|
|
Anonyme
4/12/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour,
Je suis assez ennuyée par ce poème : je ne trouve pas de sens (dans mes dicos en ligne) au mot-titre, ok il s'agit de l'eau -hydro- pour partie, et je ne connais pas la Via Salaria (moins gênant internet m'a tout dit) Un texte, passé les écueils de compréhension, ci-dessus, étrange. Où de belles images côtoient des passages moins percutants, ou poétiques ou intéressants. La présence de rimes suivies ou alternées me paraissent un peu incongrues dans un texte présenté en libre et à la mesure irrégulière. J'ai bien aimé le premier vers et les trois suivants. J'ai aimé : "Mais au-dessous de la lune Entre le soleil mourant et le ciel azuré" Un peu moins les "On" qui se suivent dans les vers 9 et 10 On sent un jeu sur les mots et les idées, mais le lecteur ne gagne pas à tous les coups, son "content de poésie". Ainsi : "Tous les chemins mènent à l’île d’ici" -> l'ile d'ici, et tous ses i pas très harmonieux "En square aussi se réarrangent"-> réarranger, bien disgracieux "Virent au orange" -< La prononciation 'To-O" pas simple (virent à l'orange ?) Les deux 'qui sent" en fin de poème heurtent un peu. Merrci du partage, bonne continuation. Éclaircie |
Queribus
11/12/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
J'ai beaucoup apprécié cet écrit dans son ensemble qui comporte de belles images poétiques: Je cultive la mer à l'aide de mon radeau, faisant pousser le sel sur les plaines d'eau", "Battu par les vents et battu par les flots "Mais au-dessous de la lune Entre le soleil mourant et le ciel azuré", "Fleur liquide qui sent le plaire", "Un sel parfait d'humeur qui sent déjà le caramel". J'ai moins aimé: "On en revient pas indemne du lido", "En square aussi se réarrangent", "Vire-T O Orange". L'ensemble se laisse lire volontiers entre"réalisme" et "impressionnisme" habilement conduit; le texte n'est pas trop long, sans - "préciosité" et images trop "convenues" pour une poésie libre. En un mot et en conclusion, quelques minutes agréables passées à vous lire malgré les (toutes) petites remarques précitées. Bien à vous. |
Gemini
11/12/2020
a aimé ce texte
Bien
|
Le titre m'a attiré, mais je n'ai pas trouvé sa signification. L'exergue, puis le texte, laissant penser que le mot devait appartenir au vocabulaire savant de la profession.
Le sujet est, pour moi, très original, car j'avoue n'avoir qu'une très vague idée des salins ou salines, et je trouve intéressant de lire une poésie sur le sel, produit si courant qu'il en est devenu transparent. Pour l'écriture, j'ai adoré au départ ce charmant "Faisant pousser le sel", et plus loin j'ai bien aimé l'évocation du "lido" qui m'a ramené à quelques souvenirs de plage. La visite devient tableau qui se fait mouvant avec le vent et des flots modelant le rivage et les plates-bandes. J'ai noté quelques maladresses dans l'écrit : "on (n') en revient pas" "changer carrément" peu poétique, "Les jours de zénith" (??), et cet étrange "qui sent le plaire", mais cela n'a pas gâché l'impression générale laissée par la visite et la découverte de cette route du sel. Les odeurs, les couleurs et une sensation d'air iodé m'ont charmé. |
hersen
20/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Que voilà une très belle description poétique des marais salants !
Les quatre premiers vers sont un très judicieux transfert... je cultive la mer... je fais pousser le sel... La via Salaria étant aux alentours de Rome, tous les chemins y mènent, naturellement :) et le paysage change, le rectiligne des oeillets et des étiers s'ouvrent sur le large. La marée fait le boulot ! La fin bien sûr est excellente (dans les deux sens) et l'allusion toute bretonne au caramel et beurre salé clôt bien cette promenade de saunier en mettant en avant la fleur de sel. Un sel ô combien parfait ! C'est un texte sur une très belle idée. Les marais salants sont des lieux magnifiques où l'homme sait être en osmose avec la nature, si on ne parle que des marais manuels. Ils sont de plus en plus des lieux protégés, habités par une faune et une flore particulières. Ce poème en transcrit magnifiquement la poésie et avoir choisi la Via Salaria montre que c'est vieux comme le monde. Enfin, en tout cas notre monde. Merci pour ce poème très original et complètement réussi pour moi. |
ANIMAL
20/12/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un très beau sujet, de très belles idées, mais une forme qui manque trop dans l’ensemble de rythme et de musicalité pour me séduire tout à fait. C’est dommage car le potentiel est là.
Les cinq premiers vers coulent en harmonie mais dès le sixième « se multiplient » brise la poésie de l’instant. Et le reste du poème est à l’avenant. Des mots comme « carrément », « réarrangent » ou des vers comme « n’est plus aussi droite qu’avant » sont trop terre à terre pour me maintenir dans l’ambiance. Et je note aussi quelques étrangetés prises avec la langue « On n’en revient pas indemne du lido » « virent au orange » . Les huit derniers vers renouent avec le charme des cinq premiers et je resterai sur cette impression. |
papipoete
20/12/2020
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour Capuano
à vous lire, je me trouve en pays de connaissance, Ledo Salinarius étant le nom latin de ma ville de naissance, à deux pas d'ici. on y avait cette richesse sous terre, que votre poème évoque sur la mer. Je vois bien les paludiers avec leur grande raclette, cueillir délicatement cette fleur, qui sur une table festive, émerveillera les papilles. Un endroit pas ordinaire, que le soleil se charge de colorer au point que la nature se métamorphose; NB pour qui sait dessiner, point besoin d'image ni de se rendre sur place ; vos vers y pourvoient et suivant la trace de votre plume, peu à peu le décor naît sur un vélin. Ce sel-ci est " inoffensif ", contrairement à celui qui sortait de nos salines ; effectivement, ces usines à sel étaient dévoreuses de bois pour chauffer les chaudières géantes ! Autour de Lons le Saunier, les collines devinrent chauves de tout arbre ; à Montmorot le château fort dominait la commune ! depuis que les salines se firent muettes à jamais, les ruines du fortin sous les frondaisons, ont disparu à jamais... Votre poème me plaît davantage dans les quatre premières et quatre dernières lignes. le titre ne m'évoque rien ? |
Donaldo75
20/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Capuano,
J'ai beaucoup aimé ce poème qui m'a rappelé de bons souvenirs dans la région de Guérande dont j'ai eu l'occasion de visiter les marais salants. Ici, la poésie ressemble à un tableau de William Turner, évoque plus qu'elle ne décrit, peint plus qu'elle ne relate. C'est ce que j'attends en majorité de tout poème et particulièrement ceux en forme libre ou ladite liberté permet de s'affranchir d'un paquet de règles mais demande en échange de rendre la lecture plus impactante puisque nulle convention ne vient régir la composition. Bravo ! Donald |