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plumette
23/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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je me suis laissée emporter par les images puissantes de ce poème jusqu'à l'arrivée du "je pense " qui pour moi, a rompu le rythme et la magie.
Dans la première strophe " le ventre du mur" m'est resté obscur mais cela m'a moins gênée que l'allusion à Supervielle et le de "toutes les couleurs" que j'ai trouvé un peu plaqué pour le rerspect de la consigne du concours. Un poème qui n'a pas tenu pour moi, ses promesses du début, c'est dommage. Plumette Plumette |
ANIMAL
26/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très joli poème rapprochant la lutte contre la tempête et le mauvais temps avec la tempête intérieure, le dur combat contre soi-même.
La tourmente dans laquelle plongent les oiseaux de mer est d'un réalisme saisissant "écrase, griffent, hurle, martèle, s'épuisent". Mais la folie sème aussi sa violence dans l'esprit humain "doute, peur, vertige" qui trouvera son réconfort en évoquant les courageux volatiles, jusqu'à ce que le jour chasse les démons. J'ai moins aimé l'allusion à Supervielle et la citation car cela m'a sortie de l'ambiance. Ce fut néanmoins un beau voyage. Les contraintes du concours sont respectées et ces vers échevelés se lisent d'une traite. en EL |
Corto
27/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce beau poème utilise la notion du "vide" dans de multiples directions.
Dès le début on 'voit' le Rocher-Percé agressé en permanence par le vent et les eaux, au point que " dans le ventre du mur ... et s’épuisent les heures". Ainsi perçoit-on les éléments en furie rejoindre la notion éternelle du temps. Les fous de Bassan véritables maîtres des lieux se jouent de "l’eau, la pierre et l’air" en les dominant de leurs danses et de leurs cris. Les bourrasques éternelles en ces lieux aident à calmer la tempête "dans mon esprit" qui amène "le vertige du sens". Le poète Jules Supervielle participe volontiers avec ce beau vers « Cherchez, cherchez oiseaux la place de vos nids » pouvant s'adresser à tout être vivant. Un certain calme revient en nous ainsi que dans la scène avec le final "l’oisillon repu saluera de ses cris un dôme majestueux ... de toutes les couleurs !" La multitude des images associées aux sentiments les plus divers donne à ce poème un caractère exceptionnel. La maîtrise des paysages, des éléments vivants, la jonction entre la nature, la vie de l'esprit et le ressenti sont remarquables. Grand merci à l'auteur. |
VictorO
27/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un décor de tempête très bien dépeint :
"font écho, pêle-mêle, à la folie du monde, sur la toile d’un ciel constellé d’éclairs noirs." Et pourtant, des "fous", des "géants" bravent le danger. On sait qu'ils préfèrent justement plus voler au large qu'au-dessus de la terre ferme. Mais il faut aussi s'occuper de pondre. Alors, l'oisillon, au calme, apercevra un "dôme majestueux… de toutes les couleurs" : une île, un havre de paix. |
Lebarde
11/12/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Oui la colonie de fous de Bassan sur sa falaise surpeuplée au dessus d'un océan déchaîné, le sujet on le voit se profiler de loin.
Pourtant quelques petites fautes repérées dès le début et une ponctuation "surabondante" jusqu'à dénaturer l'entame imposée, ont "détourné" rapidement mon attention de lecteur. Désolé de ne pas avoir été très sensible aux états d'âme de l'auteur. |
STEPHANIE90
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
une jolie promesse, des images que je visionne bien sur l'ensemble et un joli fond. Néanmoins, des petites erreurs (il me semble) dans la construction de la première strophe ont gêné ma lecture. Vers 2 "Les vents griffent, hurlant, déchirent la falaise" aurait pu s'écrire "Les vents hurlant griffent et déchirent la falaise" ou alors "Les vents griffent, en hurlant et déchirent la falaise". Vers 3, L'article indéfini "du" me questionne. Ne vouliez-vous pas écrire "Au cœur de l'océan..." ? Je ne suis pas adepte des reprises et citations d'autres auteurs dans une poésie personnelle. Je quitte le somptueux paysage tourmenté pour partir complètement ailleurs. C'est dommage. D'autant plus que votre deuxième et troisième strophe jusqu'à ce "Je pense" sont très belles. La deuxième est ma préférée : "Seuls quelques fous volants plongent dans ce maelström, où l’eau, la pierre et l’air, dans leur lutte implacable, font écho, pêle-mêle, à la folie du monde, sur la toile d'un ciel constellé d’éclairs noirs." Une petite retouche peut-être... Merci à vous pour la lecture et ce voyage au Québec, Stéphanie90 |
Stephane
11/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Eh bien ! Une bien belle découverte avec ce poème tout en furie. On sent la puissance des éléments se déchaîner sous votre plume, et les fous de Bassan plonger pour trouver dans la furie de l'océan quelques poissons pour assurer leur subsistance. Un beau combat entre forces de la nature et espèce protégée qui lutte pour sa survie. Absolument sublime ! Stéphane |
Michel64
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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L'ambiance est bien rendue.
