Cette réflexion sur le temps et ce qu’il fait de nous m’a plu.
Le texte est bien ficelé, la pensée ordonnée, avec les questions qui se posent en chemin, sur lesquelles on s’arrête, on fait une pause.
On ressent la vanité de la vie.
J’ai bien aimé aussi cet aspect dialogue dont les réponses nous sont cachées, ça donne une dynamique particulière au poème :
« Est ce que tu rêves ?

Car chez moi le rêve ne s'arrête pas, » …

Des mots simples et sensibles.

L’exergue m’a bien fait marrer par ses fautes de français. Passé ce cap, je peux affirmer que j’ai aimé ce poème qui certes sonne un peu trop intello mais dont la poésie réussit sa percée dans ma lecture. Pourquoi intello ? Parce que la première strophe tord les neurones du lecteur non pas pour comprendre la forme mais pour appréhender la philosophie inhérente au fond. Je sais, ma réponse est intello également mais c’est la seule que j’ai en magasin. La poésie est quand même bien exposée dans cet ensemble, surtout sur la fin où la philosophie laisse plus de place aux images.

bonjour CallmeCoco
( un pseudo qui put se coller sur bien des mots, rigolos pour la plupart )
Aujourd'hui je lis des textes comme écrits en hiéroglyphes, et ne m'appelant pas Champollion, ai grand mal à décrypter ces nouvelles lignes !
Est-ce le héros qui répond à travers le miroir, aux questions qu'il se pose ? Va-t-il se faire confiance, ou se méfier, là est l'énigme...
NB ne voyez pas de malice à mes taquineries, mais je pus être sévère et trouver " ce rêve " bien cauchemardesque !
Je trouve que pour une première parution, celle-ci me semble trop haut-perchée...
Se dire adieu n'est pas trop grave, en matière d'amour ; ça fait mal mais pas autant que " tu vas en baver, je te ferai haïr le jour où tu naquis... " et autres salves de venin ( alors que l'on s'est tant aimés )
Les envies perdues reviennent un jour ou l'autre, quand d'un sourire on cueille votre coeur à prendre... si, si, je l'ai vécu !
Difficile de vous noter " Bien " alors que je nage dans votre récit...
Non plus ne point vous noter " Pas " puisque je ne suis pas noyé !

Les deux derniers "vers" sont à mon sens les plus suggestifs poétiquement, ils ouvrent ce texte réflexif vers un lieu qui se propose insolite, à la fois plaisant, curieux et intriguant.
En fait, l'ensemble de ce qui les précèdent m'est apparu "intéressant", sensible, mais dans d'une forme pauvre poétiquement. C'est comme s'il s'agissait d'un préambule, d'une sorte d'exergue annonciateur d'un objet plus délibérément libéré de sa pure réflexion ; ainsi elle semble comme prisonnière de son sujet, contrainte de se contenter d'une forme littérairement basique pour exprimer cette question "Est-ce que tu rêves ?".

Pour moi le poème va commencer après cela, et surtout à partir de cette jolie invitation :

" Et là, sur les toits du monde, je regarderai tomber la pluie.
Seul à seul face à la mort, j'aurai des envies de vie."

Après viendront non les "réponses", peut-être celles qui avec inspiration "posent des questions" (belle "trouvaille" !), mais dans un façonnage plus imagé, décalé, intrusif ou expansif, moins factuel, un poème en quelque sorte !

En terminant la lecture de ce texte j'ai eu envie d'en modifier la présentation pour mieux ressentir la poésie qui, à mon sens, ne commence qu'à la question :
" Est-ce que tu rêves ? ..." et les trois phrases suivantes nous y entraînent.

Puis je suis revenue aux "... aiguilles qui tournent ... etc"
Le thème décliné ensuite est très intéressant et mériterait un traitement plus raffiné dans l'expression d'une prose poétique.