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Charivari
9/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Les tam-tams dansent et les tabalas, les tam-tams sous les mains d'ébène dur.
(ça, c'est du Senghor, extrait des Djerbiennes) Je mets cette citation au début de ce post, parce que ce texte m'y a fait penser. Vraiment, au niveau sonorité, il y a quelque chose dans ce texte ! Je l'imagine très bien "slamé" sur un fond de djembé. Certains pasages ont vraiment beaucoup de souffle. Je pense à "S’écroulent les murs de Jéricho", ou encore "sur le bitume les chocs de deux mille croquenots / le pas en colère de mille métallos / leurs bras levés parmi les calicots", ça a une sacrée gueule... La progression est aussi très intéressante : à la fin, on a une série d'évocations de la vie réelle, qui donnent envie de taper sur un tambour... Hélas, je trouve que le texte est trop long, et certains passages cassent un peu ce souffle, ce rythme. calvin kelvin hugo boss renzo-piano de Houston à Oslo partout les même zozos y en a que pour les escrocs look plouc fringues dingues design inox-plexi déglingue A la casse ce toc ces fourbis de neus-neus dézingue ces caisses customisées de ces zins -zins camelotés bouzille -> ce passage, bof-bof au niveau du sens, on a l'impression que c'est là juste pour le son. Bref, un texte qui pourrait être excellent, mais qui aurait besoin d'un coup de ciseaux. |
LeopoldPartisan
21/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Poésie rock assez brute du décoffrage aux expressions tonnantes, sonnantes et trébuchante. Belle rage dans ce monde clos étouffant du politiquement correct. C'est suspect et c'est très bien d'écrire le souffle court, mais qui tient quand même la distance.
belle performance |
Lunar-K
22/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte haletant, c'est le moins que l'on puisse dire. Vous ne laissez aucun répit au lecteur, allant de passage construit en improvisation pure (du moins c'est mon impression) aux sonorités résonnantes et, bien souvent, fort agressives.
C'est surtout en cela que se démarque ce texte, par sa musicalité martelée, riche, malgré les trop nombreuses rimes en "o" qui finissent un peu par lasser. Quelques longueurs également et passages creux qui rendent difficile la compréhension du texte même si cette agressivité du rythme permet de maintenir le cap et la cohérence du tout, la rage et le dégoût face aux dérives et à l'enfermement du monde contemporain (difficile d'être plus précis, vous ne l'êtes pas vous-même) que vous cherchez à transcendez, à faire exploser par ces tambours battus, ces coups de butoir que vous assénez dans ce texte. Au final, un texte extrêmement intéressant quant à sa musicalité mais qui, malheureusement, pêche par excès de "o" et par une trop grande dispersion thématique (rattrapée néanmoins par la cohérence sonore et l'unité du sentiment de rage qui est là tout au long). |
Gerwal
5/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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En lisant ce texte (peut-être une des plus longues "poésies contemporaines" publiées ici...) j'ai pensé à "In-A-Gadda-Da-Vida." par Iron Butterfly (peut-être un des plus longs morceaux de la pop américaine des années 1960/70): même rythme implacable et efficace, mêmes envolées à la fois brutales et lyriques vers des paysages et des mondes tantôt oniriques et tantôt concrets, légendaires et actuels... avec cette même force de persuasion ou d'évocation......
Je regrette seulement quelques répétitions comme celle de "braséro" ("le fer grésille dans les braséros..." et "les gongs-vaudous près des braséros...") qui aurait pu être évitée... peut-être... |
Anonyme
6/8/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Pas d'intérêt.
Je vais quand même préciser : Cela n'a rien de poétique. De la modernité, des mots d'origine "tout sauf français" alors, des sonorités inédites. C'est facile, il suffit de tenir le zugzwang en zeitnot après le bobsleigh giro sur la TV et tout va bien. Le sens est beaucoup trop discret, les mots trop peu évocateurs, les lignes trop longues et le lecteur trop fatigué. C'est mon avis, je ne comprends pas bien toutes ces réactions positives. |
Pascal31
7/8/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Pas vraiment fan.
C'est rythmé, enlevé, entraînant, oui, mais j'ai trouvé le tout trop long (j'ai survolé certains passages quand pointait l'ennui) et il y a trop de bizarreries (à mon goût) qui rendent le poème difficilement compréhensible... Cela donne l'impression que tout a été mis au service du rythme, au détriment du propos. Et à mon sens, c'est assez dommage... |
Brisemarine
9/8/2011
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Bonjour, Carmiquel,
Je ne suis pas très fan de la poésie contemporaine, mais ton texte m'a particulièrement accrochée du début jusqu'à la fin. Le rythme, les sonorités, les trouvailles au niveau des références et évocations, le tout me semble bien travaillé et sert admirablement la tempo donné dès la présentation. Ce poème pèche un peu beaucoup : il manque l'émotion, la sensibilité, et à mon sens c'est cette touche de poésie qui fait l'essentiel d'un texte poétique. Cela dit, j'ai gardé finalement une bonne impression de ma lecture. Merci pour le partage. Brisemarine |