Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Castelmore : Prends ma main
 Publié le 06/02/21  -  10 commentaires  -  493 caractères  -  245 lectures    Autres textes du même auteur


Prends ma main



C’est la main de Valjean
au secours de Cosette,
ou celle de Sanson
qui tranche dans les têtes.

La même main qui donne
la même main qui prend

la douce... qui caresse
la méchante... qui tue.

De l’enfant la menotte
à la vieille crochue
passe toute une vie,
qui hésite... ou grelotte.

Se cherchant un destin
avant que mort l’emporte,

écrite au premier jour
dans le creux de nos mains.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   cherbiacuespe   
21/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une petite inspiration, un passe-temps, un amusement. C'est joliment écrit et plaisant... d'une main légère si je peux me permettre. Peut-être pas à classer comme une contemporaine, je pense. Pas gravissime. La poésie a besoin parfois de ces petites choses sans prétention qui rappelle que la vie n'est pas que tragédie.

   arigo   
27/1/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Jolie thématique qu'est la main.
J'ai l'impression d'être face à un texte qui aurait pu être un peu plus long et plus approfondi dans l'écrit, ou plus court et plus approfondi dans le sens.
J'aime beaucoup l'idée que vous avez poétisé, j'aime bien le texte dans la forme que proposez, mais je reste persuadé qu'il est encore finalement en partie brute et qu'il gagnerait encore à être retravaillé pour le sublimer davantage.
Merci pour ce partage.

   Kekedi   
6/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Pour moi cela sonne comme une comptine. Pas besoin de plus, elle se suffit à elle. Je dois dire que je ne Manu ressenti vraiment qu’à la troisième lecture.
Je n’avais pas compris de suit le lien entre les deux derniers vers et la strophe précédente. Une fois cela fait, tout prend sens.
Dominique

   papipoete   
6/2/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Castelmore
Voici quelque temps, je pris ma plume " dans ma main ", avec pour intention lui dédier un poème et puis renonçai !
C'est donc de la votre qu'est venu l'inspiration, et de brillante façon !
Depuis la menotte de bébé pas plus grande qu'un de nos doigts, à celle qui put faire le " heil Hitler ", à celle qui caresse le mourant...
NB tant de sens peuvent qualifier cet organe si réussi ( maman disait : le Bon Dieu a pensé à tout ) que l'on peut tout lui demander ( le bien ou le mal ), comme elle peut agir toute seule comme une grande...
Toutes vos lignes sont remarquables, alors s'il me faut une préférence, je choisis les deux premiers distiques !
Une vraie réussite !

   Robot   
6/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette main qui peut être généreuse ou cruelle, je la retrouve bien dans ce poème. Cette main qui relie et transmet entre les générations, je la découvre dans le second quatrain entre la vieille et l'enfant. Cette main où déjà est inscrite la mort, destin inéluctable.
Sous la simplicité de l'écriture apparaît la profondeur du fond.

   Anonyme   
6/2/2021
Bonjour Castelmore,
De votre complainte de la main, j’ai apprécié les deux derniers quatrains. Le sujet devient la vie, qui finalement fait ce qu’elle peut pour trouver son chemin dans les lignes de la main. C’est joliment écrit et je m’en contenterais presque.

Je suis moins convaincu par la première moitié du texte. Le choix de Valjean, pourquoi pas, je le vois bien tenant la main de Cosette avec l’idée que la main rejoint la complexité du cœur et des sentiments. C’est surtout l’autre plateau de la balance auquel je n’adhère pas trop. La main de Sanson, bourreau de la Révolution, ne me semble pas le meilleur choix pour trouver un semblant d’équilibre. Quelle est la pire des mains, celle du sicaire ou celle du commanditaire ? A-t-on idée de condamner le pauvre type qui allumait les bûchers de l’Inquisition ? Sanson est une sorte de fonctionnaire, sa main n’est pas la sienne. Valjean est responsable de son humanité, Sanson ne l’est pas vraiment de sa cruauté. Je pense qu’il existait de meilleurs choix pour rester dans le même registre de comparaison. Pourquoi pas les Thénardier ? :)

Le deuxième quatrain (sous forme de distiques) ne fait qu’expliquer le premier, pour ceux qui ne l’auraient pas compris. Il me semble que donne-prend-caresse-tue pourraient être remplacés. Expliquer quand on a si peu d’espace pour créer la poésie me semble une petite paresse d’auteur.

Je vais encadrer le dernier quatrain (ou les deux distiques, si vous préférez) et le suspendre une semaine au-dessus de mon poste de travail. Et me fouetter si rien n’en est sorti.
Merci Castelmore de votre incitation à se bouger les mains :)
Bellini

   Provencao   
6/2/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
" Se cherchant un destin
avant que mort l’emporte,

écrite au premier jour
dans le creux de nos mains. "

J'ai bien aimé ces vers où cette même main fait être Valjean ou Sanson . Comme si, dans certains moments de l'existence, se cherchant un destin, la pensée de "prends ma main" serait-elle , parfois, le premier jour
dans le creux de leurs mains....presque comme une évidence.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Quidonc   
8/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Castelmore,
Hasard ou prédestination, la question ici est apparemment tranchée.

"La même main qui donne
la même main qui prend"

"écrite au premier jour
dans le creux de nos mains"

Epilogue du poème précédent "Passager du hasard" qui énonce la conviction du poète. Conclusion sans ronds de jambe. Quoi que tu veuilles, où que tu ailles, qui que tu sois, tout es écrit.
Merci pour ce partage

   Cristale   
8/2/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voici un beau bouquet de mains pareilles à des fleurs : celles aux pétales de velours, celles aux épines acérées, celles aux tiges qui fouettent, celles qui s'enroulent comme le lierre, celles dont le pollen est poison, celles qui cherchent la chaleur et celles qui la partagent, celles qui flétrissent au crépuscule, celles qui frissonnent l'hiver, celles dont le destin s'en remet au vent qui les effeuille un peu, beaucoup, passionnément...

"Prends ma main" est une douce invitation à la tendresse, à la confiance et je n'en veux garder que la joliesse du geste pour oublier ce dont une seule main peut se rendre coupable...

Joli petit poème, peu de mots, des vers cours tout est dit en douceur avec élégance

La main de Castelmore offre sa poésie.

Bravo et merci.
Cristale

   Edgard   
8/2/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir Castelmore
Un petit poème qui suit les lignes de la main et évidemment s’arrête un jour. L’angle par lequel on peint le destin est bien trouvé. La main, …mais l’ensemble, pour moi, manque un peu d’images et d’émotion. Le choix de la simplicité est louable, mais me semble un peu simple le déroulement blanc /noir, bon/ méchant: je trouve un peu votre texte impersonnel. C’est un bon petit moment de lecture, mais je ne suis pas emballé comme parfois vous savez le faire.


Oniris Copyright © 2007-2023