|
|
Lebarde
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Ben oui je lis et je relis; je sens bien que la dessous il y a une énigme, un rébus, une charade; enfin quelque chose de caché, à découvrir, à comprendre.
Mais que je ne trouve pas. Enfin si peut être. Vous nous expliquerez et confirmerez si votre poème est édité. La dure vie des chauffeurs de transports internationaux, originaires des pays de l'est qui sillonnent nuit et jour l'Europe, en forçats de la route avec pour seule compagne: Madame GPS! Oui c'est cela, ouf! j'ai trouvé en écrivant mon commentaire! Avec cet éclairage, j'apprécie mieux ce poème plaisant, ironiquement écrit, plein de vivacité, aux images efficaces et finalement très parlantes. Je ne juge pas la forme, on est en libre donc tout est permis ou presque. Sans explication le titre est "Kiwis en décembre" reste quand même assez déroutant! Merci pour cette lecture originale. En EL Ed: En fait après vérification le kiwi même en France , est un fruit qui se récolte entre novembre et avril et de fait peut se trouver sur les tables de Noel sans nécessiter des transports plus longs que la pomme. Ceux qui possèdent des kiwis dans leur jardin, ce qui est maintenant de moins en moins rare, savent bien que la récolte est souvent très abondante et que les fruits peuvent se conserver tout l’hiver!!! Lebarde |
Corto
23/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Complainte du chauffeur routier.
Une vision hors sol "Trois mètres au dessus du sol" de la condition du chauffeur qui traverse les immensités, sans plaisir mais avec toutes les contraintes du métier. Ces destinations qui pourraient faire rêver "de Bari à Knock-le-Zout, De Vienne à la Costa-del-sol" sont ici autant d'étapes ou de terminus d'un travail éreintant et peu poétique. Les strophes centrales (3 et 4) décrivent de façon convaincante l'internationale des "esclaves obéissants". Le dernière strophe qui évoque le choix de la voix que diffusera le GPS est particulièrement originale "Ma seule liberté est de choisir la voix ... D’une femme au timbre suave pour les minutes intimes, Quand, seule près de moi, elle dictera ses voies ..." C'est aussi un fort rappel de la solitude vécue au volant du monstre des routes. On a ici un tableau sombre mais si réaliste d'une condition que l'on devine souvent lors d'une halte autoroutière. On aurait pu espérer un peu plus de personnalisation, d'évocations, pour compléter la démarche ici très descriptive. Merci à l'auteur. |
papipoete
24/11/2019
a aimé ce texte
Bien
|
libre
" prenez place, je vous prie ! " Voyez le palace dans lequel je vis, ne manquant de rien... si ce n'est de ma famille " Je ne suis pas malheureux dans mon MERCEDES à six roues, et je mange avec les copains de tous pays, pas besoin de linguisme pour casser la croûte ! Pourtant, je ne fais pas tout-à-fait ce que je veux, suivi à la trace par mon patron et mes haut-parleurs ! Mais je me rattrape avec ma femme d'intérieur, celle de mon GPS ! NB on sourit à l'évocation de ce voyageur au long-cours, seul maître à bord, quand il échappe à la surveillance à distance de l'employeur ! Routier, un métier si particulier, qui mène aux quatre coins de l'Europe, à transporter de tout et...des kiwis en Décembre ! La conclusion est fort tendre ! ( j'ai essayé moi-même de choisir la voix masculine de mon GPS, mais non je préfère celle de Madame ! papipoète |
Anonyme
26/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour,
Un titre original qui invite le lecteur à pousser la porte(portière) pour aller à la rencontre du poème. La surprise est donc au rendez-vous, car le sujet est original, rarement traité en poésie et je me demande où sont les kiwis. Le poème est essentiellement descriptif, ce qui n'est pas gênant en soi. Il me semble un peu manquer de fantaisie sur la longueur et certains vers pourraient être revus et améliorés, à mon avis. "Quand, comme mes frères, je sors le réchaud, Qui va servir à faire bouillir notre eau," -> le "Quand" suivi du "Qui" alourdissent le passage. "Aux ordres venus de hauts-parleurs."-> le verbe "venir" est assez banal, vous devez pouvoir trouver mieux. J'ai aimé le clin d'œil final. Un ensemble agréable. Éclaircie |
Alfin
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Sans transport routier, pas de tomates en novembre et pas de kiwis en décembre ...
C'est pour le moins osé et très rondement mené. Effectivement un petit manque de d'ambiance, on reste fort dans le descriptif. mais bravo pour l'originalité et effectivement la voix de GPS ou assimilé qui est le thème de deux films, le plus ancien avec Christophe Lambert : I love You ou La vie très privée de Monsieur Sim avec Jean Pierre Bacri. |
hersen
10/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
J'aime énormément dans ce poème l'alliance du sujet, de la poésie, de l'humanité et des questions sous-jacentes.
