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Edgard
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Je trouve votre poème agréable à lire, bien écrit. Cependant, il m'est assez difficile de ressentir, après lectures, un engouement pour ces grands fleuves. La raison réside peut-être dans le fait que le "portrait" que vous peigner de chacun d'eux est assez confus. Pour le Nil, tout est positif....et c'est bien le moins car tant de vies dépendent de lui. Pour le Danube (vous avez cédé à "beau Danube bleu..."pourquoi pas ?) il est vraiment ancré dans l'histoire de tant ce villes magnifiques... Et soudain, voici que l'Amazone est un ogre " évoquant l’ogre antique … Tu t’abreuves du sang de tout un continent, Et pourfends l’Atlantique !" Le lecteur, embarqué dans l'admiration des deux autres, est peu perdu...d'autant que dans la strophe 4, ils sont tous des "destructeurs de bateaux." On perd un peu le fil à ce moment. Le fin est assez belle qui nous dit "finalement je préfère mon ruisseau" (et puis est revenu plein d'usage et raison...). "On vous loue et vous craint, peur mêlée aux louanges." peut-être que cette répétition aurait pu être évitée, car dans un poème court, elle se remarque et n'apporte guère. Il y a des répétitions qui sont des effets de style. Mais pas ici, me semble-t-il. "Ai-je envie à vous lire" me laisse un peu perplexe... bien que sans doute acceptable du point de vue grammatical. J'ai appris l'origine du mot Amazone. Moi qui adore autant la toponymie que les grands fleuves, c'est toujours ça de pris Et ce fut néanmoins une agréable lecture. |
Gemini
31/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Très documenté.
On apprend beaucoup dans cette poésie, cet hymne, dirais-je, chanté à ces trois grands fleuves. Le choix du titre et de l'image du dernier quatrain est assez subtil, je trouve. On parle de retour aux sources, près d'un petit ruisseau d'où, en fait, tout part, symboliquement, soit, mais... Quelques petites remarques : la rime Noire / Noire, bien qu'évidente dans le sens choque un peu dans la lecture. Je voyais Poséidon en Dieu de la mer, mais il a peut-être d'autres attributs. D'après les notes, v13 j'aurais mis "destructeurs" au singulier avec majuscule. (Nil Danube, Amazone) Avant dernier vers, je ne sais pas si on a "envie à" (mais on peut comprendre pour la prosodie). Quitte à changer la catégorie, l'auteur a laissé les mots importants à la rime. Bravo. On comprend que la rime en "ou" (Itérou) était difficile, et il aurait été dommage de séparer "océan" de "continent". Je trouve enfin que les sizains donnent beaucoup de force à leurs strophes. |
jeanphi
2/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Un sujet difficile à traiter duquel vous éveillez l'intérêt de bien belle manière. Le lexique trouve sa place. Cela donne l'opportunité de reprendre et d'apprécier la lecture du poème immédiatement. Un brin d'élagage sur les infos concernant l'Amazone remettrait votre poème au centre, ces rappels étayent formidablement votre propos. Un hommage grandiose et mâture, parfaitement documenté, rédigé avec suffisamment de maestria pour s'épargner ma critique. Un grand plaisir de ma part, de toutes les façons ! |
Miguel
13/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un fort bel hymne, au ton très classique (et la forme l'est aussi pratiquement), aux accents pleins de noblesse, un chant aux eaux de trois fleuves mythiques. J'aurais écrit "Épandant" plutôt que "Épandent", et la strophe 4 me semble un peu plus faible que les autres, avec sa redondance du vers 14 et son "Frémissements étranges" qui fait un eu cheville. De même, la forme "Ai-je envie à ...) est-elle grammaticalement bien orthodoxe ?
Mais l'ensemble st tout à fait séduisant. La référence finale à Ulysse laisse le poème ouvert sur le voyage et le rêve, tout en faisant allusion à notre grand du Bellay. |
Ramana
13/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Le poème est très agréable à lire, on se laisse porter au fil de l'eau, à travers l'immensité majestueuse de ces gigantesques fleuves qui sont comme les artères du monde. Le style employé rappelle le langage imagé de nos grands anciens, on croirait ce texte surgi d'une époque lointaine. A propos de l'Amazone, je peux témoigner, ayant vécu en Guyane, que ses eaux chargées de limons remontent toute la côte de l'Amérique du Sud jusqu'après Saint-Laurent du Maroni, la colorant d'une teinte marron opaque sur plusieurs kilomètre au large (ce qui n'empêche pas de s'y baigner, l'eau étant par ailleurs agréablement tiède).
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troupi
14/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Le ton emphatique convient bien au poème pour exprimer la grandeur de ces fleuves.
En général j'apprécie modérément les explications qui font suite au texte mais cette fois c'est parfaitement justifié. Le "frémissements étranges" me semble étrange justement placé ici, d'autant que si ces fleuves, craints à juste titre, peuvent provoquer des frémissements ceux-ci sont plus justifiés qu'étranges. "Ai-je envie à vous lire". Lire les eaux d'un fleuve, d'une rivière, c'est une expression courante souvent entendue chez les pécheurs ou navigateurs. Je la trouve d'ailleurs assez poétique et utilisée ici elle me donne à penser que le narrateur précise son envie de repartir sur ces grands fleuves même si le dernier vers nous indiquerait plutôt le contraire. C'est comme ça que je ressens la fin de votre poème mais ce n'est peut-être pas la bonne interprétation. |