Je regrette, même si le poème est déclaré en libre, que ce choix d'utiliser des alexandrins ne soit pas honoré jusqu'au dernier vers, "majestueux" ayant quatre pieds. L'image du vide vertical qui "écrase" l'horizon n'est pas évidente pour moi. J'ai plutôt une impression d'ouverture de cet horizon au-delà de vide de la falaise lorsque j'essaie d'imaginer la scène. De même le dôme de toutes les couleurs avec tous ces oiseaux blancs sur fond de roche brune semble n'être là que pour respecter la contrainte du concours. Par contre j'ai beaucoup aimé "... et s’épuisent les heures." ainsi que tout le deuxième quatrain qui ouvre une métaphore sur le monde tempétueux. Il me semble qu'un peu plus de temps passé aurait pu améliorer ce poème peut-être lâché un peu trop tôt. Merci pour ce partage Michel64 |
Anonyme
14/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai bien aimé cette poésie libérée de part ses vers réguliers et agréables à la lecture. J'aime bien le fond de votre poème qui fait le parallèle entre les tempêtes provoquées par la nature ( ici l'océan ) mais aussi à "l' intérieur" de soi , bien difficiles à maîtriser, et contre lesquelles on ne peut pas toujours grand chose si ce n'est attendre que le " calme " revienne enfin. EDIT : Erreur de ma part, le dernier vers compte bien 12 pieds et non 13. Je change donc mon appréciation. |
papipoete
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour concurrent
au bout de l'horizon s'arrête la mer, un mur vertical de falaises crayeuses, où les fous-de-bassan viennent échoir sans le moindre bobo ! c'est comme s'ils rentraient dans un brouillard de pierre...et en moi mes idées perdent pied comme tombant du haut de mon esprit. NB l'idée de cet obstacle sur la mer, vient vite à l'esprit ; là où s'écraseraient avions de fer ou de papier, les oiseaux sans G.P.S. foncent et renaissent, sans cesse... la première strophe ( pour moi la plus limpide ) est ma préfére |
Anonyme
11/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De fort belles images traduisent les moments de colère des éléments sur "votre " île.
La mise en apostrophe du participe présent "hurlant - au vers 2 - est bien pensée. Une superbe deuxième strophe ! " et l’oisillon repu saluera de ses cris un dôme majestueux... de toutes les couleurs ! " Un arc-en-ciel pour apaiser la nature et clore cette belle poésie. |
Alfin
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Très beau texte plein de force et de furie des éléments déchaînés qui sont le quotidien de ces oiseaux.
