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Gabrielle
11/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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Plusieurs certitudes dans ce texte concernant le cosmos et l'univers où le particulier, petit atome, représente un des éléments qui le constituent.
Une invitation à se pencher sur l'essentiel (particulier) .... Belle continuation. |
Robot
22/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De belles images expressives pour parler de ces passagers de la nuit qui ont intrigué l'humanité depuis la nuit des temps et qui, malgré la science, possèdent encore cet attrait mystérieux de l'imaginaire.
Petit bémol sur "le jour fait place au soir" qui fait un peu dans l'évidence. Il doit être possible de trouver une formulation moins bateau. Les vers en italiques forment à eux seuls un poème: le jour fait place au soir l’univers se dévoile son bestiaire confus entre sur l’avant-scène il nous tient dans ses mains pour une nuit magique chassant les brumes de l’hiver tels mille soleils arrachant tous leurs voiles… Je suppose que c'est voulu. Une composition bien réussie. |
papipoete
22/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Castelmore
Sur un SMS ou une " perle estudiantine ", on pourrait lire : le soleil s'est couché, à présent il fait nuit... L'auteur dit la même chose, mais différemment... la première strophe éblouit le lecteur, avec ses mots pour le dire...la seconde se miroite dans l'éclat de la première ! et la dernière ferait rosir Madame Castelmore... NB ces délicats tercets que ponctue un monostiche, coulent comme une gouache tendre, sur la voie lactée, et nous embarquons, passagers de Morphée pour un bien agréable voyage ! un bémol qui n'en est peut-être pas un : à la 5e strophe, qui est-ce qui " conduirait " ? sont-ce " ses forces " ? |
Donaldo75
22/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Castelmore,
Ce que j’aime beaucoup dans ce poème, c’est sa construction, avec le contre-chant en italique et le chant forgé à coups d’images. Je ne sais pas pourquoi ni comment – mystère de la lecture, du cerveau et probablement plus de la poésie – mais je suis rentré dans ce poème comme dans un rêve éclairé dont le sens m’échappe après-coup mais qui semble en avoir un sur le moment. Je ne suis pas du genre – mais je crois que tu le sais déjà – à disséquer les textes – que ce soit de la poésie ou des nouvelles voire des hybrides comme parfois on en lit ici – comme de vulgaires grenouilles dans le laboratoire du docteur Maboul ou plus sérieusement dans l’esprit et la lettre de nos chers commentaires composés de quand nous étions de jeunes et fringants lycéens. Du coup, je livre mon impression de lecture, brute de fonderie et sans gluten ni adjuvant, et te félicite de m’avoir emmené dans cette voûte céleste et notre humanité. Bravo ! Donaldo |
Vincente
23/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Élaboration soignée, regards imbriqués, attentive tentative d'une attentionnelle proposition qui dévoile un cosmos en ciel de lit d'un amour irradié.
Il y a tout cela dans ce poème, entre autres. En fait il s'agit de deux poèmes imbriqués l'un dans l'autre ; chacun a une destination à part entière, peut s'appréhender indépendamment, mais gagne à s'adjoindre à l'autre. Je crois qu'ils s'épousent comme les deux mondes qu'ils évoquent, l'amour et le cosmos. Je vois ainsi une mise en perspective de l'infiniment touchant, le proche, si puissant qu'il justifie notre vie, et l'immense lointain, si diffus qu'il réaffirme notre minuscule finitude (temporelle et dimensionnelle). L'un prend de l'ampleur par l'autre et vice versa ; la strophe centrale le déclare presque mots pour mots, juste se limitant précautionneusement, par humilité, dans une conjugaison au conditionnel, mais l'auteur semble avoir pourtant peu de doute à cet effet : "Ses forces sont immenses conduiraient nos destins nos vies, nos espérances". Le poème en police droite est celui qui chante le propos, celui en italique, à la façon des remarques situationnelles d'un synopsis, apporte le cadrage et la progressivité de l'évocation. Le premier est onirique, il s'avoue dans ce vers, "guidant le temps d'un rêve", les images et la scansion sont douces, en accord avec son cheminement placide. J'aime beaucoup, beaucoup, sa dernière strophe, où, revenus à l'échelle du