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Corto
3/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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On s'envole volontiers avec cette "passagère de la pluie". Dès le petit matin elle nous entraîne au ciel ou "au sol en brise balnéaire."
Elle flirtera volontiers avec le "Charmant coquelicot au bourgeon éphémère". Ce sera moins agréable lorsque "Éole Hurlant contre les monts une folle querelle, Dont les souffles puissants m’élèveraient aux cieux, D'où morte coulerais vers la neige éternelle." Ce voyage imaginaire et éphémère est comme un conte pour adultes rêveurs. Bravo |
Vincente
8/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Elles sont mignonnes ces petites gouttes de pluies, je suis tenté de dire vos petites gouttes tant le regard est délicat, comme celui d'un ami.
La première strophe est ma préférée, sans que cela entache les suivantes, au contraire en leur annonce le pas. Et ce final inspiré où les gouttes menues craignent la fureur d’Éole autant que celui d'être figée en neige éternelle. Très sympathique ! |
papipoete
8/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
j'aime Oniris lorsque des auteurs poétisent ainsi, sur la nature, les plaisirs de la terre démodés ou non... Et faire parler une chose, une bête...ici l'eau, l'eau de la pluie née au ciel, et qui s'en va tombant au sol, rejoindre la mer et monter au ciel et... Comme c'est joli ; comme le poète dessine bien de sa plume ! la seconde strophe est si rafraîchissante et joyeuse ! Un bémol au dernier vers à " morte/coulerais "; l'absence du " je " manque cruellement ! le 5e vers mesure 13 pieds le 15e idem le 16e idem votre texte me rappelle une punition au lycée : raconter la vie d'une goute d'eau en 4 pages 21/27 ; je le fis, et le prof s'assurant de mon écriture, compta les pages et déchira la rédaction en pleine classe ! papipoète |
Anonyme
17/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Une jolie promenade dans l'humidité des gouttes d'eau. J'aime bien la fleur comme réservoir d'eau mais moins celle de juillet que l'on prend sur la figure ni celle des brouillards de l'automne mais ça l'auteur n'y peut rien. Un ensemble plaisant à lire. |
Francis
17/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un ballet frais, une course aérienne à travers les saisons, les paysages en compagnie des gouttelettes que le vent emporte sur ses ailes. Un beau voyage des nuages à la rosée.
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STEPHANIE90
17/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Castelmore,
juste merci pour ces beaux vers et l'histoire de votre passagère de la pluie. Cela m'a presque réconcilié avec les caprices de la météo. Quelle belle idée que la goutte empruntant l'ondée pour démarrer son voyage. "l’arabesque légère, Qui d'alizés hautains encor pleins de frimas Nous gouttera au sol en brise balnéaire." Un petit air de vacance pour cette passagère dans cette strophe. J'aime tout particulièrement votre 3ème strophe, elle est charmante. Cette passagère est prise d'envie de liberté. Je bloque sur le dernier vers "D'où morte coulerais...", l'ondée est moins claire... StéphaNIe |
Anonyme
17/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est original, bien écrit, aux images expressives, au langage sans emphase.
Cette goutte d'eau qui, " avec ses soeurs " entame la traversée des saisons, nous laisse la suivre dans son voyage. Une poésie raffinée. Mon coup de coeur pour le deuxième quatrain. |
Donaldo75
18/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Castelmore,
Encore un beau poème de ta plume; j'en aime le rythme, la tonalité et ce dès le premier vers: "Une goutte, puis deux, le début du voyage," En tant que lecteur, j'imagine ces gouttes me raconter leur passage dans notre monde trop physique, elles qui sont si poétiques et dont la fin est somme toute tragique. Même la fin est belle. Bravo ! Don |