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BlaseSaintLuc
8/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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si la première strophe est très prometteuse ,
la seconde quoique fort belle est moins légère (au vent) la troisième donne un parfum de fleurs le vent parfois si fort , n'est pas toujours un silencieux compagnon . le tout se tien, c'est poétique. juste que le 4eme vers de la 1er strophe pu commencer le poème ,il me semble . " Le duvet de l'oiseau avec la feuille morte, Légers comme la brise qui douce les emporte, S'élancent langoureux dans un pas de tango Et suspendent leur danse l'instant d'une photo." "Sur un gai courant d'air petit frère d'Éole. Les larmes des violons s'éloignent d'une école, Vouée à la musique accrochant leurs couleurs Leurs clefs et leurs tempos, métronomes des cœurs," "Elles rejoignent ainsi l'univers enivrant La guirlande odorante dont se pare le vent, Des notes de parfum, leurs étranges cousines, Jasmin, muguet, lilas; d'aériennes ondines" "Ce confident muet du secret de mes peines, Qu'il écoute et emporte vers des lunes sereines." je ne crois pas que cette disposition change le sens . mais je crois que je l'entend mieux . |
papipoete
10/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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néo-classique
les feuilles mortes et les plumes d'oiseau, emportées par le vent, se mêlent aux parfum floraux, se gorgent de la musique des écoles, formant une guirlande comme tenue par des pinces à linge aux fils du ciel . NB l'auteur sait regarder les nues, écouter ce que lui dit à l'oreille le vent, et rien ne lui échappe comme les effluves des fleurs, pour en faire une délicate écharpe qu'il nous passe autour du corps, du coeur ... La 3e strophe est délicieuse ! le 1er vers mesure 13 pieds le 3e aussi le 9e aussi le 12e aussi le 14e aussi papipoète |
Anje
10/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Néo-classique.
Plusieurs e ne sont pas élidés. Ainsi, plusieurs vers mesurent treize syllabes au lieu des douze que l'auteur a choisi. Le mot douce semble tombé de son vol et placé là presque par hasard. Tous ne pourrait-il pas le remplacer ? Si le duvet et la feuille sont, comme je l'ai compris, sujets de s'élancent et suspendent, leur placement après le verbe gâche un peu l'image pourtant jolie qui est exprimée. Une danse de mots sur une musique parfumée ma foi pas désagréable. Anje en EL |
Corto
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Devant une telle poésie j'oublie volontiers de vérifier la longueur des vers.
Ici ce sont les éléments et les sentiments qui mènent la danse. La brise, le gai courant d'air et le vent sont le support de multiples perceptions comme "Le duvet de l'oiseau avec la feuille morte" ou "Leurs clefs et leurs tempos, métronomes des cœurs" et encore les parfums de "Jasmin, muguet, lilas". Le final est beau avec le vent "Ce confident muet du secret de mes peines, Qu'il écoute et emporte vers des lunes sereines". On est ici dans la douceur et l'écoute, sans pathos devant les peines qui font partie de la vie. De la poésie qui invite au calme et à l'écoute. Je dirais presque "Zen". |
Donaldo75
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Castelmore,
Voici un poème bien composé, agréable à la lecture et très évocateur. Les images utilisées sont mises en avant par un champ lexical adapté, en phase avec le thème et le genre, entre classicisme et modernité. Bravo ! Donaldo |
INGOA
30/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Je ne suis pas puriste des règles de prosodies stricto-sensu ; néanmoins je reste sensible à l'équilibre dans la diction des vers. Cela vaut pour la forme.
Dans la première strophe je m'interroge sur l'égale force gravitationnelle qu'ont un duvet d'oiseau et une feuille morte pour s'élancer dans un même pas de tango et suspendre leur danse le temps d'une photo alors qu'à la moindre brise la plume s'envole tandis que la feuille tournoie en tombant. Dommage car les deux strophes suivantes poétisent sans anicroches ; mais j'ai un problème de compréhension avec les deux derniers vers : (ce confident muet du secret de mes peines, qu'il écoute et emporte vers des lunes sereines.) ! Qu'il écoute qui et qu'il emporte quoi ? Entre la forme et le fonds, je trouve trop de couacs pour être séduite. |
Annick
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Mouvement et légèreté sont la clef de voûte de ce poème aérien, délicat et subtil. On y évoque la brise, un courant d'air, on y parle surtout de duvet et de feuille, de danse, de musique, de parfum, enfin tout ce qui flotte dans l'espace et entretient des correspondances secrètes : le duvet de l'oiseau et la feuille morte, la musique et les parfums, dont le poète "se nourrit".
