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jaimme
13/10/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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"Il s’enfonce profond":... non.
"Ne suffira jamais, la tâche est angoissante": la juxtaposition est peu musicale, à mon goût. "On ne peut pas chasser hors de nous, son passé": trop évident Ce poème classique l'est aussi par le thème et surtout par un traitement qui ne m'a pas apporté de ressenti fort. Les idées et les images ne sont pas assez originales. |
Anonyme
13/10/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Dans la forme je trouve ce poème bien maîtrisé. Le classique est bien travaillé, la rythmique aussi.
Mais le fond...Disons que ce n'est pas ma tasse de thé. Je trouve ces vers un peu trop plaintifs, faussement romantique pour y adhérer complétement. Attention aussi à la musicalité, elle est absente, ou annulée par des vers maladroits " Il s’enfonce profond" est l'exemple le plus criant. C'est dommage, car il y a une belle plume, il faudrait travailler plus encore je crois. |
Raoul
13/10/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je suis pas très convaincu…
Beaucoup de mal avec le premier quatrain: au premier vers je tombe sur "noir remords" que j'ai déjà bien souvent lu et qui pour moi est limite du pléonasme, plus loin, "le bel azur des cieux"… frais mais naïf aussi. Le second quatrain est celui que je préfère, musical, sans poncifs et bien tourné. La grammaire "On ne peut pas chasser hors de nous, son passé." me grince à l'oreille… (accord?) Rien de particulier sur le tercet final… si ce n'est que les expressions comme "le jour se lève" ou "privé de sève" ne me paraissent pas très poétiques… Pour moi, le tout manque de recherche et d'originalité dans l'expression même si le corset de la forme est posé. Désolé. |
LEVENARD
14/10/2009
a aimé ce texte
Pas
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Un peu ( en fait beaucoup) contourné ce texte.
Je me suis attaché au second quatrain, qui par ailleurs reçoit une appréciation positive. Allons-y. Que dit-il ? Je suppose qu'il faut considérer le début du second vers comme une inversion ? Soit : Il vient silencieux, investissant mon âme d'insomnie éternelle. Il faut bien admettre que la formulation inversée est pénible à la lecture, à la limite de l'incompréhensible. On apprend ensuite que l'on doit se défendre des mots pernicieux du "silencieux " ? Alors, silencieux ou pas ? De plus, le texte est tissé de mots-clefs ( les grands mots des grandes sensations : rebelle, éternelle, impuissante, angoissante... ) qui semblent indiquer une sorte d'exercice de style sans grande conséquence... |
shanne
15/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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bonjour,
Des mots qui peuvent faire peur...mon ressenti: cette personne disparue est toujours présente en vous et vous ronge...comme un cancer poème émouvant |
Anonyme
15/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très douloureux (mais beau) poème où l' auteur se perd et se consume au plus profond de son âme tourmentée...
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colibam
15/10/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Beaucoup trop éloigné de ma réalité pour être touché mais je reconnais qu'il y a de bonnes choses, une musicalité présente, une écriture très correcte.
J'ai un peu de mal avec la lecture orale des mots « silencieux » et « pernicieux » "Il s'enfonce profond" : le mariage n'est pas heureux. "On ne peut pas chasser hors de nous, son passé" : pourqoi avoir mis une virgule ? Le dernier vers, malgré sa noirceur, est très chantant "J’ai perdu mon influx, il est privé de sève" |
David
18/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Capricorne,
C'est dans "le bateau ivre" que se lisait : " Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles, Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ? -" Il y a beaucoup de : "lancinant", "emportant, "investissant", "protégeant". C'est un moyen de limiter les que/qui qui peuvent alourdir les vers, mais il aurait peut-être fallu un équilibrage des deux. Un bon poème pour la mauvaise couleur des pages et des nuits, parfois. Le thème de la noirceur est sans appel, peut être le second vers mélange un peu de rêve au cauchemar, quel est ce souvenir qui ne saurait plier. |
kamel
21/12/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonsoir Capricorne
J'ai bien voulu partager votre remords d'après ces vers qui illustrent fortement votre façon de traduire son état à l'ensemble de tout lecteur ayant la capacité de lire attentivement vos strophes qui sont visibles au point de la signifiance. Mais vis-à-vis de la composition de la structure,les verbes sont pour la plupart employés au participe présent qui est une forme verbale dépourvue de musicalité d'ou la nécéssité de provoquer une certaine esthétique qui donne l'envie de goûter le texte comme le sucre qui est intégré dans l'eau. En revanche ,j'admets pour ma part votre style qui vous est propre car le style c'est l'homme et l'homme c'est la vie. Merci |
Anonyme
11/9/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Le sujet traité me plaît, et les vers sont maîtrisés, mais le traitement un peu trop convenu à mon goût.
Par exemple : "le noir remords", "s'enfonce profond", "le bel azur des cieux", sont des formules rebattues ; d'autres sont très plates, manquent d'images : "Je voudrais l'oublier comme une bagatelle", "Mais nulle force hélas dans mon âme impuissante / Ne suffira jamais", ou encore "J'ai perdu mon influx, il est privé de sève" (vers privé de fluidité pour le coup). Enfin je cite ce vers qui me paraît très maladroit : "On ne peut pas chasser hors de nous, son passé" --> il aurait fallu écrire pour être correct, "On ne peut pas chasser hors de soi, son passé" ou à la rigueur "hors de nous, le passé". Au final, ce poème à la forme maîtrisée manque vraiment de puissance et c'est dommage, car on devine d'après le préambule qu'il est né d'une émotion "vraie". Peut-être avec un plus de recherche dans les images ... |
Anonyme
20/2/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je sens dans ces mots, les émotions que j'ai éprouvées après la disparition d'un ami poème, n'ayant il me semble pas trouvé le temps d'échanges plus approfondis, les regrets, les remords sont présents, même si l'on dit qu'ils ne servent à rien, on ne peut s'empêcher de les ressentir. Le temps n'efface rien, de cette culpabilité. Il nous faudrait savoir être plus présent et attentif envers ceux qui nous sont chers.
Ce texte est très touchant. |