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Miguel
14/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une idéalisation un peu optimiste de celui à qui l'on offre l'hospitalité, mais c'est tellement frais, tellement agréable, ce grand élan d'humanité ! Et c'est dit d'une manière tout fait poétique, pleine de jolies trouvailles. Cela ressemble à la légende mythologique (reprise par le christianisme avec Jésus : voir "La légende de saint Julien l'Hospitalier" dans "Trois contes" de Flaubert) selon la quelle le mendiant qui frappait à ta porte pouvait bien être un dieu.
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papipoete
15/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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contemporain
il passe là sans s'arrêter, sans oser ... Je l'interpelle ce pauvre hère qui marche sans but, espérant un abri, un feu ; il erre . je lui offre un peu de ce qu'il n'a pas, n'a plus ... Mais suis-je digne de mes faits ? suis-je à la hauteur de tout ce que je dois ? Dites-moi, " ai-je assez fait sa place à son passage ... ? NB le héros doit avoir une dette immense à rembourser ... devant Dieu ou autre Divinité, pour que ce geste de sa part lui paraisse si minime ! si chacun d'entre nous imitait ce coeur charitable, la face du Monde pourrait changer ! papipoète |
Corto
15/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Éloge de l'hospitalité qui interroge. Bien sûr une leçon à tous les xénophobes mais encore ? On aurait pu ajouter de l'échange, de l'enrichissement à découvrir l'autre.
Une autre fois peut-être? |
Anonyme
1/1/2019
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Ah que voilà des questions bien chrétiennes.
Oui, c’est vrai, on peut se demander, discipline en chanvre à la main, si on mérite vraiment d’accueillir son voisin. Je ne suis pas sûr que ça encourage davantage de vocations. Judas a même avoué que Jésus exigeait qu’on cire les pièces de monnaie avant toute charité. Belle homélie de l’hospitalité, à transmettre aux mille apôtres du partage que sont les dirigeants dans leur église toute blanche et pure de Davos. Sans doute pourront-ils l’inclure dans leurs prêchi-prêcha d’au revoir à l’année prochaine. Il faudra bien un jour qu’on décloue Jésus pour qu’il vienne enfin distribuer quelques coups de pompes à tous ces potentats culs bénis, qui défèquent sur nous, shootés que nous sommes par l’encensoir de leurs thuriféraires dans leur temple mondialiste. FrenchKiss fumeur de joints |
Anonyme
1/1/2019
a aimé ce texte
Bien
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L'exergue - aubin - m'a incité, après la première lecture, à prendre ce texte au second degré.
Cette belle " hospitalité ", ce déploiement d'égards envers l'étranger n'est-il pas un grand élan d'hypocrisie ? Car la fin justifie les moyens... la bonne aubaine ? Ou alors je me plante tout à fait, et donc je loue ces grands sentiments, poétiques, qui enluminent ce texte... L'auteur nous renseignera peut-être. |
STEPHANIE90
3/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour carmiquel,
merci pour cette jolie poésie toute en finesse... Je ne l'entend pas comme d'autres lecteurs et commentateurs !?!? Je lis ici le questionnement sur votre rapport d' hospitalité à l'écriture, à l'inspiration du moment, à sa désertion puis à son retour inopiné ; par ces divers emplois ambigus mais pour moi qui semble clair dés la première lecture. Mais, c'est peut-être tiré par les cheveux. Ma mèche s'électrise rapidement. MDR, à vous de me le dire... "trouve-t-il mon horizon propice à la portée de ses vues mon espace à la mesure de sa grandeur ? Aurais-je assez d’étoffe pour son envergure de coffre pour l’épandage de son bagage de feu pour la chaleur de son éloquence ? Que mon intérieur offre loisir à son retirement et ma réserve soit favorable à son ressourcement mon quotidien pas trop navrant devant sa légende !" Bref ! Tout dans votre texte me ramène à l'écriture et à la prétention et à la préhension de celle-ci. J'ai tout apprécié dans votre plume, Merci ! StéphaNIe |
BlaseSaintLuc
6/1/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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on offre que ce que l'on a et on l'a, où on l'a pas, pas la peine de chercher midi à quatorze heures, bien sûres c'est une ode à la tolérance et à l'hospitalité, mais tournée d'étrange façon, on ne peut être que ce que l'on est, chercher à être quelqu'un pour "autrui" oui, ça sent "l'aubaine" comme pain béni tout chaud, forcer sa nature n'est point naturel, si le hasard me fait hôte et bien, bienvenue, je serai celui-là, qui a ouvert sa porte .
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