Quand le bleu du ciel
Déploie ses ailes plurielles
D'encens essentiels

Alors s'ouvre au monde
Le jour nouveau qui féconde
La vie vagabonde

j'ai pris ces vers de ce merveilleux bouquet

vous n'avez pas choisi la voie la plus simple

haïkus rimés

pour notre plus grande joie en tous les cas la mienne

vous jouez avec les images colorées

pour notre plus grand bonheur

merci

Je dirais "bon... et puis ?"

Rien de neuf, ni d'émouvant.
Très cliché.
Surpris par "l'eau étrange"...

je ne suis pas maître " es haïku ", et ne connais que la règle de métrique 5/7/5 que vous respectez ici dans " l'aube ". L'ensemble est bien rythmé avec des vers lumineux tels ceux du dernier tercet.

Je trouve le thème assez convenu, un peu comme "la route qui poudroie sous le ciel qui flamboie", mais la facture reste pour moi plutôt agréable, même si la rime reste parfois un peu forcée.

Je ne suis pas spécialiste, alors je me dis que c'est peut-être cela, le néo-classique.

J'essaie, je fais des efforts, mais j'ai du mal à apprécier ce genre de poésie. Je trouve qu'elle est encarcanée dans ses règles d'écriture ; que l'expression et la sensibilité s'en trouvent affectées et qu'elle se limite à un mode descriptif. Ceci étant très subjectif, votre poème n'est pas en cause.

J’aime beaucoup vos haiku, d’autant que l’ensemble des tercets est cohérent.

Les haiku dans leur adaptation française sont un genre plus compliqué à catégoriser entre classique, néo et libre.

Précision: Oniris admet les suites de haiku.

Le haiku classique doit :
Demeurer un poème sur la relation avec la nature. (même métaphoriquement)
Se suffire à lui-même.
Observer la règle du 5/7/5,
Respecter le mètre. Par exemple votre premier vers : - " DéploiE " ses ailes plurielles - omet de compter le « e »de déploie qui en classique compte pour un pied, ce qui donne 8 en classique pour ce vers au lieu de 7. (Mais bien 7 en néo)
Respecter les diérèses. Par exemple "Rompt en un jet d'im-pa-ti-ence" donne 8 en classique et 7 en néo.
Ne pas comporter de hiatus. Par exemple : "eau étrange" fait hiatus.
Ces trois éléments amènent à classer en néo. Ce qui ne doit pas être considéré comme une dégradation. Mieux vaut un bon néo qu’un mauvais classique !

Pour le haiku on ne tient pas compte des rimes.
Par contre, si le mètre des vers ne respecte pas la structure 5/7/5 pour le classique et le néo à l’exception de la règle du « e » final non élidé d’un mot à l’intérieur du vers le texte n'est plus considéré comme un haiku mais comme un tercet libre.

Haiku mot d'origine étrangère est invariable au pluriel. Un haiku, des haiku.

Je reviens à votre texte que je trouve très apaisant, fluide et dont les images apparaissent clairement.
J’ai beaucoup aimé.

C'est le genre de poésie que j'adore, il n'y a pas de prise de tête, pas besoin de chercher des significations particulières, juste décrire l'aube avec des mots qui touchent. Il m'est parfois arrivé quand je me lève tôt de prendre le temps de regarder le soleil se lever. On pourrait dire que c'est un spectacle ordinaire après tout cela se produit tous les jours mais pourtant...
Cette poésie est pareil pour moi.

Je ne suis pas spécialiste de ce genre d'écriture mais je ne lis pas l'intensité que j'ai pu trouvé dans certains Haikus postés sur ONIRIS.
Vos vers me semblent un peu fades, sans originalité, il me manque ce petit quelque chose qui me ferait dire : ah, oui !
Par exemple :
"La nuit doucement,
Sous la brume grise attend,
Sans un mouvement."
Je lis un état du temps, sans plus...
à bientôt de vous lire,

C'est court comme du Haïku, si je puis m'exprimer ainsi.

Je ne suis pas vraiment fan de ce genre de texte. En revanche, le vôtre est très bien travaillé (grâce notamment aux rimes), ce qui donne un bon résultat au final.