Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Caline : Dolce vita
 Publié le 27/03/16  -  17 commentaires  -  697 caractères  -  341 lectures    Autres textes du même auteur

Il est 7 heures, la rue s'éveille.


Dolce vita



Un bruit,
Je me réveille.
Le jour se lève à peine,
Un long rai de soleil
Où dansent les poussières
S’écrase sur le sol
Et sur le papier peint de mon imaginaire,
Je crois voir onduler
Un champ de tournesols.

De la rue qui s’agite
Monte en cacophonie
Les appels des klaxons
Et les voix des passants
Qui courent en tous sens
Pour aller s’enfermer dans leurs bureaux-prisons.

Par la porte entr’ouverte,
Venant de la cuisine,
L’odeur du pain grillé et du chocolat chaud
Vient agréablement titiller mes narines.
Ah ! je sens qu’aujourd’hui,
Je vais goûter aux joies
De la dolce vita !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
2/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La simplicité des mots de ce texte en fait sa force, il pénètre ma sensibilité par la retranscription d'un matin "banal", la vie prend tout son sens, dans ce quotidien qui s'apparente au bonheur.

Pour la forme, le manque de ponctuation à certains endroits fait nettement défaut, sa présence apporterait au texte davantage de fluidité, éviterait des "et" peut-être inutiles, comme (et sur le papier peint ...) de même (et les voix des passants) ainsi que (l'odeur du pains grillé, du chocolat chaud ..).

Le texte y gagnerait en qualité c'est pour cela que mon appréciation sera en retenue.

   Lulu   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

j'ai aimé goûter à ce début de journée qui s'annonce plutôt agréable à partir de trois fois rien, comme ce peut être le cas certains matins. Le poème est simple, sans prétention, mais suffisant pour dénoter une belle atmosphère propice à l'expression poétique.

Personnellement, je n'aurais pas écrit "bureaux-prisons" ; car il y a déjà l'idée d'enfermement dans le vers avec le verbe "s'enfermer". Je trouve que c'est un peu redondant, et ça allonge le vers pour rien.

Indépendamment de cette remarque, j'ai bien aimé l'ensemble du texte pour sa fraîcheur. J'ai imaginé le premier rai de lumière, le petit déjeuner et le début de la journée... Un petit régal.

   StayinOliv   
8/3/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Votre texte se veut très simple et même si la simplicité en poésie est une qualité quand le sujet est intéressant, je pense que dans votre texte la " chute ", ou tout du moins le dernier vers, tombe à plat, car les images de la vie de tous les jours que vous avez utilisé ne m'ont pas fait rêvé. Dommage. Mon passage préféré a été " le papier peint de mon imaginaire ", j'aurais aimé davantage d'image comme celle ci.

   Anonyme   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Aux " appels des klaxons
Et les voix des passants
Qui courent en tous sens
Pour aller s’enfermer dans leurs bureaux-prisons " vous opposez : "un champ de tournesols dans votre imaginaire " ainsi que des " tartines grillées et du chocolat chaud ". Si vous considérez que c'est là une façon de savourer la "dolce vita" vous n'êtes pas très exigeante (sourire). Somme toute, ce n'est peut-être pas plus mal...

   troupi   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Caline.

Pas de quoi en tomber au sol et pourtant avec un sujet d'une telle banalité vous avez su proposer un petit poème intéressant.
Alors bien sûr il vous faudra choisir entre ponctuation ou pas mais entre les deux c'est gênant.
Avec cette présentation assez verticale on peut s'en passer aisément. A chacun de choisir sa préférence.
"Un long rai de soleil
Où dansent les poussières
S’écrase sur le sol
Et sur le papier peint de mon imaginaire,
Je crois voir onduler
Un champ de tournesols."
Cette partie est à mon avis la plus harmonieuse et poétique.

"Un long rai de soleil où dansent des poussières
s’écrase sur le sol
Et sur le papier peint de mon imaginaire
je crois voir onduler
un champ de tournesols"
Une proposition parmi d'autres : la ponctuation est remplacée par des retours à la ligne et aussi par l'absence de majuscules en début de certains vers.

   leni   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
voilà

Et sur le papier peint de mon imaginaire,
votre texte est simplissime mais pour le vers que je viens de citer
je vous met BCP
Salut cordial LENI

   phoebus   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Il est consternant de voir à quel point l'idée du bonheur, c'est toujours la même chose, chez n'importe quel quidam et à quel point "notre personnalité sociale est une création des autres".
On aurait pu ajouter "Car, vois-tu, chaque jour je t'aime davantage. Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain." (L'éternelle chanson).

   Pimpette   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Charmant!
Un poème au chocolat pour nos Pâques?

Un genre de poésie inusable dont la simplicité est une qualité majeure!

Il me manque juste l'odeur du thé à la bergamote pour mon petit dèj' à moi mais je vous pardonne