Il est vrai que la transition dans le troisième quatrains est un peu abrupte et je trouve dommage d'avoir recours à la ponctuation dans la partie imposée Bravo et merci pour le partage de cette belle composition. |
Vincente
11/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le poème a une belle tenue, la narration y est claire alors que dans l'évocation " s'agitent les démons / du doute et de la peur, le vertige du sens ", un champ particulièrement insaisissable. La première strophe est superbe de force et poésie :
" Un vide, vertical, écrase l’horizon. Les vents griffent, hurlant, déchirent la falaise ; du cœur de l’océan martèlent les flots lourds dans le ventre du mur... et s’épuisent les heures. " Á la troisième strophe, le passage de ce que voyait le narrateur devant la falaise le ramène à son " maelström "intérieur. Ce transfert entre les deux lieux de tourmente déclare une profondeur singulière, et bien plus qu'un phénomène ornithologique, cette précieuse incidence "grandit" le poème. Je n'ai pu associer le " dôme majestueux… " du dernier vers, malgré ses points de suspension... à un dévoilement singulier. C'est peut-être un peu de ma faute ; mais pour moi s'il s'agit de la forme saillante de l'île en question, je n'arrive pas à la voir comme un " dôme ", car sous ce terme il y a un lieu qui accueille majestueusement, dans le cas décrit, il s'agit de la masse inerte et froide de la roche. Le dôme est riche dans sa symbolique par ce qu'il abrite et recueille, son "ampleur" provient autant de son intériorité que de son extériorité. Ce détail final mis à part, j'ai beaucoup aimé l'ensemble fond et forme ; les contraintes du concours ne sont pas apparentes, leur fusion dans le texte est totale. |
pieralun
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un poème en deux parties:
- une bonne première strophe même si l’enchaînement des temps présent me paraissent manquer de fluidité. - tres belle deuxième strophe, tres vivante, agitée... À mon sens, la seconde partie qui ramène le poète à sa propre pensée, sort le lecteur de son voyage et donc de la poésie de ce texte. De plus, à partir de « et me revient ce vers....... », on verse complètement dans la prose, et la citation par elle même est bien trop longue ( 4 vers ) Mais une très poétique 2eme strophe |
Davide
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Dès la première strophe, le choix des verbes ("écrase", "griffent", "hurlant", "déchirent", "martèlent"...), de même que les images (métaphores/hyperboles), ne laissent aucun doute sur la violence de la tempête qui s'abat sur cette île québécoise. C'est percutant ! J'ai bien aimé l'image du vide vertical, figurant la lourdeur des nuages noirs qui surplombent le paysage. Cependant, dans le détail, le "du" (v3) fait redondance avec le "dans" (v4). Dans les deuxième et troisième strophes, il s'opère un parallèle entre l'intériorité (le vécu intime du narrateur) et le paysage apocalyptique : le mot "maelström", renvoyant au "vide vertical", peut aussi s'entendre dans son acception figurée. Puis s'en viennent la "folie du monde" ainsi que "les démons / du doute et de la peur" qui s'agitent dans l'esprit du narrateur ; images auquel un vers de Supervielle donne une perspective encore plus large, interrogeant notre place à nous, être humains, dans ce monde tumultueux, furieux, remué par toutes les activités des hommes... Toutefois, même s'ils donnent au poème une ampleur dramatique intéressante, l'enchâssement des vers 11 à 13 n'est peut-être pas des plus habiles musicalement parlant ! Le dénouement se déclare avec douceur, comme une renaissance future ("oisillon", "saluera"), sous un dôme céleste ayant retrouvé ses couleurs arc-en-ciel. Un bien joli poème ! Très inspiré ! Bravo ! |
BlaseSaintLuc
11/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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En visitant le Québec, j'avais un temps envisagé un circuit passant par la GASPÉSIE, mais l'on ne peut pas tout voir d'un coup et mais pas, mon mené sur d'autres chemins, mais pour avoir étudié divers options, j'ai connaissance de ces somptueux paysages .
La première strophe emmène bien, le deuxième et déjà plus cassante, le troisième est artificiel servant de raccord pour la fin. La poésie est cependant bien présente, mais quelque peu disloquée par les contraintes imposées du concours. |
Pomme_d_Adam
11/12/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J'adore les images renversantes de ce poèmes comme "griffent, hurlant, déchirent" ou encore "plongent dans ce maelström", ces mots posent noir sur blanc des sensations bien réelles.
Merci pour la réalité de ce poème Merci pour le merveilleux choix de ce poème Et merci au Québec de nous permettre ceci ;) |
Anonyme
12/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Les contraintes liées au concours sont bien sûr respectées. Perso, je suis particulièrement sensible aux poèmes descriptifs. Celui-ci est réussi à mes yeux. J'ai aimé pêle-mêle : -La virgule entre "vide" et "vertical" qui appuie chacun des mots d'une résonance propore. -Trouver un vers du poème "impliqué" dans le concours, d'autant qu'il collait parfaitement à ce texte. -l'harmonie et la musicalité -"s'épuisent les heures" -"Où l'eau, la pierre et l'air....font écho....à la folie du monde" -"le vertige du sens" -la construction en alexandrins blancs (j'aurais plutôt vu ce poème proposé en contemporains, à ce sujet) -l'implication du narrateur dans le poème, ce "je" qui émerge au milieu du paysage et de poème. J'ai moins aimé : "Seuls quelques fous volants plongent dans ce maelström,", moins musical, et visuellement sa taille plus grande que celle des autres vers. Je suis allée voir sur le net des images de ce rocher et il me semble que "de toutes les couleurs" n'est pas la première impression à la vue des lieux. Les oiseaux qui l'habitent ne sont pas de "toutes" les couleurs, ni la roche qui compose ce "dôme" Merci du partage, Éclaircie |
jfmoods
12/12/2019
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Ce poème est composé de 4 quatrains en alexandrins dont seul la dernière strophe propose des rimes (croisées, pauvres et suffisantes, consonantiques et vocaliques).
