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Anonyme
18/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je trouve du charme à cette ambiance orientale, les mots insolites dont je ne connais pas toujours bien le sens y aident à mon avis : hamadas, oueds, qat, nard etc. J'aime bien aussi les retours, répétitions de termes ou de fragments de vers qui à mon avis conviennent bien au sujet, le désert toujours le même et toujours différent. Le mélange de rimes et d'assonances me plaît aussi, on est dans un espace vague, étendu, on marche l'amble et ça balance, ça vogue.
La force de ce poème, pour moi, est sa cohérence : je n'y vois aucun vers qui ressort tellement, il y a une espèce de côté cyclique au mouvement, et pourtant une histoire est contée, avec l'évocation du départ au début. Je ne suis pas certaine de l'utilité des points de suspension entre les strophes, pour moi ils insistent un peu trop sur l'errance ; j'aurais préféré que le poème reposât uniquement sur ses mots pour son expression, j'ai le sentiment qu'ils suffisent. "la patience est de règle et l'ennui est son lot notre cœur est un eau" : trois "est" en un vers et demi, à mon avis cela se voit et donne une impression d'appauvrissement de l'expression. |
Anonyme
19/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un long poème comme un long cheminement au rythme chaloupé des chameaux et méhari(s) sur la route des caravanes d'orient, une musique et des images parfois somptueuses qui touchent à la pensée philosophique. Au sein d'un exotisme de bon aloi "Méharée, Trébizonde, Médine, Golconde, hamadas,oueds, seguias, qad, nard" c'est toute la patience et le fatalisme propres à l'orient qu'on voit, qu'on entend et qu'on sent se manifester. J'apprécie les rappels en refrain qui résument toute une sagesse.
"Le chagrin sera long mais si la terre est ronde... Que le chemin est long puisque la terre est monde la patience est de règle et l'ennui est son lot la patience est la règle quand les crues les abondent" De superbes images (il faudrait en citer beaucoup) et une dernière strophe somptueuse "la patience est de règle où le coeur abandonne le pas qui se soulève et le sabot qui va ne marquent même pas les sables insondables." |
Anonyme
29/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé,
ce rythme régulier, ces assonances et ces rimes, l'atmosphère de ce voyage. la répétition de ces mots "puisque le terre est ronde" qui renforce l'idée d'un voyage sans fin. Un vocabulaire choisi judicieusement en harmonie avec le propos. |
Arielle
9/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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A la fois découverte et retour sur soi ce voyage plein d'embûches et d'une détermination inébranlable me paraît une intéressante métaphore de toute vie humaine.
J'ai aimé me laisser embarquer par un vocabulaire que je ne maitrise pas mais que je vais tenter d'éclaircir par la suite quand j'aurai dépassé le stade de la pure jouissance offerte par la musique des rythmes et des mystères. J'ai aimé la lucidité du propos : "Le chagrin sera long mais si la terre est ronde" ... "– la patience est de règle quand les crues les abondent –" ... "le pas qui se soulève et le sabot qui va ne marquent même pas les sables insondables" Il y a quelquechose d'un pantoum trés libéré dans ce poème qui entrcroise les thèmes du voyage et de la réflexion "un temps donné à l’homme d’interroger son âme" Un poème dans lequel le sens et la forme s'accordent merveilleusement et qui donne envie de plusieurs relectures |
wancyrs
11/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me suis demandé un jour si les "PROVERBES" du roi Salomon dans la Bible, était une forme de poésie... Dans ce texte, j'ai ma réponse. Celui-ci est plein de sagesse ; à ressentir plus que d'essayer de comprendre, lire avec son coeur, et non avec sa tête... j'aime particulièrement :
Le chagrin est un poids qu'un jour on abandonne Le pas qui se soulève et le sabot qui va laissent derrière soi un sable sans mémoire Le chemin sera long puisque la terre est rond Merci |
LeopoldPartisan
12/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Par un effet d'espace temps poétique, la lecture de ce texte m'a replongé dans mon adolescence où par des étés pluvieux et solitaire, je voyageais mentalement grâce à Henri Frison-Roche et à sa triologie saharienne "La piste oubliée", "la montagne aux écriture" et "le rendez-vous d'Essendilène".
Tout y est : le voyage, la peine, la quête d'absolu, les oueds et surtout ce désert qui met l'âme à nu... Une bien belle réussite. Bravo |
brabant
18/6/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Carmiquel,
Cette méharée est effectivement un très beau voyage, initiatique en quête d'une certaine sagesse, et hypnotique. On y apprend le temps, la patience et la philosophie On y apprend la force des éléments et aussi que la nature n'a pas de mémoire On y apprend la petitesse de l'homme, son insignifiance L'humilité Et qu'il n'est rien p s : Vous faites un emploi très personnel du verbe 'abonder'. "... quand les crues les abondent" : abondent les oueds. Mais 'abonder' est intransitif. Non ? Bon, face à l'immensité, soyons licencieux ! Je propose quand même : '... quand les crues les débondent', ça serait rigolo ! |