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David
9/10/2014
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
C'est un peu rude d'associer le "plaisir" au vice et la jeunesse au manque de vertu. Je trouverais plutôt que la jeunesse paie un lourd tribut aux "caprices du cœur" par exemple, à moins de le lire dans un sens "cardiaque" de l'expression. Le lien entre joie et jeunesse me semble manichéen. Sans vouloir ironiser, je trouverais presque que la retraite est plus propice au flirt que l'adolescence. Depuis l'ancien "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait", les "jeunes" en savent un peu plus et les "vieux" préservent mieux leur forces. |
Purana
16/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème très joli qui me plaît beaucoup.
C'est un plaisir de le lire à haute voix, tant et si bien que je pourrais le réciter par cœur. Le poète semble avoir choisi cette forme consciemment : l'apparence d'un sonnet classique en ignorant les règles imposées. Mais pourquoi pas ? Ce qui peut souvent irriter le lecteur est le fait de transmettre des sentiments tels que "voici un poème classique échoué". À mon avis, ce n'est pas le cas ici. J'accepte cette forme comme un mélange d'amour pour la forme classique et un désir de se liberer des règles qu'il ressent probablement comme une sorte d'étouffement. J'adore la fluidité et l'apparence naturelle de l'enchaînement des mots mais également le choix d'une telle métaphore pour parler de la jeunesse. |
Anonyme
8/11/2014
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Inutile de chercher des alexandrins ici, il n'en est pas beaucoup. Mais à part cela j'aime bien cette description de la jeunesse qui sort des sentiers battus. Un poème qui me ramène de nombreuses années en arrière : oui c'était bien comme ça à mon époque, une insouciance de tous les instants. |
Robot
8/11/2014
a aimé ce texte
Bien
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Un petit aspect désuet pour le fond rend le poème charmant. - c'est un poème qui parle plus d'autrefois que d'aujourd'hui -
Par contre, nous annoncer des alexandrins dénote soit une ironie de l'auteur, soit une méconnaissance de ce qu'est l'alexandrin classique. La difficulté sur ce type de versification, c'est que parfois les "e" sont à élider, et parfois non. L'absence d'un choix pour l'une ou l'autre des constructions est préjudiciable. Si je prends le dernier vers on a ou 14 pieds ("e" non élidés) ou 11 pieds (e élidé) Comment doit-on lire ce vers ? Ell-e s'appell-e jeunesse,_ ell-e t-e fuit ô vieillesse ! ou bien Ell' s'appell' jeuness', ell' te fuit ô vieillesse ! Ecrire librement, pour mon goût, c'est choisir une règle et s'y tenir. Tout prononcer ou tout élider. Dans le cas présent, il est plus agréable de ne pas élider en méprisant la métrique annoncée car ainsi le poème se déclame plus agréablement. |
Francis
8/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Approche originale de la jeunesse que chacun de nous a traversée et dont il n'a pas oublié les caractéristiques : insouciance, soif de vie, gaieté.. Il est vrai que cette étape de la vie ne sourit pas à tous.
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Lulu
9/11/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Un poème intéressant qui présente une dichotomie franche entre la jeunesse et la vieillesse. Je ne partage pas le point de vue de l'auteur, mais le respecte. L'opposition est à mon sens trop marquée. Cependant, je comprends bien ce qui l'a motivée dans ces mots. La vieillesse effraie tout le monde ou presque.
Je trouve dommage de ne pas trouver que des alexandrins dans ce poème. Il est vrai que certains vers sont plus courts, voire plus longs. Ainsi par exemple ceux-ci : "Ses yeux pétillants, traversés de malice" (11 syllabes) "Sur la scène endiablée elle danse l'arrogante" (13 syllabes) "Elle sème la liesse et gifle la tristesse" (13 syllabes)... Le compte des alexandrins est donc à revoir. |
Anonyme
9/7/2016
a aimé ce texte
Bien
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Je vous ai lu et relu, et face à ce poème, mon ressenti est mitigé, je trouve que par instant c'est trop appuyé, c'est dans l'excès, mais c'est vrai aussi que c'est "un péché" de jeunesse d'être ainsi, pourtant je n'arrive pas vraiment à être à l'aise avec cet écrit.
C'est sans doute dû à la manière dont "La jeunesse" nous est présentée, sous les traits d'une femme, " Ses cheveux épars, fins, son indécent parfum Fuit le crépuscule de l'infâme faiblesse Un fameux parchemin d'hypocrite sagesse Misérable radeau, où voguent les défunts " Ce qui se perçoit moins dans les trois dernières strophes, où là "La jeunesse" devient davantage une époque, c'est ainsi que j'ai perçu cet écrit, même si la présence féminine n'est pas tout à fait estompée. Ce que j'ai aimé c'est le côté insouciant, passionné, téméraire qui caractérise cette époque, et que vous avez su avec un léger petit côté original, nous remémorer, c'est très habile. Ah ! quand la nostalgie nous tient, "La jeunesse", refait surface. |