J'aime beaucoup le mouvement ascendant des deux derniers vers : "Ce confident muet du secret de mes peines, Qu'il écoute et emporte vers des lunes sereines." Quelle poésie ! |
Anonyme
30/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est la première strophe que j'ai préférée ; celle qui est, à mon avis, la plus visuelle : " suspendent leur danse l'instant d'une photo
Le duvet de l'oiseau avec la feuille morte." Une poésie légère et parfumée qui se lit agréablement. Il me semble que la virgule après " école " n'a pas lieu d'être. |
Miguel
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je m'apprêtais à faire un aimable commentaire de ce poème ; je n'ai pas changé d'avis, mais le vers
"Ce confident muet du secret de mes peines" me transporte tellement, correspond tellement à l'idée que je me fais de la perfection poétique, de l'idéal classique qui prévaut pour moi, que je ne puis m'empêcher de rester sur l'impression qu'il me cause ; il efface tout le reste, qui cependant n'est pas sans mérite, loin de là. Merci Castelmore d'avoir trouvé "Ce confident muet du secret de mes peines". |
Stephane
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Castelmore,
Ce poème en catégorie contemporaine à toute l'atmosphère d'un élégant classicisme et c'est bien ce qui importe, au final. Le mariage entre le duvet de l'oiseau et la feuille morte est une belle trouvaille. Les champs lexicaux utilisés subliment parfaitement bien cette relation (tango/danse/violons/musique/clefs/tempos/notes/ ; feuille/parfum/jasmin/muguet/lilas ; légers/brise/courant d'air/Eole/aériennes ondines/vent), allégeant ainsi les vers déjà très aériens. L'image de la guirlande pour décrire l'enlacement entre l'oiseau et la feuille est également très belle et subtile. Les deux derniers vers ont particulièrement retenu mon attention dès la première lecture, à savoir : "Ce confident muet du secret de mes peines, Qu'il écoute et emporte vers des lunes sereines." Toutefois, le dernier vers aurait peut-être pu s'écrire ainsi : "Qu'il écoute et m'emporte en des lunes sereines". Cela permettait d'écrire correctement ce vers en 12 syllabes avec une belle élision du "e" à l'hémistiche et d'éviter l'erreur (en versification classique) de commencer un mot suivant la conjonction "et" par une voyelle. Je n'ai pu m'empêcher de faire cette remarque car ces deux derniers vers m'ont vraiment plu, mais cela ne change rien à la beauté du poème. Cordialement, Stéphane |
Anonyme
30/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Castelmore,
Je note qu’aucun de vos textes n’est jamais paru ni en classique ni en néo, malgré la recherche, semble-t-il, d’une prosodie imitative. Ne sachant donc pas si la versification classique vous intéresse, ni vous ni les lecteurs de ce site, je passe désormais mon tour sur ce sujet si l’auteur m’est inconnu et qu’il n’exprime pas clairement le souhait de connaître le sentiment du commentateur. Je me contenterai donc d’un tour d’horizon. Le socle est bien classique, la musique, sous quelques réserves, est bien celle d’alexandrins un peu torturés par la métrique, le jeu des correspondances baudelairiennes (violons et parfums) est bien un des thèmes classiques privilégiés, dommage toutefois que le verbe « rejoignent » en diminue l’effet en donnant trop explicitement la clé de la figure de style. Une école vouée à la musique fait davantage slogan publicitaire que poésie. Le seul vers qui me gêne (pardon d’avance si vous-même n’en avez rien à battre, comme disent les post-modernes) et qui s’écarte de la régularité euphonique générale est celui-ci : Elles rejoignent ainsi l'univers enivrant (7+6) Pour s’en convaincre il est facile de vérifier qu’il est le seul vers que vous ne pouvez pas découper correctement en deux hexasyllabes. Tous les autres le permettent, sans exception, et ne posent donc aucun problème d’euphonie, la syllabe accentuée étant toujours correctement placée en 6e position, malgré le E parfois non élidé. Beaucoup d’auteurs du 20e siècle (Eluard pour ne citer que lui) ont utilisé dans leur mélodie ce genre de dodécasyllabes. Je fais abstraction, comme annoncé, de votre intérêt ou non pour les règles classiques, qui elles bien sûr, ne sont pas appliquées. Les cinq derniers vers ont une vraie beauté suggestive et me réconcilient avec ces envolées élégiaques que j’aime tant :) En-dessous de Beaucoup, je m’abstiens de noter, mais là ça me semblerait un peu injuste, si je m’accroche aux quelques vers que j’ai cités, même si à mon avis ils auraient parfois mérité d’être un peu mieux accompagnés. De la belle poésie à perfectionner, comme pour nous tous. FrenchKiss Faux classique post-moderne |
hersen
31/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'aime beaucoup ce poème, tout en aérien, autant les notes que les feuilles que les plumes que les essences...
Tout un monde tournoyant doucement au-dessus du narrateur au gré d'un vent favorable. Seul ce narrateur sait le poids de ce que ce vent transporte... j'ai particulièrement apprécié le mélange des notes d'une école de musique d'avec les autres OVI; car, si c'était l'effet recherché par l'auteur, ce point apporte une sorte de fraîcheur, de naïveté, par une douce cacophonie attendrissante venant d'élèves appliqués qui travaillent à découvrir le poids infinitésimal que peut avoir une note. Merci pour ce joli poème ! |