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fugace
14/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Des lumières qui s'éteignent une par une dans l'ombre de la peur et de la soumission". D'entrée on comprend le thème général de cette soumission qui nous amène à "s'isoler jusqu'à l'asphyxie".
Toutefois, je n'ai pas bien saisi le titre "Diffus(e)" que l'on retrouve seul avant la dernière strophe. Les images sont bien choisies, parlantes, simples. |
Gemini
16/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Même si je pense n'avoir pas bien abordé ses métaphores, j'ai trouvé original le traitement de cette épigramme un peu généraliste sur les atteintes à la liberté (sujet opportuniste dans nos temps de confinement, qui en devient presque un marronier populiste).
L'énigmatique coupable, incarné par la pieuvre tentaculaire (bon choix de l'animal qu'on associe généralement à la mafia sicilienne, et donc au mal), trouble par son encre "notre vision". Bonne idée d'employer le "nous" quand on veut se faire le porte-parole d'une idée. J’ai mal saisi le sens de cette pieuvre qui "écrit à travers nous / D’une encre encore rose violette noire" (même si je reconnais l’habileté de rassembler trois couleurs et deux fleurs à la suite). D'abord, l'image d'une pieuvre écrivant "à travers nous" ne m'est pas apparue. Je distingue vaguement l'idée du "mal qui nous dirige", mais ce n'est pas clair. Ensuite, écrire de, une violette ne me parait pas juste. Il m’a paru enfin qu’en changeant "violette" par "encre", l’idée d’assombrissement devenait plus claire (si j’ose dire). Je n’ai pas été voir si violette et encre pouvaient être synonymes. Comme pour illustrer les répétitions de "lumière" (3) et "ombre" (2) , la suite manque, à mon avis, de nuances : aveugle, asphyxie, remontée impossible, chaînes aux pieds, ballon d’hélium… on est dans l’hyperbole, avec une dernière strophe qui offre un choix cornélien. Mais l’épigramme et le populisme le permettent. |
Anonyme
20/12/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Un poème sur un sujet d'actualité qui sait s'en extraire et livrer une composition poétique. Il est à mes yeux un peu inégal, toute la partie avant "-diffus(e)- me plait beaucoup, la suite moins, et notamment ce dernier vers, avec ce "tel" qui l'entame et les deux "qui" un peu pesants. Je me suis aussi demandée ce qui justifiait la ponctuation : pourquoi pas de virgules dans le vers "D’une encore rose violette noire." ou pourquoi ces virgules dans "Rester, se replier, s’isoler jusqu’à l’asphyxie." Pourquoi aussi une virgule après "pâlit" et "hélium" mais pas après "diffuse". Une lecture intéressante, merci du partage, Éclaircie |
ANIMAL
29/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime à la fois le thème de votre poème et son traitement, avec ces vers très sombres qui illustrent à merveille cette liberté en train de mourir sous les coups de la peur.
Le vocabulaire est choisi avec soin, entre la pieuvre qui s'étale, la vision troublée par la tromperie de l'encre, l'enfermement et l'espoir en berne. A chacun d'accepter les chaînes ou pas. Un poème fort. |
Ombhre
29/12/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Camotmille,
un texte surfant sur l'actualité, et qui a la force de rendre poétique une situation qui ne l'est guère. Avec des mots justes et simples, et cette belle image de la pieuvre qui diffuse son encre. Et dans cette encre ombreuse, nous oscillons de la peur à la soumission. Une seule remarque sur "D’une encore rose violette noire" où le choix de couleur m'a semblé gratuit (au sens où je n'ai pas compris ni le choix des couleurs, ni leur signification). Ce poème aurait par ailleurs aussi bien pu être écrit en prose, et y aurait peut-être même gagné en force. Merci pour ce bulletin d'information poétique, que je préfère très largement à ceux des médias :-) Ombhre. |
Edgard
29/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Camotmille,
Malgré votre joli pseudo, vous ne m’avez pas endormi…même un peu titillé sur les bords… Avec un thème tel que celui-ci et pleinement assumé, je veux dire… un petit air de complotisme, (ce n’est que mon impression personnelle), on serait plus tenté de parler de l’idée que du texte qui la porte. (NOUS avons tous peur … ILS (la pieuvre) nous piquent notre liberté… NOUS sommes un pauvre peuple qu’On enchaîne…) Admettons. C’est bien mené cependant, à mon avis, et la métaphore me semble intéressante. « Ombres de nous-mêmes, tentacules… » A ma première lecture, j’ai pensé que cela voulait dire qu’on avait peur de notre ombre… ce qui n’est pas tout à fait dans le sens du texte, j’attendais un peu d’humour, un peu de recul… mais maintenant je ne sais plus…puisque ce sont EUX, à travers la pieuvre, qui nous asservissent. C’est d’ailleurs confirmé par «écrit à travers nous… » J’ai du mal à vraiment comprendre ce « écrit à travers nous… ». L’atmosphère un peu beaucoup étouffante est là. (trouble notre vision, aveugle, asphyxie, remontée impossible…) C’est bien dans le déroulement du thème. « Diffus(e) : je ne vois pas trop le sens, ni pourquoi ce féminin (ou verbe)… ni pourquoi le titre. Le manichéisme de la dernière strophe me paraît un peu lourd, d’autant que l’allusion à la couleur « jaune unique » opposée à « lumières colorées qui brillent de vie » éveille en moi, et sans doute dans l’esprit de beaucoup de gens (qui sont très âgés ou qui connaissent l’histoire) une symbolique un peu outrée, quand on dénonce la privation de liberté aujourd’hui. A moins que j’aie encore une fois mal compris… Au plaisir de vous lire de nouveau. |
Anonyme
29/12/2020
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Je n'aurais pas compris ce petit poème sans son exergue, et il reste des zones de perplexité. Il se lit facilement, presque trop, et propose des images simples. Encre encore rose violette noire ? Pour terminer la critique sociale est facile.
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papipoete
31/12/2020
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bonjour Camotmille
Chacun son opinion sur tout sujet, bénin ou grave ; ici c'est du second qu'il s'agit évoquant nos privations de libertés ( liberté chérie... ) face à cette pandémie nouvelle, que certains nient comme vous, me semble-t-il ? NB c'est bien écrit sous votre plume, plume nouvelle parmi nous. mais voici un texte qui put s'écrire sous Pétain, ou autre traître aux commandes du pays ! " On nous ment, on nous spolie ! " criait Arlette en 68, et il y avait sûrement des menteurs, des profiteurs ! Mais qu'ont à gagner toutes ces infirmières épuisées, éreintées de voir tous ces " covidés " agoniser, et leur claquer dans les doigts ? Mais qu'ont à gagner ces médecins, à soigner de " faux malades " qui simulent tel le héros de Molière une maladie imaginaire ? Vous l'aurez compris, je crois à la mort qui rode à travers cette petite merde de virus, et je n'embrasse plus ni mes enfants, ni mes petits-enfants, pour ne pas les priver de cette liberté de vivre ! |
Provencao
31/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Camotmille, et bienvenue.
"Des lumières qui s’éteignent une par une Dans l’ombre de la peur et de la soumission." j'ai bien aimé ces lumières comme métaphore de la vérité. À travers cette ombre de la peur et de la soumission, la lumière sera-t-elle, ainsi pensée comme l'espoir du disponible... c'est ce que j'y ai lu. Me suis-je égarée? Au plaisir de vous lire Cordialement |