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ANIMAL
24/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Plutôt que l'histoire d'amour étouffante annoncée dans l'incipit, je vois dans ce texte une droguée qui vit des pilules de rêve fournies par son amant et qui aimerait bien s'en sortir pour retrouver la vraie vie.
De très beaux passages dans ce poème qui est comme un cri d'espoir de la dernière chance "laisse-moi partir, tu dis m'aimer mais tu m'apportes la mort et je veux vivre" Un texte plein d'émotion. |
Anonyme
27/5/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour,
En préambule, je dirai que la présentation du poème n'est pas une obligation, mais une possibilité laissée à l'auteur. Cet exergue pour moi, est la première approche d'un poème et j'aime qu'elle titille ma curiosité. La vôtre n'est pas vraiment attirante, j'avoue. La mise en page est aussi un indicateur pour moi. Ici, le saut de lignes à chaque phrases me fait plus penser à des stances qu'à de la prose. Le poème me laisse perplexe : Je n'ai pas aimé : Les "Je" trop présents, les "que, qui" alourdissant l'ensemble. Le vocabulaire trop souvent éloigné de l'original. Les verbe vouloir, laisser, redevenir, revoir, faire doivent pourvoir être remplacé par des synonymes plus percutants. "La prison d'amour" très convenu aussi. J'ai aimé : -certaines images. La première, évocation de l'hostie, assez iconoclaste dans le contexte, ne laisse pas indifférent. - "Jeter l’oreiller sur lequel j’ai planté, toutes les graines" (pourquoi une virgule entre le verbe et son complément ?) Pour moi un bon terreau, mais à travailler, encore et encore pour donner à lire "une belle plante". Bonne continuation, Éclaircie |
Queribus
27/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une écriture très originale dans une très belle langue française avec un côté mystérieux et ésotérique. Le poème est une succession d' images poétiques à chaque ligne. Je pense que votre écrit mérite plusieurs lectures pour en apprécier toute la finesse et la subtilité. Par ailleurs, je pense aussi que c'est le genre de poésie plutôt réservé à une élite que certains vont adorer. Bien à vous |
Anonyme
12/6/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Quelle belle écriture ! "Oh mon arrache-cœur, mon bel alchimiste, prépare-moi donc mon hostie fétiche, Celle au goût sucré qui noircit les dents !" Après plusieurs lectures, je suis revenu vers la présentation du poème qui est nécessairement censée guider un peu notre lecture & que je n'avais pas vraiment comprise d'emblée. En première lecture, j'ai vraiment pensé qu'il s'agissait de la supplique d'un·e junkie à son dealer. Lecture bien fautive de ma part me semble-t-il puisque la présentation précise bien que le personnage de l'alchimiste n'existe que pour distancier la lecture à travers un filtre que l'auteur·trice a jugé commode d'introduire dans son texte. Cette distanciation apporte selon moi un élément tout aussi important à la lecture qu'elle le fut probablement au moment de l'écriture. Voilà évité l'écueil trop fréquent — selon moi — de textes mièvres à souhait et dégoulinants d'embrassades & autres emportements poétiquement factices. Ici l'emportement reste muet — pardon André du Bouchet — et nous sommes conduits par des chemins inattendus à résoudre l'équation occulte de ce poème, celle qui révèle comme à regret les strates sous-jacentes de chaque proposition. C'est très fort, vraiment. Le troublant, ici, est que l'adresse n'est pas à proprement parler celle de l'amante à l'amant mais à l'intercesseur imaginaire qu'est l'alchimiste. Mais peut-être l'alchimiste est-il tout à la fois l'amant & cet alchimiste ? "Le prince était le Génie. Le Génie était le Prince." Je crois que si j'en avais le talent, je pourrais passer des heures à explorer ce texte & à le commenter mais je vais clore ici ce retour & vous dire tout simplement que j'ai positivement adoré votre poème. H. |
Sadbutfun
12/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une approche intéressante, jolie dans l'ensemble.