Au vers 5, la préposition "dans" m'apparaît un peu gênante : elle accroche à la lecture. Elle réapparaît en outre au vers suivant. Je suggère de la remplacer par "en", ce qui donnera un peu plus d'élasticité à ce passage. 🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄 Les deux premiers quatrains nous propulsent dans un cadre grandiose (Note : "L’île Bonaventure et le Rocher-Percé [...] en Gaspésie", vers 1 : "Un vide, vertical", vers 1 : "l’horizon", vers 2 : "Les vents", vers 2 : "la falaise", vers 3 : "du cœur de l’océan", vers 3- 4 : "les flots lourds / dans le ventre du mur", vers 5 : "quelques fous volants", vers 8 : "sur la toile d'un ciel"). Une tonalité epique souligne les phases du combat incessant qui irrigue ces 8 premiers vers (vers 1 : "écrase", vers 2 : "griffent, hurlant, déchirent", vers 3 : "martèlent", vers 4 : "s’épuisent les heures", vers 5 : "Seuls [...] plongent dans ce maelström", vers 6 : "dans leur lutte implacable") et met en scène les quatre éléments (accumulation du vers 6 : "l’eau, la pierre et l’air", oxymore du vers 8 : "un ciel constellé d’éclairs noirs"). Au milieu de la seconde strophe, une transition s'ébauche vers la seconde partie du poème. À la violence du cadre naturel répond en effet celle de la société des hommes (vers 7 : "font écho, pêle-mêle, à la folie du monde"). Le poème bascule vers le cadre intime au fil de la troisième strophe (vers 9 : "dans mon esprit", vers 11 : "je pense"). Au regard de ces oiseaux courageux (périphrase élective du vers 11 : "ces géants affrontant la tempête"), la locutrice / le locuteur mesure au plus juste ses propres limites (accumulation des vers 9-10 : "Lorsque [...] s’agitent les démons du doute ou de la peur, / le vertige du sens"). Elle / Il puise alors dans la poésie (vers 12 : "me revient ce vers de Jules Supervielle") les ressources nécessaires pour aller de l'avant. Par le truchement de la métaphore aviaire (vers 13 : "Cherchez, cherchez, oiseaux, la place de vos nids") s'esquissent alors les contours apaisés d'une réappropriation de soi, d'une reconnaissance du monde, de ses enjeux exaltants (futur des vers 14 et 15 : "Bientôt naîtra le jour qui calme les fureurs", "l’oisillon repu saluera de ses cris", groupe nominal à visée élective du vers 16 : "un dôme majestueux", hyperbole du vers 16 : "de toutes les couleurs"). La relation privilégiée au lieu (adjectif possessif du titre : "Mon île") assure au final la conservation de l'espoir, la perpétuation de la vigueur. 🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄🎄 I) Un cadre naturel grandiose 1) La puissance des éléments 2) Des oiseaux admirables II) Un terreau vital 1) Les mailles du désarroi 2) La réactivation d'un idéal Merci pour ce partage ! 🍏 |
LylianR
13/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Pour moi, c'est un compromis entre une poésie libre et une poésie contemporaine. Un peu des deux, ni l'une ni l'autre réellement : pas de rimes mais un rythme bien régulier.