   jfmoods   
27/3/2016
La juxtaposition initiale, assortie d'un doublement du nombre de syllabes (« Un bruit, / Je me réveille »), figure le miracle de l'immédiateté. Le lecteur est lancé dans cette fulgurance première que constitue l'ouverture des sens de la poétesse sur le matin nouveau qui naît. L'ouïe, particulièrement sollicitée, entame donc le poème. Elle s'y déploie et va servir de point d'appui à l'émergence vive des quatre autres perceptions (vue : « Un long rai de soleil », « le papier peint de mon imaginaire », « Un champ de tournesols », toucher : « s'écrase sur le sol », odorat qui annonce le goût : « L'odeur du pain grillé et du chocolat chaud », « vient titiller mes narines »). La seconde strophe, dépourvue de virgules, construite en un jeu d'enjambements, manifeste la frénésie, dessinant une image du dehors où suinte l'agressivité (« cacophonie », « appels des klaxons », « voix des passants »). Le dedans, lieu de l'intime, emprunte, lui, la forme d'un cocon, d'une enveloppe douce et protectrice, avec un temps sans à-coups qui s'éprouve dans sa plénitude, sa densité. Un jeu anaphorique (participe présent : « Venant », indicatif présent : « vient ») et deux exclamatives appuient sur la promesse de ce retour sur soi préservé de l'extérieur. Retour sur soi qui est aussi, implicitement, un retour sur une relation privilégiée à l'autre. Ce petit déjeuner qui entame l'appétit a forcément été préparé, en hors-champ, par quelqu'un (complément de lieu générant un certain mystère : « Par la porte entr’ouverte »). L'expression italienne « Dolce vita », qui clôt le poème, ricoche, dans l'imaginaire du lecteur, sur cette paresse riche, comblante que le français a fait sienne en adoptant le mot farniente.

Merci pour ce partage !

   Mourmansk   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai aimé la simplicité de ce texte et plus particulièrement les deux premières strophes.

J'ai moins aimé: "les bureaux-prisons" qui viennent briser le rêve ainsi que la chute: la "dolce vita", vraiment ?! C'est pour cela qu'au final, j'aime un peu ce texte.

   Teneris   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai trouvé ce poème assez inégal, peut-être à cause de mon goût pour l'abstraction. La première strophe est, à mon sens, vraiment grandiose. Le rythme des vers, s'allongeant au fur et à mesure comme pour mirer l’émergence matinale de la conscience, esquisse particulièrement bien ces quelques instants, tout comme les images entre réalisme et onirisme, fragments de réalité nimbés d'un délicat voile de rêve. Et la succession des idées, le bruit précédent la lumière puis la conscience du monde, donne à ce tableau beaucoup de vie. J'aime particulièrement les images du rayon de Soleil qui « s'écrase » et le « papier peint de [l']imaginaire ».

Les deux autres strophes, plus réalistes, m'ont moins ému malgré leur habile construction. Je trouve que l'on perd un peu ce délicieux onirisme de la première, sans que la description du réel ne suffise à le remplacer. Cela dit, ces strophes restent à mon sens très réussies, exceptés deux points qui m'ont un peu gêné. Le premier concerne le dernier vers de la seconde strophe, qui me semble manquer d'originalité et refléter une idée préconçue sur la société plus que quelque chose de vraiment poétique - quel que soit le sens que l'on veuille donner à ce mot. Le second concerne les trois derniers vers du poème, qui me semblent un peu trop vide de sens, peut-être par excès de simplicité.

Malgré cela, ce fut une fort plaisante lecture empreinte de la douce tiédeur des calmes matins !

   Pouet   
27/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup aimé, un rythme très maîtrisé.
Cela se lit très bien, pas prise de tête, remarquable d'efficacité.
Simple certes mais très évocateur. Pas si évident de faire simple et de dire clairement en peu de mots son sentiment.

Vraiment le rythme est très très bon, c'est surtout cela qui me touche et aussi "le papier peint de mon imaginaire".

Pas de grandes métaphores ni d'originalité particulière mais pour ma part ça fonctionne très bien.

Bravo.

   Anonyme   
28/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"Ah ! je sens qu’aujourd’hui,
Je vais goûter aux joies
De la dolce vita !"

Des vers qui résument tout !
Une écriture simple et efficace !
La dualité du réveil matinal dans la 1ère strophe avec la cacophonie des klaxons dans la rue qui s'agite est bien construite. Sans parler de l'odeur du chocolat chaud pour titiller les narines... Ca donne envie.

Wall-E

   emilia   
28/3/2016
Quand le bonheur c’est prendre le temps, au moment de l’éveil matinal, d’écouter, de regarder, de rêver devant les poussières qui dansent… et le champ de tournesol ondulant sur le papier peint imaginaire… ; cette quiétude paraît encore plus intense si on l’oppose aux bruits de la rue et à l’agitation extérieure, elle permet de savourer davantage cet instantané de vie qui offre ce privilège de liberté face à l’enfermement routinier du monde du travail voué au stress faisant courir les passants en tous sens, d’autant plus lorsque, dans ce moment suspendu, « l’odeur du pain grillé et du chocolat chaud vient titiller les narines… »
Plus le monde extérieur devient menaçant avec cette sinistre actualité terroriste ainsi que l’errance et la souffrance des migrants qui doivent fuir leur pays à cause de la guerre, plus notre cocon intime nous apparaît essentiel à préserver et prend des airs de « dolce vita » ; merci pour ce partage…

   mina   
29/3/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'est vrai qu'il y a quelque chose de très simple dans cette évocation d'un matin qui s'éveille , un charme car on peut s'y reconnaitre , je rejoins cependant un des commentaires , la dolce vita ? Euh... Un peu plus que ça pour moi;)

   Francis   
29/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Le volet qui joue avec les premiers rayons du soleil, les bruits de la rue qui s'agite, l'odeur du pain grillé... des choses simples mais belles. Les sens sont en éveil pour un nouveau jour qui commence. Ce matin là, on a envie de dire merci à la vie !

   Alcyon   
27/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour

un poème comme je les aime
des mots simples et justes
pour dire les choses simples et vraies de la vie
la strophe du milieu est bien encadrée
par ces moments paradisiaques
grâce à une prise de conscience élevée, bravo
voir onduler un champ de tournesols, j'aime beaucoup


Oniris Copyright © 2007-2023