Perso, je ne savais pas qu'on pouvait mettre un 35 tonnes Mercedes en vers :))) et tu le réussis franchement bien. Le titre : il est la résonance du poème et c'est le vrai rôle d'un titre. Ce n'st pas toujours facile à trouver, un bon titre, mais ici, il fait partie intégrante de cette vie déshumanisée qui est là, sous nos yeux. Car franchement, tout le monde est bien d'accord : comment ferions-nous pour vivre sans kiwis en décembre ? Transportons, transportons ! Merci de cette lecture, très belle sous plus d'un aspect. |
Vincente
10/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'aime beaucoup l'attention et l'intention qui ont pris langue dans ce poème. L'attention y a ouvert au regard le fait anodin et l'intention en a avivé les couleurs singulières. J'ai été séduit par cette belle attitude et j'ai été étonné de la façon dont l'auteur avait pu bouleverser le prosaïsme situationnel. L'adresse ayant permis de "raconter la vie" endiguée dans les exclusives contingences d'un métier, celle des routiers quadrillant l'Europe dans sa géographie mais aussi dans ses angles morts, sans recours à une dramatisation lourde ou à une démagogie, de façon convaincante, juste décalée comme il faut, un recul au ton doucement souriant, ironique et empathique. J'avouerais que j'ai souvent eu le regard de l'auteur sur ces gens et ces faits qui dérangent, je reconnais n'avoir pas imaginé leur "incursion" en poésie ; sujet trop prosaïque sur le fond et pourtant, l'on voit ici que l'objet peut être pertinemment réussi.
Il y a comme un lyrisme cru dans plusieurs expressions : " Palace étoilé Mercedes, Vue sur autoroute, GPS, " "Trois mètres au-dessus du sol, Je parcours l'Europe sur dix roues," "monstre rugissant" et "minutes guillotines" " D’une femme au timbre suave pour les minutes intimes, " (il y a de la Marylou de Polnareff dans ce vers "intime"... [/i]" Si bien que l'écriture, propre, paraît sans chichi mais pourtant colorée, elle me fait penser à ces bus indiens chamarrés mais pourtant manifestes d'une condition dépouillée. Edit : j'avais oublié le titre ! Beau choix, poétique et soulignant une grande partie du fond du problème ; le développement du transport transfrontalier pour compenser les disparités climatiques des fruits et légumes... |
Pouet
10/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Slt,
le fait de traiter ce thème en poésie me plait beaucoup. Un hommage (on peut appeler ça un hommage) fort bien troussé, d'une belle "modernité lyrique". Un texte libre qui carbure bien démarrant sur les chapeaux de roue et gardant le cap. Il ne finira pas en queue de poisson, mais se raclera la voie sur l'asphalte. Ne voulant siphonner quelques vers, je garde le tout, j'en conserve l'essence. |
Anonyme
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Castelmore
A la deuxième lecture j'ai apprécié la profondeur du texte, son traitement dans une poésie interpelle mais y trouve parfaitement sa place dans l’enchaînement des strophes. La fin est excellente avec des formules qui claquent "Prisonnier de plannings aux minutes guillotines". Ce qui me fait regretter le début que je trouve un peu faible et qui ne m'a pas aidé dans ma première lecture. Merci |
apierre
10/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une belle approche poétique originale de la vie de ces forçats de la route !Avec une touche d' humour bienvenue, bien apprécié notamment "l'option volant" du "monstre rugissant" !
|
STEPHANIE90
10/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Castelmore,
Kiwis en décembre, un titre qui attire mon attention, même si aujourd'hui on en trouve presque toute l'année. J'ai aimé la façon dont votre écriture avec une certaine dérision humoristique porte une vision humaniste de ces chauffards étrangers qui roule des heures et des heures pour que nos tables soient bien alléchantes sous des victuailles du bout du monde à toutes saisons. Avec pour seule consolation, quelques minutes de douceur dans les bras d'une femme a la voix suave qui fera oubliée l'absence des êtres aimés restés au pays. Une belle strophe finale positive. Je suis un peu moins fan de la strophe 4 avec ces énumérations de nationalité que je ne trouve pas très poétique car en surnombre, il aurait été possible de poétiser sans en changer le sens pour le vers 13 et 15. Votre poème m'a bien plu, il y a des rimes originales, alors merci pour cette agréable lecture, Stéphanie |
sauvage
9/2/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
J'ai été peu touché par ce poème.
Le titre est accrocheur, exotique, décalé mais cela ne se retrouve pas ensuite dans le corps du texte. La forme est assez classique, divisée en quatrain. Le nombre de syllabes par vers est assez régulier, entre 8 et 12 suivant les quatrains. Au niveau de la ponctuation les "..." sont abondants et à mes yeux, inutiles (dans le sens qu'ils n'apportent rien de plus au texte). Les rimes sont de mises la plupart du temps. Cela me fait penser à une liberté très contrôlée de la part de l'auteur: est-ce un choix volontaire? La bonne idée pour moi est le "sans sel" qui provoque un changement de champ lexical sur le contrôle des individus aux ordres (de qui?). Une autre bonne idée est l'élargissement du regard, partant d'un lecteur invité à entrer dans le quotidien du "Je" rapidement rejoint par "ses frères". Je reste cependant sur ma faim, je n'ai guère été transporté, étant resté sur le bord de la route de l'émotion. Tout cela est éminemment subjectif, faut-il le rappeler! Cordialement. |