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Poésie libre
CARPA : Point fixe
 Publié le 10/05/08  -  6 commentaires  -  435 caractères  -  69 lectures    Autres textes du même auteur

Passe.


Point fixe



Passe
Passe à ton pas
Ma ville

Qu’il en faut des voussures
Aux rides de tes pierres
Pour voiler de gravats
Tous les rêves humains
Aveuglés d’Angélus

À quoi bon cent clochers
Hissés aux coins du voile
Quand Jacob estropié
Enrichit le terreau ?

Si je pouvais, ma ville
Si je savais, ma Mère
En un baiser lustral
« Héroder » tous les temps


 
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   Sanderka   
10/5/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
Voussure ? J'en ai marre d'avoir besoin d'un dictionnaire pour comprendre vos poèmes. Jacques Prévert me manque.

Je ne peux pas mettre une note car dans les appréciations , on ne voit nulle part : manque d'imagination. (ouah, ce soir, je suis un peu sec. J'aurais peut-être pas du boire ce dernier whisky.)

   Pattie   
10/5/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Encore un poème que je ne comprends pas et que je trouve beau. J'aimerais en trouver les clefs. J'ai cherché l'épisode de Jacob estropié, j'ai cherché Hérode. Mais le sens m'échappe. La beauté cultivée et l'hermétisme assumé, mesuré, travaillé, moi, ça m'épate, ça me plaît.

   Pat   
11/5/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Impression de nostalgie, de désespérance, cette promenade où le regard se pose sur l'humanité, capable du pire et du meilleur... Un regard en recherche d'idéal... j'aime beaucoup certaines images et sonorités comme "aux rides de tes pierres" ; "voiler de gravats" ; "baiser lustral"... Les références bibliques ne sont pas forcément accessibles à tout un chacun... ce qui donne un aspect un peu hermétique. Une impression, malgré tout, d'une certaine distanciation. Ce n'est pas le style de poésie que je préfère, mais l'écriture est maîtrisée (trop peut-être ?), ce que je ne peux qu'apprécier.

   Andre-L   
11/5/2008
Oui, pour une ville comme pour un humain, le temps amène de l'exaltation à la sérénité.
Beau poème que celui-ci.

   Anonyme   
13/5/2008
Pour "Héroder", ne dit-on pas
"Vieux comme mes robes... Heu...Hérode" L'image est assez
sympathique et il faut saluer ce "vianisme"...

L'aspect biblique du poème ne m'a pas convaincu. Question
de ressenti... Sinon un certain souffle, une certaine "substance".

   Anonyme   
27/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème que j'avais lu, que j'avais trouvé un peu "hermétique", mais il arrive que certains événements donnent une autre dimension à la perception de vos émotions.

J'ai revu la ville de mon enfance, il y a peu ... Comme vos mots me sont devenus très parlants, je ne saurai jamais avec autant de justesse brosser un tel ressenti. Tout est magistralement juste, profondément émouvant. Les mots m'atteignent de bout en bout.

Je retiendrai tout particulièrement la dernière strophe, même si l'ensemble de ce poème est de belle facture :

" Si je pouvais, ma ville
Si je savais, ma Mère
En un baiser lustral
« Héroder » tous les temps "

Ce qui est marquant, l'absence de ponctuation, n'est pas ici un problème.


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