poète-narrateur-amoureux, le monde et ce poème prennent sens pour lui, pour nous, dans "les rires des enfants" et ce "Toi" qui m'a fait fondre d'émotion. Le second est plus "technique", informatif, utile cependant pour éviter un certain hermétisme, et puis ses deux derniers vers sont radieux, et ouvrent à l'espérance et à la félicité… Le titre est adéquat, sans dévoiler, il souligne un mystère qui va naître dans cette "nuit" déclarative… Les choix de majuscules et de ponctuation me semblent par contre peu cohérents. Pourquoi les strophes en italiques ne débutent-elles pas en majuscule comme les autres strophes ? On serait tenté à la lecture de les rattacher plus à la strophe précédente qu'à la suivante, et pourtant rien ne les prédispose systématiquement envers l'une au l'autre, ce sont des incises. Je pense qu'il faudrait choisir de supprimer toutes les majuscules qui ne viendraient pas après un point. D'ailleurs cela m'amène à souligner le fait que les virgules sont employées, mais pas les points. S'il y a des virgules pourquoi s'interdire les points ? Ce sont des hésitations dont le manque de cohérence peut gêner à la lecture ; quand parfois le sens ne coule pas de source, alors l'on perd le fil le temps de faire un petit retour en analyse syntaxique bien préjudiciable à l'immersion dans la profondeur du texte. |
hersen
23/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je me penche toujours avec une attention particulière sur les textes traitant du ciel et de ses lumières.
J'aime beaucoup la forme, les italiques qui nous livrent le corps même du poème, sa raison d'être, entrecoupée de réflexions/descriptions de ce monde dont nous ne pouvons faire mieux que de l'admirer. Et j'ai adoré l'idée de ce "bestiaire confus" qui ne se dévoile (graphiquement) qu'aux observateurs attentionnés. Ce poème nous replace là o nous sommes : un monde que l'on comprend encore si peu... et que nous nous empressons de dégrader. Pour l'instant, les étoiles, on n'y touche pas. mais jusqu'à quand ? Un grand merci pour cette lecture ! |
Provencao
23/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Véritable coup de coeur pour moi, où j'ai beaucoup aimé lire cette synergie des mille soleils avec des souffles différents, tout à fait originaux et très intéressants en cette réflexion sur l'univers, qui donne avec beaucoup d'éclat ce titre : Passagers de la nuit.
Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
23/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Des images sublimes qui invitent à la rêverie, mais qui, face à cet infiniment GRAND, nous font sentir -et nous rappellent- la pETITESSE de notre condition humaine.
Je ne citerai aucun vers, sinon l'ensemble de ce poème que je trouve é-blou-i-ssant. Un GRAND CLAP ! CLAP ! CLAP ! à l'auteur pour ce ravissement de mots. Dream |
Queribus
26/2/2020
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Bonjour,
Un texte qui mêle habilement de très belles images poétiques (et elles sont nombreuses) avec la philosophie, les tercets suivis d'un vers en italique. Le tout démontre sans doute d'une longue pratique et d'une grande maitrise de la prosodie. On aimerait avoir très souvent des textes de ce niveau-la et on attend le prochain. Bien à vous. |
Mokhtar
27/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poème contemporain, mais d’une liberté qui s’est fixée ses règles. Le soin des rimes, et la cohérence d’un « sous-poème » sensé qui peut s’extraire de l’ensemble. Le résultat dénote une grande habileté , même si l’imbrication bute parfois sur des problèmes de pluriel.
J’adhère aux remarques de Vincente concernant la ponctuation, dans un texte qui est assez « technique ». Le singulier de « conduirait » ne choquerait pas si la ponctuation mettait en évidence, pour sujet, le « bestiaire ». (si j’ai bien compris). Ce que j’aime bien dans ce poème, c’est la survenance de l’humain dans l’univers cosmique. À chacun d’étalonner son échelle de valeurs. L’allusion à Morphée parle. Il n’est pas que le dormeur, c’est aussi le plus humain des dieux, celui qui a pris une apparence d’homme. Une question me taraude : - « ses forces sont immenses, conduirait nos destins, nos vies nos espérances » : allusion à l’astrologie, mais… - « Toi dont la présence saluée des étoiles irradie… », hommage à la mère, mais…majuscule à Toi. N’y aurait-il pas là une discrète invitation à une double lecture ? |