvé.

Mais en dehors de ça, il y a de belle image, et je retrouve bien l'histoire des amérindiens. Merci pour cette ballade aux pays des sioux et des cheyennes.

StéphaNIe

   FANTIN   
7/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Joli titre, bien trouvé.
Quand on se retourne sur son enfance, restée derrière et hors d'atteinte, on se souvient et on est attendri; on se souvient et le présent, en comparaison, semble souvent terne et en deuil de magie.
C e n'est pas vrai complètement bien sûr, heureusement, mais l'innocence, elle, a disparu pour toujours. Il faut en prendre son parti. Restent ces souvenirs que la poésie ressuscite et qui reprennent des couleurs... celles-là même que les chefs Indiens se mettaient sur la peau.
Un beau et bon moment de lecture.

   domi   
8/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai marché avec ce texte, que j'entends plutôt parlé (slam ?) que chanté, mais bien rythmé, et ce rythme 'ma emportée, comme sur une cheval.
Les rimes sont belles, le seul mot que je n'aime pas trop c'est "scolaires" qui fait justement un peu scolaire, "on n'aimait pas beaucoup l'école" aurait été pour moi plus en phase avec le langage très simple des enfants.
cette "herbe fraîche" me ravit, très rafraîchissante en effet...
Votre texte me fait revivre des "aventures" d'enfance, avec cet enthousiasme fantastique, un peu "fou" de l'enfance.
C'est une bouffée d'air pur pour moi.
(Je me serais presque passée de la dernière strophe.)
Merci

   Malitorne   
8/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
C'est sûr que ce n'est pas de la grande poésie que l'on déclamerait avec délectation chez les initiés mais c'est tout de même bien agréable à lire. La nostalgie des jeux passés est justement rendue ainsi que le regret de leur disparition. Les répétitions de fin de strophes sont une bonne trouvaille qui confère un aspect musical à l'ensemble. Vous auriez tenté du classique c'eût été parfait.


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