Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
celisam : Plaisir
 Publié le 17/02/11  -  14 commentaires  -  1016 caractères  -  239 lectures    Autres textes du même auteur

Laissez-vous tenter...


Plaisir



Je me glisse sous ta couverture,
Humm ! Cette odeur, c’est toi, je l’assure !
J’lèche mon doigt et me réjouis d’avance,
Du moment à passer ensemble dans l’abondance...

Lumière tamisée, j’ai besoin de te voir.
Bien sûr, nous deux, ce n’est pas l’histoire d’un soir,
D’aventure en aventure je me suis décidée pour toi,
Et comme chaque nuit, tu t’ouvres à moi.

Me voilà embarquée dans le dédale des émotions,
Ce soir, y a pas à dire, t’es un vrai champion !
Tu m'prends, tu m'retournes, tu m'bouleverses,
Au moment crucial, (souffle coupé*) une larme je verse…

Dans tes draps de papier, épuisée, je finis par m’endormir,
J’ai hâte demain, pour recommencer… à te lire.
En attendant, je te pose sur la table de chevet,
Il est grand temps pour moi, demain faut s'lever !



*(souffle coupé) : ces mots ne s'entendent pas à la lecture. Ils représentent le bruit d'une respiration qui reste en suspens...


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   tibullicarmina   
17/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ouf ! L'auteur a du s'amuser à écrire ce poème qui flirte (c'est le cas de le dire) avec la provocation obscène... Le dernier quatrain enlève toutes les appréhensions que l'on pouvait avoir.
Il faut lire ce poème deux fois : la première lecture est surprenante, la deuxième est amusante, car l'on s'amuse à relever toutes les allusions à double sens qui nous avaient induit en erreur au départ ("couverture", "odeur", "tu t'ouvres à moi", puis ce troisième quatrain osé, avouez le). Sans parler de toutes les notations sur le plaisir...
La lecture d'un livre passionnant offre parfois des plaisirs rares analogues au plaisir sensuel. C'est très vrai.


Je reste dubitatif sur le traitement du texte : on est à mi chemin entre la prose et le vers, ou plutôt l'auteur nous propose des vers prosaïques, familiers, communs. Quelques ellipses (vers 5, vers 14). Une inversion d'un COD ("une larme je verse") ce qui n'est jamais vraiment conseillé. Ce qui sauve certainement le texte, c'est l'idée qu'il développe, suffisamment originale pour pallier la pauvreté (voulue ?) du traitement.

   Arielle   
25/1/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je me suis laissée prendre... jusqu'aux draps de papier !
Bravo pour le suspens mais la formulation, l'usage d'un langage parlé, plutôt familier, me fait penser plus à une chanson qu'à un poème.

   Raoul   
25/1/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Je me suis laissé tenté… bha oui!
Et je n'ai pas regretté!
C'est drôle, enlevé, je n'ai pas pu anticiper ou prévoir la chute, Anne-Marie Carrière aurait pu dire ce poème au Caveau de la république ou au Théâtre de dix heures…
Amusant et bien troussé.

   Lunar-K   
17/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Je me suis fait prendre. Excellent travail sur les double sens. Comme l'indique le titre, on voit que l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire ce poème.
L'écriture me plait beaucoup moins hélas... Je trouve certaines rimes bien trop forcées : "je l'assure !", "dans l'abondance...", "t'es un vrai champion !",...
La plupart des vers sont plats, communs,... Le tout est chaotique et sans rythme. Bref, je pense qu'il y a encore du boulot afin de rendre ce texte plus agréable à lire.
C'est vraiment dommage, car l'idée est très bonne et les double sens amusants.

   Pascal31   
17/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Une chute joliment amenée, après un début qui flirtait avec l'indécence. Par contre, le fait d'avoir choisi de raconter cette petite histoire amusante sous la forme d'un poème me laisse plutôt perplexe, tout comme ce "souffle coupé" superflu qui n'amène rien à l'histoire et que vous prenez en plus la peine de nous expliquer.

   shanne   
17/2/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Plaisir...Un plaisir ne se refuse pas. Oui, je me suis laisser tenter et je ne suis pas déçue. J'ai bien ri et c'est bon...
Ce soir, un sourire se dessinera sur mes lèvres en prenant mon livre et je tenais à vous en remercier.
Bravo

   Anonyme   
17/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Une poésie remplie de... malices, celisam.
Une première strophe surprenante et qui happe le lecteur.
Je n'aime pas le [J'ai hâte demain, pour recommencer] et si j'aime la chute, malicieuse, il aurait été encore plus amusant de laisser le lecteur dans l'expectative ou sa méprise.
Au Plaisir.

