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Poésie libre
Brutu_de_Aea : Trois temps de vague
 Publié le 13/06/17  -  6 commentaires  -  1622 caractères  -  126 lectures    Autres textes du même auteur

Un poème dont toute présentation orienterait trop le contenu. Un rapport possible à de la temporalité, si l'on veut. Vagues, temps, souvenirs, autour de ça.


Trois temps de vague



Il y eut de toi la coque brisée de moi la maladie la mer
Il y eut de toi l'herbe coupée de moi le travail (le devoir) et la terre
Sous la charmille de fer le silence était beau surtout de ton côté
Tu étais à la fois le prêtre et l'enterrée – mon deuil, fut long.
Le premier était un glissement de porte, de ce voyage tu m'en voulais,
Mon dernier un hurlement de train, tu t'en partais --
De houle et de bateau tu conduisais, mal.


Des banderoles d'anniversaire ; la fête absente ; sous le stand de gâteaux la bâche et les marguerites. Tu posais des questions de manuscrit, je posai, ma bière.
Des parties de moi remplissaient de chairs absentes de vastes étendues de vide.
Il y eut P______ ; le repli du deuil qu'on touche comme le couteau remué dans la peine, je devenais, méchant
Les affiches aimées de toi claquaient
L'excès déployé : obscurément, sa bouche, on essaie l'univers. Pourquoi ?


Il y eut un trou sauvage au milieu d'un trampoline
Où l'on ramasse des baies, avec les pieds, une fois sorti du périmètre de son saut (fougères)
Il y eut les fers forgés dans la lumière sans comparaison
Les balcons Renaissance faits pour le soleil
Les cafés de dix-huit heures où de futures lèvres se touchent, à Lyon
Mais mon terrorisme déambulait parmi la foule ; je suis la vigne bleue qui grimpe sur les verres
À Saint-Paul le pont rouge ; les yeux me tenaient de silence.


Vague et temps : avec deux mots du monde… ?
La rue le cinéma les vélos, la rue. Chez [ ] la borne était libre.


 
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   Anonyme   
10/7/2017
Commentaire supprimé par l'auteur

   papipoete   
13/6/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour Brutu,
La première strophe pose le décor, une scène aux sombres draperies qu'on étendait sur la façade d'une maison ( bourgeoise ) en deuil .
Mais la suite devient pour moi trop hermétique ...

   Anonyme   
13/6/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Une disparition, un deuil, des souvenirs ; voilà tout ce que j'ai pu extirper de ce texte ésotérique, pour lequel mon intérêt ne s'est pas manifesté.

   Dynamot   
13/6/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément
Tout à fait d'accord avec Grange...j'adore !
Un trou sauvage au milieu du trampoline ...c'est ainsi que je conçois la poésie ! Vous nous imposez de ne pas comprendre et pourtant au fur et à mesure de la lecture on comprend l’indicible ...
Je connais peu Lyon, mais je vois Lyon (et loin) dans le si près de ce que vous nous livrez ...
Votre écrit n'a pas besoin d'être décortiqué, analysé, il est substantielle et tache nos esprits !
C'est délicieux ....

   Anonyme   
13/6/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Un texte fort qui ne s’essouffle pas de bout en bout… avec un brin de mystère sur ce qui est raconté… mais je m’en fous, et même ça me plaît, car vos vers font mouche quelque part dans la chair ou dans la mémoire… qu’importe : c’est très beau, et moi je prends les trois vagues… car chacune recommence le ressac de ma lecture.

À vous relire.

   Anonyme   
13/6/2017
Bonsoir Brutu... J'ai cherché, mais en vain, un sens à votre texte... ou tout au moins une clé qui m'aurait permis de comprendre et d'accoler à ces "Trois temps de vague" un Passionnément ! Hélas, après moult lectures je suis toujours en rade sur la plage sans avoir pu atteindre la vague.
Je me rends bien compte que ce pauvre commentaire n'apportera rien de plus à votre talent mais j'espère tout de même que vous aurez la bonté de m'éclairer par le biais d'un forum.
Je suis bien entendu, pour l'instant, bien incapable d'accoler une quelconque appréciation à ce texte mais je vous promets d'y remédier dès que vous aurez eu l'obligeance de répondre à ma demande... si vous n'y voyez pas d'inconvénient, ça va de soi !


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