D'ailleurs, la dernière strophe rime phonétiquement. Les mots choisis pour ce paysage état d'âme tourmenté sont percutants, le rythme est enlevé. La strophe que j'ai préférée : Un vide, vertical, écrase l’horizon. Les vents griffent, hurlant, déchirent la falaise ; du cœur de l’océan martèlent les flots lourds dans le ventre du mur... et s’épuisent les heures. |
Donaldo75
14/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ah, que j’aime la poésie quand elle est libérée des contraintes imposée par de vieilles règles ancestrales ! Et ce concours propose un cadre mais laisse la place à l’imagination. Ce poème ne déroge pas à cette impression ; le fou n’est pas toujours de Bassan et souvent il est un poète qui s’ignore. C’est ainsi que je résumerai ma lecture et surtout l’expérience qu’elle ma procuré. Je pourrais, c’est vrai, la compléter d’une analyse poussée, une forme élaborée de dissection du texte caractère par caractère, avec la recherche du sens caché, les nombreuses options qui s’offrent au lecteur quand il veut décortiquer le raisonnement de l’auteur, j’en passe et des plus compliquées. Mais voilà, j’ai gravement la flemme. Désolé, j’ai aimé ce poème pour ce qu’il est. De la belle poésie. |
hersen
16/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Alors là, carrément, il y a bien un vertige !
Un vertige tournoyant des éléments et au milieu de tout ça, les fous, de Bassan. faut-il être fou pour retrouver son ancrage ? J'ai vraiment aimé le parallèle. Et je suis aussi admirative de l'écriture, où les mots se suivent avec un naturel confondant ! |
Lariviere
5/1/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
J'ai plutôt apprécié ce texte et son lyrisme assumé ; je trouve qu'il est bien rendu sur l'ensemble. L’atmosphère est certes moins branchée qu'une techno-parade à Ibiza et plus proche de Lamartine ou d'autres romantiques, mais même si tout va un peu vite dans ce court poème de quatre strophes sur les changements d'états d'âmes du narrateur (insondable mélancolie du poète accrédité, ou non, très romantique et assez sombre, puis retour au couleurs sur le final), je m'y retrouve plutôt bien sur ma lecture. Sur la construction, les deux strophes de fin donnent bien le ton et elles ponctuent très bien le poème en y insérant plutôt parfaitement les contraintes du concours et le petit clin d'oeil à Supervielle, tout en donnant un bon rendu en raccord avec le thème et ceci d'une façon enjoué plutôt inattendue, ce qui est encore plus agréable dans ce sens là ! ... Sur le premier quatrain, c'est dommage mais le rendu est plus rigide, moins naturel ; certes, c'est aussi le choix d'une construction audacieuse sur ce premier quatrain avec rejets et autres acrobaties rythmiques fort sympathique dans l'absolu mais qui me semble justement un peu trop fortes, tonitruantes, ici, utilisées pour un prélude... La strophe suivante est déjà bien meilleure sur les images mais là encore, la rythmique est très fougueuse, à cause (ou grâce) à ces vers 6-7 cisaillés de césures, peut être un petit peu trop, en tous cas à mes oreilles. En conclusion, c'est un poème que j'ai eu plaisir à lire, même si le démarrage a été un peu difficile pour y trouver toute les bonnes sensations qui s'en dégage grâce à la seconde partie et à son final. Merci à l'auteur pour ces bons moments de lecture et bonne chance pour le concours ! |
Robot
11/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'ai apprécié le fond et la poésie imagée de ce texte. Le reproche que je formulerai c'est qu'il est difficile de lui trouver un rythme en raison de la variabilité de la métrique. (parfois il faut appuyer sur les "e et ent" parfois non.)
Mais j'ai agréablement plongé dans le vide vertical avec vos oiseaux géants. |
Cristale
16/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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La folie des Kerguelen, la furie d'Ouessant ne sont que brises face à votre regard sur les côtes de votre île Bonaventure et du Rocher percé.
Il n'est plus grand vide vertical que celui que surplombe ces falaises aux grimaces noires. Un regard qui éclabousse et rend vivante la matière inerte sous la terreur des éléments. Ces Fous de Bassan, merveilleux oiseaux en lutte perpétuelle pour la survie, ont trouvé un refuge au nid de votre poésie. Je ne chercherai pas à détailler l'aspect technique, l'ensemble se lisant parfaitement dans un balancé cahoté en osmose avec le récit. Revenue de ma lecture décoiffée et le coeur accéléré, je ne puis qu'affirmer que ce poème m'a dérangée positivement. La référence aux vers de Jules Supervielle est judicieuse...et tombe à-pic ^^ Bravo ! Cristale |