|
|
Provencao
29/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"Chimères, cauchemars, oracles par-delà
Les siècles et les mers ... L’infini se dérobe, Interroge les dieux. Un sombre charme enrobe Dans un lien secret la Vie et l’au-delà." J'ai beaucoup aimé cet infini qui se dérobe, et qui ne sera donc que la trace, comme une présence de ce qui, n'a jamais été là, de ce qui est toujours passé, dans un lien secret..... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Miguel
3/5/2021
a aimé ce texte
Bien
|
Heureusement qu'à la fin l'amour vient déchirer les voiles ... ça détourne le lecteur de cette envie de se flinguer qui le prend à la lecture du texte. Mais cela ne veut pas dire que ce dernier soit mauvais, au contraire. S'il émeut le coeur c'est qu'il est plutôt réussi. Il y a de beaux vers et de belles images, et quelque chose d'oppressant qui me stresse.
|
inconnu1
17/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Merci pour votre poème. J'apprécie la forme classique, classique sur la forme et le style. Les tournures sont précises et les rimes riches. On pourrait leur reprocher un manque d'hétérogénéité lexicale (beaucoup de substantifs) et les rimes enrober dérober qui je pense ont la même racine (mettre la robe ou enlever la robe). Ce sont des détails
Sur le thème, vous m'expliquerez. Le sujet est un peu obscur, il nécessite plusieurs relectures, mais ce n'est pas un problème pour moi. J'y vois une recherche de spiritualité, mais où la chercher vers des créatures divins, au fond de soi? Bien à vous |
papipoete
17/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
bonjour Castelmore
je ne vais pas faire le malin, je suis largué au bout de quelques lignes, par ce beau texte dont on put clamer les vers, face à un parterre de connaisseurs ! en gros, je crois comprendre que le héros ne croit plus en rien ; que tout fout le camp et ne sait plus vers qui, vers quoi se tourner pour espérer d'un monde, le meilleur...encore qu'à la 4e strophe, un émissaire de paix doit se montrer, et seul le héros devra le reconnaître... aux environs de Nazareth ? NB c'est très bien écrit, dans ce français désuet que nos cousins Québecois sont capables encore d'emprunter. Techniquement, je vois des enjambements qui me gênent, mais bon ... des alexandrins au classique parfait. si je n'ai pas tout déchiffré, le dernier vers en particulier "... ne dansent qu'un seul choeur " ( peut-on danser un choeur ? ... un ballet, une valse, une polka ) ma notation ne sera guère objective, mais le côté visuel le mérite pourtant ! |
Cyrill
17/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Castelmore
Il y a dans ce texte quelque chose qui fait froid dans le dos. Ça commence dès le titre, qui se suffirait à lui même si l'on est en recherche de frissons, ça continue avec l'exergue. Dans le visage, on scrute une vérité (pas facile en ce moment !), dans le regard (œil terrible) un jugement peut-être (l’œil était dans la tombe), mais là je m'égare un peu peut-être. Toujours est-il que ce poème nous parle du sens, celui de notre vie, d'authenticité. J'ai noté des images très fortes : "Renoue avec le vent" "ôte la peau des âmes," "Limpides sont les cieux, morne et triste le cœur" "déchire tous les voiles" C'est d'ailleurs un final très apaisant ! Merci pour cette belle lecture, Cyrill |
Ligs
17/5/2021
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Castelmore,
Un poème prophétique et... illuminé... Chercher au-delà de la simple réalité, sans se morfondre comme Hamlet le dit de lui-même. Lire dans les songes, renouer avec le Vent, écouter l'émissaire, qui ôte la peau des âmes et peut nous libérer de nos destins captifs. Chacun comprendra cet "émissaire" comme il l'entend. Quelque chose en lien avec l'Amour qui déchire tous les voiles. J'ai mon avis là-dessus et votre poème me parle profondément. Les deux derniers quatrains m'ont complètement ravi. Et les deux derniers vers du poème terminent en beauté cet appel poétique. Merci pour ce poème qui met des mots sur l'Essentiel. Ligs |
Myo
17/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Un poème philosophique qui essaye de mettre en mots un sentiment des plus intime dans cette approche de la plénitude dont seul l'Amour ( avec un grand A ...) peut nous enivrer.
Un sujet on ne peut plus complexe à partager vu que nous avons chacun notre parcours de vie et notre point de vue sur la chose. J'admire l'audace et le travail que cela a nécessité mais je ne suis pas touchée par vos mots. Une approche plus personnelle m'aurait davantage convaincue plutôt que " Il te faut..." " Tu le reconnaîtras..." Mais bravo pour la maîtrise. |
emilia
19/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
L’exergue citant le vers final du poème de Rimbaud « Ophélie », que rappelle le titre choisi par vous et source de votre inspiration, permet de faire le lien avec le drame shakespearien qui s’est noué entre les deux célèbres personnages de Shakespeare « Hamlet et Ophélie », dont la folle quête d’amour, de liberté et de vérité, poussera l’héroïne à sombrer dans la folie et se noyer par désespoir… L’on retrouve cette quête dans votre poème qui interroge la façon de parvenir à la « vérité », à « l’infini (qui) se dérobe »…, « il te faut chercher/regarder dans ton rêve/écouter l’émissaire qui vient à ton secours et que tu reconnaîtras… » et qui se révèle enfin « C’est l’Amour (qui) déchire tous les voiles », délivrant les personnages d’un « destin captif » et que symbolise ce « chœur de danse » réunissant les deux couleurs suggestives que sont le rouge de la passion et de l’énergie vitale et le bleu de la pensée exprimée dans « Ton œil bleu »…, cet "oeil terrible et pur qui peut lire dans les songes...
|
Donaldo75
19/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Castelmore,
Rien à dire, ça en jette dès le premier quatrain et je suis content de lire cette forme de poésie classique que je trouve lyrique, pas empesée pour un sou, presque théâtrale – ce que la référence à Hamlet me permet de confirmer entre mes deux hémisphères, et tant mieux car j’aime bien cette ambiance – et belle à déclamer. Je n’ai probablement pas tout compris mais qui serais-je si j’essayais de décortiquer chaque mot tel mon professeur d’histoire de la musique quand j’étais un petit d’homme qui découvrait Berlioz ou je ne sais quel compositeur sans tenter de mettre des mots et des qualificatifs derrière chaque note ? Relire le poème, se laisser porter par le flux, ne pas demander à mon cerveau de rentrer dans l’analyse profonde, précise, chirurgicale même, c’est ce que je préfère quand je sais que derrière le plaisir de lecture vient le temps du commentaire. Je n’aurais pas une bonne note à l’épreuve de français, je sais ; tant pis, je me rattraperai avec le test de rêverie. Merci pour le partage. |