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Miguel
8/10/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Les vers ont du rythme, de la classe, les images sont romantiques à souhait, l'atmosphère est tout à fait celle du romantisme noir, mais cela sent un peu, tant les éléments attendus s'y trouvent, son exercice de style.
Au reste, je suis plus sensible à "La blanche Ophélia flotte comme un grand lis" qu'à cette histoire de squelettes. Le "jamais plus jamais" de vers 24 fait un peu cheville, et la longueur de poème même lui fait perdre de sa force. "Apparut" ne prend pas ici d'accent, ce n'est pas l'imparfait du subjonctif mais le passé simple. |
kamel
16/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un beau poème est en train de s'écrire en profondeur dans ce lac des corbeaux,une forte impression se dégage dans un style remarquable d'une histoire d'amour inédite.La lecture est inépuisable, plus on lit et plus on essaie de relire les mêmes strophes pour joindre les deux bouts,le signifiant et le signifié.Une fois encore l'auteur a réussi à faire part de ses sentiments à un large public par des mots pleinement chargés de sens. Métaphore ,allégorie sont utilisées pour exposer ce beau tableau qui dessine parfaitement ce lac. |
domi
17/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai lu ce poème le souffle coupé par tant de beauté et... par la peur que la longueur ne le gâte :)
peut-être quelques longueurs objectives quand même..? il s'agit d'une histoire, bien sûr il faut prendre le temps de la raconter, mais vraiment une telle beauté de style au début m'aurait ravie d'avantage dans un texte plus court, ciselé. pour ne citer que ces quelques trouvailles poétiques :"de ses virginités les plus douces détresses", courtoise douceur", toute la 4ème strophe, etc etc... il y en a tellement, et si belles ! quelques ratés (dus à la longueur je pense) "Un autre être".."quelques ans plus tôt" une faute d'orthographe ici : elle ne pu (il manque le T à puT). en fait, toute la deuxième partie, "explicative", aurait peut-être gagné à être écourtée, ou "suggérée" ; c'est mon ressenti. je suis impressionnée en tous cas ! |
stellamaris
24/10/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Une splendeur ! Je suis sous le charme...
Un rythme envoûtant, des images superbes, une lente progression vers la chute, un romantisme noir magnifique... J'adore ! Juste un vers qui, à mon sens, pourrait être amélioré : Le hiatus "l'eau_aimante" me gêne, non pour des raisons prosodiques - on n'est pas ici en poésie classique - mais à l'oreille. Pour ma part, j'aurais plutôt écrit "L'onde aimante"... Mais on est vraiment là dans le détail par rapport à tant de splendeurs ! Avec toute mon amitié. |
brabant
24/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Cendres,
Du romantisme au 'gothisme' il n'y a qu'une brasse, une apnée ici 'funèbrallègrement' franchies. Je retrouve "Ophélia.../... couchée en ses longs voiles" traitée par un Jean Ray qui se serait pris pour 'Shakespearimbaud'. J'aime beaucoup la facture de ce poème ; c'est un orgue puissant qui résonne et vibre sur ce lac 'edgarbaudelairien' - que de références - macabre, où l'amour rejoint la mort en des noces de jais sous l'égide de corbeaux effarés. "Au lac noir, à minuit..." Merci pour ce poème ! |
rosebud
24/10/2012
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c'est bien embarrassant de critiquer négativement le travail d'un auteur qui a visiblement mis tout son coeur à son oeuvre. Malgré tout, je reste sur une impression défavorable, surtout à cause des préciosités employées:
- de ses virginités les plus douces détresses (pourquoi virginité au pluriel?) - obscures promesses - là où pleurent les saules - le vaisseau de ses chairs - le drap vaste des flots - un manteau de courtoise douceur - folle infortune - dans ce lac où l'amour avait noyé la lune C'est, à mon sens, d'autant plus dommage que les très simples: - l'eau aimante aspirait le filet de son souffle et bleuissait ses veines ou - des lambeaux d'eau sableuse sourdaient par ses os et sa tête sont très beaux, mais trop rares. |
Anonyme
9/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je pensais que ce poème long m'ennuierait, mais ce ne fut pas le cas. Au final dès la première strophe j'ai été captivé, j'ai suivi ce "Elle", tourmentée, dans ce décor sombre.
C'est une histoire fort bien contée, émouvante. Il faut bien tous ce phrasé intense et dense pour bien expliquer le pourquoi du comment. Le texte est fluide, il laisse entrevoir à la fois des images douces puis dures. Mais cependant l'ensemble se lit bien plaisamment. Le dénouement nous conduit vers une fin : " Cet homme qui eut d’elle au moment du départ Un autre rendez-vous… que par folle infortune Elle ne put tenir, du moins avant ce soir, Dans ce lac où l’amour avait noyé la lune. " Cela me rappelle un de mes écrits, les mots se ressemblent lorsqu'on parle des tourments, de la détresse amoureuse. J'ai aimé lire et relire ce beau poème touchant. |