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BlaseSaintLuc
11/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Gros boulot, pour déballer le gras blabla, l'histoire extra, d'Zara la rousse, ah non-pardon soustra. Les jeux de mots sont fameux, le texte sur-mesure, parfois un peu indigeste, mais l'ensemble est bon, poétique? (c'est un débat ...) le travail, la forme, le fond, ça me plaît.
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lucilius
15/10/2018
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour, certains trouveront peut-être dans ce galimatias un style original dont l'éloquence peut séduire ! Moi pas, même si je reconnais les efforts fournis pour l'exercice, si l'on peut toutefois appeler exercice une reprise à la "hussarde" de Nietzsche.
Lorsque je lis, j'aime bien comprendre sans avoir à me triturer outrageusement les neurones. "Ksar-Hadada… Ouarzazat… par les souks les ksars les haras palabra par ici pélerina par là on accourut à l'Astre à Kans…" ne fait pas bon ménage avec mes méninges et il en va, hélas, de même pour le reste. |
Miguel
16/10/2018
a aimé ce texte
Bien
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Cette virtuosité syllabique, si elle frise parfois l'obscurité et le fatras, n'est pas sans charme (et peut-être obscurité et fatras contribuent-ils à ce charme). Il y a quelque chose de fascinant dans cette débauche désordonnée de trouvailles et d'allitérations farfelues. Et puis, il y une histoire qui n'est pas sans intérêt.
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INGOA
17/10/2018
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Trop d'incompréhension dans cette poésie dite contemporaine.
Et aussi oraculait Zorro-Astral ! aux zozos et aux castrats aux Parsis de par là-bas parataxe et galimatias boulgli-boulga Je suis submergée par ma lecture ; des jeux de mots sans drôlerie, des ponctuations ou plutôt absences de ponctuations qui ne facilitent pas le sens, des vers et des rimes tarabiscotés… On pourrait croire à un gag, sauf que cela ne m'amuse nullement. |
Castelmore
31/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et patati et patata !
Ah oui... c'est ma façon de dire bravo ...pour ce texte qui n'est pas sans queue ni tête. Belle inventivité. Avant de changer ma page , je reprendrai un peu de boulgli-boulga |
papipoete
31/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Carmiquel
voici un texte burlesque, " qui ne veut rien dire ", mais l'écrire dut être une sinécure, et regardé de très près, l'on sourit à défaut de s'esclaffer ! ( ce qui n'est déjà pas mal ! ) les assonances en A sont d'inégale qualité, mais il en est l'une ou l'autre qui se détache du lot ( à son sanscrit on souscrivit/qui aurait osé qu'on s'y soustraie ) NB j'applaudis à la besogne que représente ce condensé de " sourates multilingues ", avec cette volonté d'amuser le lecteur ! Tâche si ardue de détendre les zygomatiques ! |
Anonyme
1/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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La première lecture m'a incité a noter sévèrement, tant elle m'avait rebuté.
Mais j'ai voulu m'attarder sur les mots que je ne connaissais pas - merci Wiki, toujours - Après quoi, j'ai pu analyser ce texte d'une toute autre façon et l'apprécier pour son humour subtil et le sens aussi... En filigrane un pied de de nez aux prophéties et croyances ? Allitérations et autres jeux de mots et de sons très amusants. J'ai aimé, entre autres, " on accourut à l’Astre à khans ". Après avoir envisagé un < PAS > j'ai beaucoup apprécié. Comme quoi ... |
archibald
31/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte qui fait immanquablement penser au colossal lipogramme de Perec et que je livre ici :
What a man ! Smart à falzar d'alpaga nacarat, frac à rabats, brassard à la Franz Hals, chapka d'astrakhan à glands à la Cranach, bas blancs, gants blancs, grand crachat d'apparat à strass, raglan afghan à falbalas, Andras MacAdam, mâchant d'agaçants partagas, ayant à dada l'art d'Allan Ladd, cavala dans la pampa. Passant par là, pas par hasard, marchant à grands pas, bras ballants, Armand d'Artagnan, crack pas bancal, as à la San A, l'agrafa. Car l'an d'avant dans l'Arkansas... FLASH-BACK ! -- Caramba ! clama Max. -- Pas cap ! lança Andras. -- Par Allah, t'as pas la baraka ! cracha Max. -- Par Satan ! bava Andras. Match pas banal : Andras MacAdam, campagnard pas bavard, bravant Max Van Zapatta, malabar pas marrant. ça barda. ça castagna dans la cagna cracra. ça balafra. ça alla mal. Ah la la ! Splatch ! Paf ! Scratch ! Bang ! Crac ! Ramdam astral ! Max planta sa navaja dans l'avant-bras d'Andras. Ça rata pas. -- Ça va pas, fada ! brama Andras, s'affalant à grand fracas. Max l'accabla. -- Ha ! Ha ! Cas flagrant d'asthma sagrada ! Ça va, à part ça ? -- Bâtard vachard ! Castrat à la flan ! râla Andras, blafard. Bang ! Bang ! Andras MacAdam cracha sa valda. Max l'attrapa dans l'baba, flancha, flagada, hagard, raplapla. -- Par Achab, Maharadja d'Al-Kantara, va à Barrabas ! scanda Andras. -- Alas, alas ! ahana Max, clamçant. Andras MacAdam à Alcatraz, Armand d'Artagnan avança dans sa saga, cravatant l'anar Abraham Hawks à Rabat, passant à tabac Clark Marshall à Jaffa, scalpant Frank « Madman » Santa-Campana à Malaga, fracassant Baltard, canardant Balthazar Stark à Alma-Ata (Kazakhstan), massacrant Pascal Achard à Granada, cachant l'Aga Khan dans sa Jag à Macassar, acclamant la Callas à la Scala, gagnant à la canasta à Djakarta, dansant sambas, javas, czardas, raspas, chachachas à Caracas, valsant à Bandar Abbas, adaptant Franz Kafka à l'Alhambra, Gadda à l'Alcazar, Cravan, Tzara, Char à Ba-Ta-Clan, Hans Fallada à Harvard, paraphrasant Chaban à Carjac, calfatant yachts, catamarans, chalands à Grand Bassam, sablant à ras hanaps cramant d'Ayala, allant dans sa Packard d'Atlanta à Galahad's Ranch (Kansas), lampant schnaps, grappa, marc, armagnac, marsala, avalant calamars à l'ananas, tarama sans safran, gambas, cantal, clams d'Alaska, chassant pandas à Madagascar, chantant (mal) Bach, Brahms, Franck à Santa Barbara, barman à Clamart, wattman à Gand, marchand d'abats à Panama, d'agar-agar à Arras, d'hamacs à Carantan, charmant à Ankara la vamp Amanda (la star dans « T'was a man as tall as Caracalla »), catchant à Marmara dans la casbah d'Akbâr, nabab d'Agra, grand flambart passant d'anthrax nasal, sans mal, tard, tard, dans sa datcha à Karl-Marx-Stadt, s'harassant dans l'alarmant grabat à draps blancs, lançant, at last, glas fatal, « Abracadabra ! » Gargas Parac L'auteur n'est pas Perec, mais on ne songerait pas à le lui reprocher, et tout cela m'a bien fait sourire. |
Annick
1/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Jolie performance qui a du demander beaucoup de travail. L' assonance en "a" est une facétie qui enchante le poème tout entier.
Les allitérations sont tout aussi charmeuses. Les mots choisis, qu'ils soient d'origine orientale ou non, ont une sonorité et une orthographe qui captivent. Ludique et facétieux. |
Robot
31/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Déjanté, complétement, mais j'aime bien ! Je ne sais pas pourquoi ça me fait penser à Francis Blanche et ses pitreries radiophoniques.
Il y a du Lapointe aussi. "ta Katie t'a quitté tic tac tic tac" Cette sarabande de "a" qui s'entrechoque est un plaisir à déclamer. Un exercice de respiration également. Je pense que pour la force du texte et pour son rythme, il se serait aisément passer de certains "et" ainsi que de quelques adverbes. C'est sûr que pour apprécier ça il ne faut pas trop considérer que la poésie est une affaire de gens aux mines graves, ni se prendre soi-même au sérieux. |
jfmoods
1/11/2018
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Ce poème, braqué sur la parole véhiculée tous azimuts (verbes : "parla" × 2, "vaticina", "prêcha", "palabra", "baratina", "tonna", "oraculait", "dit", "parler") par les religions (passages du Coran : sourates, figures emblématiques : "Zara-Toustra", "Zorro Astral", "Civa", "Vichnou", textes de référence : "Le Mahabharata", "le Baghavadgita", "Parsis", "les Upanishads"), suscite, par sa composition, l'émerveillement du lecteur (jeux assonantiques et allitératifs : a, cri, sou, ar/ra, détournement de mots se faisant écho à la rime : "boulgli-boulga", "fouchtri fouchtra", néologisme : "désastra", jeu de mots : "l’Astre à khans").
Cependant, le fond du texte nous rappelle que l'emballement excessif face aux discours charmeurs ("qui aurait osé qu’on s’y soustraie", "on accourut") se doit d'être modéré par l'usage de la raison ("Tant qu’à la fin ça nous rasa", "parataxe et galimatias", "il en perçait zéro tantra / entendez par là zéro substrat", "Ça nous outra !"). Le poème nous invite donc ici à ne pas avaler les belles couleuvres des baratineurs. Il nous incite aussi à renoncer à la tentation du prêchi-prêcha et à suivre notre carpe diem personnel ("s’attabla / et soupa d’un rata d’abats / puis avec quelques fatmas / aux galetas passa / les absorba par son Kama-Soutra"). Merci pour ce partage ! |
plumette
1/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Entre Perec et Bobie Lapointe, un jeu de mots plutôt savoureux, et ce son "a" qui évoque l'enfance pour un propos plus profond qu'il n'y parait.
des vers courts qui donnent du rythme, une apparence d'absurdité qui s'organise si l'on veut bien prendre son temps et relire. Je me suis bien amusée! Plumette |
Eki
1/11/2018
a aimé ce texte
Pas
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Trop pour moi, pas assez de fluidité à la lecture, je suis déroutée par le ton forcé.
Probablement un certain travail derrière l'exercice de style mais je n'y suis pas sensible. Une autre fois, peut-être |
emilia
3/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joyeux brassage culturel pour jouer avec les mots et les sonorités langagières, à la mode Oulipo comme source de créativité et de parodie, égrenant un lexique savant emprunté aux domaines religieux, historique, philosophique, psychanalytique et même érotique…, le tout exprimant une réflexion personnelle autour du rôle des prophètes sur lequel s’interroger, en concluant sur une certaine déconvenue qualifiée de « fouchtri fouchtra » et autre charabia… ; des associations inventives en lien avec le propos à partir d’un titre nietzschéen devenu célèbre : « Ainsi parla Zarathoustra… » illustrant sa pensée ( « tout va, tout revient…, tout se brise et s’assemble à nouveau… ») dans cette déclinaison verbale « prêcha/palabra/pèlerina/baratina/déblatéra/rasa/tout désastra… », « toustra » : une brillante façon de boucler la boucle !
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