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Poésie contemporaine
Castelmore : Le.s pied.s [concours]
 Publié le 16/07/21  -  7 commentaires  -  1351 caractères  -  115 lectures    Autres textes du même auteur

« Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé. »
Hommage au grand Raymond Devos

Y a qu’une dent dans la mâchoire à Jean,
Y a qu’un pied dans… vous êtes sûrs ?


Le.s pied.s [concours]



Ce texte est une participation au concours n°30 : Rire à profusion !
(informations sur ce concours).





C’est le pied du poète qui commande à la rime,
celui de l’aviateur qui trace son chemin,
la prise du fêtard emporté par sa frime,
la cible qui d’Achille… achève le destin.

Ce pied que l’on dit bot, qui n’est autre que laid,
que l’on voudrait Romain et qui n’est qu’Égyptien,
qui sous forme de chique… vous retourne en plein nez,
que l’on traîne par paire, las, par envie de rien…

Pour qui sait vivre un pied porte aujourd’hui l’habit,
oubliées les sandales et autres escarpins,
anonymes bottines à jamais endormies
sans le « laisser-montrer » Prada ou Louboutin.

Je crie : « Fi de ces modes, artifices saugrenus,
à la bonne godasse de chez nous revenons…
et sans honte chouchoutons, cajolons nos pieds nus,
comme un bébé câline ses tout petits petons !

Mieux ! Cul par-dessus tête imitons ce p’tit singe,
faisons des galipettes, pirouettes, entrechats,
sautillements, culbutes… oublions nos méninges ! »

C’est le pied n’est-il pas ?


 
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   Lebarde   
4/7/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je prends mon pied-de-biche pour ouvrir les tiroirs et portes qui contiennent et mènent à ce mot aux sens multiples.
Pas toujours facile en effet de trouver dans votre poème, les « pépites » dont Devos lui, savait si bien truffer ses textes.
Sans donner le coup de pied de l’âne il faut un solide outil pour prendre au pied de la lettre les jeux de mots et artifices de langage que l’on découvre ici ou là.
La tentative est louable certes mais je ne suis pas sûr que tout le monde prendra son pied à la lecture de ce texte qui, à mon sens manque de finesse, de verve, de recherche, d’humour et aurait pu rester tout du long sur le même pied ( d’égalité) en évitant le chapitre sur les « chaussants » notamment, qui n’ont pas leur place.

Un peu déçu, oui je le suis.
Il y avait tant à dire sur un tel sujet.
J’aurai tellement aimé mettre votre poème sur un (piéd)estal et le fleurir d’un pied d’alouette.
Dommage.
Lebarde

   Donaldo75   
10/7/2021
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Tenter le registre de Raymond Devos, c’est ambitieux, encore plus en poésie ; je salue l’effort car il se sent tout au long de ces vers qui fleurent bon le sketch. Ai-je aimé pour autant ? Pas spécialement, je ne suis pas vraiment client de cet humour qui joue certes sur les mots mais ne m’emmène pas plus loin. Je me suis promis de commenter tous les textes de ce concours et celui-ci est original dans le sens où je ne l’attendais pas ; c’est indéniablement un plus. J'espère que vous allez trouver des commentateurs plus indulgents ou plus férus de ce type d'humour, de ce jeu sur les mots, et des pieds en général.
Merci pour le partage et la participation à ce concours.

   Provencao   
16/7/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
"C’est le pied du poète qui commande à la rime,"

Et là, c'est le pied du poète, qui a émargé au-delà même de cet humour qu’on éprouve devant la finitude des "pieds", la culpabilité de l'humour constitutive qu’on découvre de s’en tenir toujours, en premier lieu, à cette finitude sans vouloir l'outrepasser. La faute de l’humour ne serait pas morcelée, comme le croit le poète...

Un peu de mal avec cet humour que je qualifierais de "decalé"

   papipoete   
16/7/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour
le pied, c'est pas l'pied ! même à pas feutré, il faut tenir debout pour marcher sur du velours...
abscons, oui je fais exprès de poser ces mots qui ne tiennent pas la route, fragiles comme le talon d'Ach...
NB par moment, on sourit lorsque l'auteur démarre une idée, et puis comme une pâte trop molle, retombe au ras du sol, comme las...
quelques vers de votre texte, comme trébuchant sur un os, s'envolent de leurs 13 ou 14 pieds.
l'avant-dernière strophe pourtant, sauve votre poème d'un " pas " que je risquais de marquer.

   ANIMAL   
16/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé les différents jeux de mots sur ces pieds qui nous sont si indispensables. Le poème est léger, presque mutin.

Pour que le poème ait plus d'impact, je me serais arrêtée à "tout petits petons" qui finissait bien le texte. La strophe suivante ne me semble pas en harmonie avec l'ensemble et le dernier vers est pour moi superflu.

Néanmoins je ne boude pas tous ces pieds et mon préféré est "Pour qui sait vivre un pied porte aujourd’hui l’habit," pour sa sonorité et son équilibre.

Un thème atypique et plaisant.

   Lariviere   
18/7/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Je ne suis pas rentré dans ce poème qui se veut humoristique mais qui n'a pas réussi a me faire sourire peut être parce que les effets sont trop sages ou trop attendu comme le côté rimé bien trop pauvre et un peu forcé ; le thème quand à lui ne m'a pas emballé...

En même temps l'humour ce n'est jamais facile, encore moins en poésie et je salue l'auteur de s'y être essayé...

Bonne chance pour le concours !

   hersen   
18/7/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
L'auteur a choisi la citation qui me semblait le plus difficile à traiter, développer;
pour cela, il aura mon indulgence.
S'essayer à l'exercice de parodier cet humoriste si talentueux, si plein d'esprit, qu'on l'apprécie ou pas on peut le lui reconnaître, est courageux;
dans un sens, il y a de cette verve, mais que je trouve trop peu soutenue par ce qui fait le fond.
je pense que c'est parce qu'à avoir cherché trop, vous n'avez pas suffisamment laisser couler votre imagination.
Il y a comme une énumération des pieds, mais rien qui les relie, sans histoire construite qui nous mènerait par le bout du nez, sans qu'on s'en rende compte.

Je suis donc mitigée, mais pleine de sympathie pour la tentative.


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