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Gemini
4/11/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cosmogonie sélénienne. J'adore l'exergue de Allais.
Tout d'abord, je pense que la ponctuation n'était pas utile. Elle est en partie fausse et gêne plus qu'elle n'aide la lecture, sauf au v10 où "Cette colline d'or" pourrait être mis entre deux tirets. J'ai trouvé très original ce conte où les oiseaux décrochent la lune (!) avant que des poissons ne la rétablissent. J'y ai presque vu un coucher de lune sur terre (désert, sable, dune, colline) pour un lever sur mer (poisson). Il y a peut-être aussi une symbolique horoscopique entre la lune et les Poissons, un alignement quelconque. Je ne peux que le présumer : ("les antiques poissons qui dans les fables hantaient la dune"). Pour autant, je n'ai pas été emporté par cette poésie dont le premier quatrain allègue trop vite des choses trop étonnantes. En quelques mots la lune est déjà morte (cadavre) d'on ne sait quoi, des oiseaux-vautours (pléonasme), surgis d'on ne sait où, dévorent "l'amour" (sans grand A, donc lequel ?) dans un désert (doit-il être grand pour ce faire !). Le tableau n'est pas peint mais griffonné. C'est trop brutal pour qu'on (je) puisse le digérer. Comme s'il fallait l'avaler. Sans vouloir chercher à tout comprendre, l'impression ne se fait pas. Je m'imagine mal, mais c'est sans doute personnel. L'emploi du passé composé (ont dévoré) suivi du passé simple (tomba.....remplacèrent) m'a heurté. Ce n'est sans doute pas faux, seulement perturbant. Restent le charme du conte, une certaine magie, qui se rajoutent à la concision du récit. |
Anonyme
5/11/2020
a aimé ce texte
Bien
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Il me semble que votre récit-fable aurait gagné à être ciselé en vers classiques, réguliers au moins. La première strophe, la meilleure à mon sens, est la plus contemporaine, vous avez sans doute commencé votre travail d'écriture avec cette strophe pour compléter le poème ensuite. La dernière strophe n'est pas très claire : que font les poissons-lune au juste ? Qui sont ces intrus volants ? Les oiseaux vautour ? Arsinor
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Anonyme
15/11/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Capuano,
Bienvenue sur Oniris et à ce premier poème publié. Je l'avais lu en EL (espace lecture) et ne l'ai pas commenté, là-bas. Ce poème m'avait laissée un peu perplexe. J'adore l'exergue, délicieux. Le premier quatrain est aussi réussi et harmonieux, mêrme avec son premier vers ne comptant que 5 syllabes. ensuite, l'harmonie me semble un peu rompue dans le rythme, bien plus irrégulier en lecture, le troisième de même oscillant entre des vers de 4 à bien plus de pieds. Je crois vraiment qu'il aurait été intéressant de vous rapprocher d'un nombre de pieds par vers plus rigoureux ou de partir en libre et de vous éloigner plus nettement de la mesure et de la forme de quatrains. Surtout que le propos est de bon goût, à mes yeux. Merci du partage, Éclaircie |
Robot
15/11/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Si l'histoire en elle même est intéressante comme une sorte de légende, la mise en écriture aurait demandé plus d'application.
Entre la poésie régulière rimée et le libre il aurait fallu choisir. Le découpage aussi m'a désorienté notamment lorsque une phrase se poursuit d'un quatrain à l'autre. Deuxième et troisième quatrains qui auraient gagné à être reliés. Un plus: L'aspect mythique et mystérieux du récit. |
Myo
15/11/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le poisson-lune, source d'une belle légende.
L'idée est intéressante mais l'écriture me semble bien laborieuse et la lecture s'en ressent. Alors que l'écrit est court, il manque de fluidité et de légèreté. Dommage. Ne doit-on pas lire "airs" plutôt que "aires" ? |
Davide
16/11/2020
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Bonjour Capuano,
Dans ce poème à l'imaginaire fécond, je regrette le choix de la forme, celui de quatrains rimés en vers courts, bâillonnant toute forme de lyrisme, celui-là même que l'on attend sur ce genre de sujet. Non que je veuille dévaluer les vers courts, simplement, il m'apparaît que l'imaginaire de ce poème aurait eu besoin, pour se magnifier, d'une forme beaucoup plus libérée. Dans le détail, si j'ai plutôt bien aimé le premier quatrain, voire le deuxième, je me suis égaré dès l'entame du troisième : au v9, l'enjambement "Hantaient la dune" casse la maigre structure poétique, et ce, sans raison apparente ; au v11, "Et" et "alors" font redondance, car ils expriment la même chose ; enfin, le jeu de mots "air"/"aire" n'a pas vraiment d'intérêt, sinon de nous égarer encore plus ! ;) En effet, les images se succèdent au rythme effréné des vers courts sans nous laisser le temps à nous, lecteurs, de les savourer. En somme, une belle idée de départ (celle du poisson-lune, au sens propre), mais le traitement du sujet n'est, pour moi, pas à la hauteur. En espérant vous relire... |
ferrandeix
18/11/2020
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La lune, c'est un sujet poétique par excellence. Et la présentation sous forme de conte ajoute à l'enchantement. j'ai apprécié le découpage syntaxique, notamment entre des paragraphes différent, une originalité qui ne contredit pas la prosodie poétique à mon avis. En revanche, l'"intrigue" du conte aurait pu être présentée de manière plus compréhensive, et je ne comprends pas ce que viens faire le vers: "cette colline d'or. Si c'est une apposition à dune, il ne faudrait pas un point-virgule après dune, mais deux-points ou une simple virgule. "Dans les aires: plutôt dans les "airs", mais pas grave, une simple coquille, on a compris.
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Pussicat
19/11/2020
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Bonjour, la fable est délicieuse, originale, mais aurait gagné en puissance évocatrice en cassant les vers, en les étirant sur une ligne plus appropriée à une poésie en prose. De plus, et comme évoqué dans un post (Gemini), la ponctuation n'est pas au rendez-vous de l'exactitude, autant le lire sans. C'est ce qui me vient à l'esprit, d'entrée. Pourquoi choisir la prose ? L'absence de rythme régulier (5/6/6/6 – 8/5/10/5 – 4/6/9/4 – 7/5/6/4), pousse à lire votre texte sous une autre forme, et la prose convient aux contes et fables (non ?). Et puis, la recherche de la rime à tout prix étouffe le vers avant qu’il ne s’envole ; libérez-le ! d’autant qu’elles ne sont ni riches ni agréables à l’oreille : vautour/amour/lunaire/désert… dès le 1er quatrain, ça commence mal ;))) la suite est, j’en suis désolée, tout aussi pauvre : passion/sable/poissons/fables (ah, riche et féminine !) - dune/d’or/alors/lune – z’aires/volants/remplacèrent/manquant.
C’est pourquoi, je lis cette poésie en prose, étoffée... « Les oiseaux vautour du cadavre lunaire ont dévoré l’amour ici dans le désert... ». … ou en alexandrins, pourquoi pas, en remettant l’ouvrage sur le métier. A bientôt de vous lire |
Atom
20/11/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je ne peux m'empêcher après lecture de ce poème de penser à l'affiche du film - Arizona Dream. Je trouve qu'elle illustrerait plutôt bien ce petit texte dont j'apprécie le coté "mythe & légende"(même si peut-être un peu trop court pour raconter cette étrange histoire)
"Les oiseaux vautour" me semble juste un peu redondant dans la mesure où le vautour est une espèce d'oiseau. Un bel imaginaire en tout cas. |