   Lhirondelle   
17/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonsoir Célisam

Une dernière strophe trop explicite et c'est dommage... un seul mot ou une seule image finale aurait suffi pour clore le chapitre de la confusion...

Je trouve aussi assez singulier "l'indication" de lecture entre parenthèse...

je n'ai pas trop aimé les élisions, non nécessaire puisque qu'il n'y a pas de métrique suivie... j'aurais préféré - je lèche mon doigt, me réjouis d'avance - tu me prends, me retournes, me bouleverses... enfin c'est affaire de goût perso, j'aurais trouvé plus d'aisance à la lecture.

Bref un ressenti mitigé, d'autant plus que j'aime me faire avoir sur l'interprétation d'un écrit...

L'hirondelle

   wancyrs   
18/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce texte aura au moins eu le toupet de me mener en bateau, même si la recherche absolue de la rime vient gâcher la fluidité du récit. Par exemple, cet "abondance" pour rimer avec "d'avance" aurait marché si on avait supprimé le "ensemble". Ce qui aurait donné :

J’lèche mon doigt et me réjouis d’avance,
Du moment à passer dans l’abondance...

Deux vers de dix pieds, si je sais compter les pieds, ce qui aurait respecté le rythme initié dès le départ.

   Anonyme   
20/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
À mon avis, l’intention prédomine l’exécution. Parce que la première est originale, et ne peut être remise en jeu, tandis que la seconde le peut, car elle peut être reformulée. C’est vrai qu’on voit qu’il y eu des facilités, mais avec un peu de mauvaise foi on peut déclarer que ces « lourdeurs » permettaient de mieux cacher la finesse finale !
J’ai cherché un autre titre, mais je n’ai pas trouvé.

PS Dernier quatrain "assoupir" au lieu de "endormir"
et dernier vers
"Puis j'éteins la lumière et commence à réver"

   zahra   
18/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime assez la façon enjouée dont le sujet est traité; et par laquelle vous invitez à la relecture de votre poème. Ce qui me gêne seulement c'est la comparaison que vous faites entre le plaisir sensuel et le plaisir spirituel, y a-t-il lieu de comparaison possible?

   Anonyme   
22/2/2011
 a aimé ce texte 
Pas
L'idée n'est pas mauvaise, mais je dois dire que je n'aime pas trop le résultat. Un peu grossier à mon goût.
Certains vers ne passent même pas du tout, comme :
"Au moment crucial, (souffle coupé*) une larme je verse…" La précision entre parenthèses n'est pas très digeste, et l'inversion (une larme je verse) ne semble être là que pour la rime.

Ou :
"J’ai hâte demain, pour recommencer… à te lire." Pas très heureux.

L'acte d'amour, l'acte de lire, sont à mon avis tous deux bien desservis par une écriture inélégante. Non, je ne suis vraiment pas convaincue.

joceline

   Charivari   
22/2/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
L'idée est très bonne, assurément, mais franchement, l'expression ne suit pas ! Et c'est vraiment dommage lorsque l'on parle de l'ivresse livresque. on aimerait jouir un peu plus du plaisir des mots...

   Anonyme   
9/8/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Première lecture décevante, je retente une seconde, pour ne pas rester sur une mauvaise impression ; et là cela marche un peu mieux, mais je reconnais que ce n'est pas évident, l'idée est très bonne, seule la formulation laisse par moment à désirer.

Le suspens est bien mené, et la fin de celui-ci bien amené. Il faudrait je pense retravailler un peu l'écrit, par petite touche, le phrasé est peu trop familier par moment, cela apporterait un peu plus de caractère à ce poème.


Oniris Copyright © 2007-2023