Va savoir, je n'ai pas été charmé, j'ai l'impression comme s'il manquait quelque chose, en quantité, en portée d'image ou simplement en style. Je n'arrive pas à l'expliquer, d'autant que formellement, ma seule critique relève de ma propre insensibilité. Heh, en tout cas, ça marque quelques points pour l'originalité, du coup avec moi aussi. Bien joué ^^ |
Provencao
12/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Redevenir une bulle de savon dans un océan de drames."
Quelle belle originalité, que cet alchimiste en vos mots! Ce qui me plait c'est ce coté novice, où nous ne savons pas comment accéder au mieux en cette finalité presque comme une illumination, pour regagner cette lumière... Sommes-nous suffisamment prêt à comprendre les désillusions passées? L'ésotérisme renferme bien des mystères Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
12/6/2020
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour Calysee
je suis en prison de moi, le geôlier de mes sentiments que je pourrais libérer... il ne reste plus qu'à trouver l'aube qui me décidera à tourner la clé... NB je crois voir que le héros est possédé par un esprit, qui n'est pas le sien et lui dicte un chemin qu'il ne voudrait plus emprunter ? Un texte en forme de rébus, dont il faut déchiffrer l'énigme ; à chacun d'y voir son interprétation... |
Davide
12/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Calysee,
Poème en forme de supplique, où la narratrice exhorte l'être aimé (et haï) de la libérer de son joug sur elle. Le personnage de "l'alchimiste", qui donne son titre au poème, m'apparaît comme euphémique, une manière de ne pas nommer ce(lui) qui fait tant souffrir, de garder l'horreur à distance. Il semblerait que le trouble dans la conscience de la narratrice, déchirée, ait trouvé quelque réponse : la source de son mal-être s'est enfin révélée. Pourtant, comble de l'emprise, celle-ci demande encore à son bourreau de l'innocenter : "Libère-moi de ma prison d’amour, fais fondre les barreaux" J'ai bien aimé cet "arrache-cœur", dans le premier vers, belle référence à Boris Vian, et, plus généralement, la force fragile qui se dégage de chaque vers, dont on ressent la forte empreinte émotionnelle, jusque dans l'espoir de redevenir "une bulle de savon dans un océan de drames." La forme en vers, en revanche, m'a rebuté, tant j'ai lu ce poème comme une courte prose. Enfin, l'exergue m'a semblé bien trop explicatif... Juste guider, cela suffit ; inutile de s'épancher. Merci pour ce (premier) partage ! Edit : D'ailleurs, j'ai trouvé très subtile cette image de "l'Alchimiste", une manière poétiquement audacieuse - mais idéaliste ! - de transmu(t)er le bourreau en sauveur, le mal en bien, de s'inventer le remède à sa propre souffrance. |
emilia
12/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je comprends votre crainte concernant le dévoilement d’une intimité douloureuse…, mais l’écriture n’a-t-elle pas précisément le pouvoir de libérer un état d’âme puisé aux sources du vécu pour extérioriser la peine qui ronge l’âme et participer à la résilience bienfaisante ?
Vous développez avec pertinence la métaphore de « l’hostie fétiche », à la fois « délicieuse friandise » et poison destructeur, avec cette impression de participer à un rite cultuel mais « païen », dans la confrontation à cette passion servile et toxique, au pouvoir maléfique, dont la narratrice aspire à se désenvoûter… pour rompre le sortilège, échapper à l’emprise de cette « prison d’amour » au point de souhaiter la disparition de ce tortionnaire, en affirmant avec force « ce qu’elle ne veut et (ne supporte) plus… », dans cette prise de conscience déjà libératrice… ; en vous souhaitant la bienvenue sur le site et avec tous mes encouragements… |
Myo
13/6/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Calysée,
Une atmosphère malsaine bien plantée. Quelques formulations qui font mouche, la 3e et 8e lignes notamment. L'énumération des griefs avec cette litanie de "je" de "que" et d'impératif ne me semble pas très poétique et rend le texte moins fluide, effet appuyé par la présentation. Oui, cet écrit exprime le mal être que procure la dépendance à quelqu'un ou quelque chose mais avec cet argument de l’envoûtement, du " je n'y suis pour rien" Hélas, ce n'est que par ses propres forces que l'on peut se libérer de toute emprise ... |