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Brume
7/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Assez glauque, très sombre. L'atmosphère m'a donné froid dans le dos. Le narrateur m'a fait aussi cet effet. Il est froid, semblant trouver la situation banale, continuant sa route. Ce que je trouve dommage c'est que vous utilisez le langage parlé, j'aurais aimé lire des vers plus poétiques. La phrase "Je veux dire" en ait un parfait exemple: "C'était la première fois, je veux dire,c'était la première fois que je marchais sur les mains d'un homme." je trouve qu'elle n'apporte rien, et en plus de la répétition ça alourdie le propos. Idem pour "Je veux dire ; personne de vivant" Je relève une autre phrase: "tous ceux là étaient en train d'avancer eux aussi" - Vous dîtes déjà "tous ceux là" alors je pense qu'il serait bien de supprimer "eux aussi" que je trouve redondant. Le fond est intéressant, mais l'écriture est à retravailler. |
Anonyme
19/1/2017
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A aucun moment je n'ai pu faire de relation entre " le repli sur soi " et le fait de " marcher sur des hommes, des femmes, parfois des enfants
ainsi couchés sur la route " image que je trouve d'une noirceur intense, comme l'ensemble du texte d'ailleurs. Pour ma part la métaphore n'est pas très adaptée. |
Robot
19/1/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Après avoir lu votre incipit, je peux dire que sur le fond vous avez atteint votre objectif.
La rédaction cependant ne m'a pas séduit. Notamment ces répétitions qui reviennent comme un tic d'écriture et, au lieu de créer un effet d'insistance, elles amoindrissent le propos ou nous détache de la moindre empathie avec le narrateur. Car je ne crois pas à son insensibilité, mais je le vois aussi comme une victime dont l'indifférence vient de forces et d'évènements qui le dépassent. Et c'est aspect là me semble trop absent. |
papipoete
19/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Centsix,
J'ai marché sur les mains d'un homme, et il n'a rien dit, pas bougé ; était-il mort ? J'ai continué mon chemin, et rencontré personne, debout ; que des hommes à enjamber pour ne pas marcher sur leurs mains ! Et ma conscience résonne dans ma tête, répète que ces gens marchaient aussi avant moi et sont tombés ! Sur mes mains, peut-être marchera-t-on demain ? NB ces vers me font tourner la tête du côté où des colonnes humaines marchent devant elles, et viennent à trébucher . mais je suis peut-être à cent lieues de l'idée de l'auteur ? |
MissNeko
19/1/2017
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Bonjour !
Sur le fond : - un thème très noir que le repli sur soi. Est ce un repli à cause d une maladie qui isole le narrateur ( maladie mentale ou physiquement handicapante ?) ou est ce un égoïsme poussé à son paroxysme où meme si le narrateur croise des personnes qui lui demandent de l'aide, il fait Comme s'il ne les voyait pas, ne les entendait pas ? - est ce un repli à cause d'un choc ( perte d'etres chers )? Sur la forme : - je triuve qu il y a trop de répétitions. C est dommage pour un texte aussi court. Je comprends que vous avez voulu le mettre en forme Comme s'il s était agi d'une sorte de confidence, de réflexion à voix haute. Mais je n ai pas été convaincue. Peut être aurait -il fallu jouer la carte du "glauque" jusqu au bout et ajouter des images, des métaphores A vous relire |
Anonyme
20/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une métaphore de l’individualisme et du repli sur soi, croissant, comme la précarité croissante et l’information croissante concernant toutes sortes de malheurs qui nous sont montrés, alors parfois on se lasse de cette ambiance, d’être sollicité, on se replie sur soi, de là à marcher sur les mains des autres, en un certain sens (imagé) c’est vrai, mais il me semble que ce texte parle (ou pourrait parler) de deux types d’individualisme, celui de la résignation, ou de la lassitude que je viens d’évoquer, qui est aussi une préservation de soi, et celui de la compétition, de la volonté de puissance (si je peux me permettre cette expression), or ce ne sont pas les mêmes raisons qui poussent dans un sens ou dans l’autre, bien que toujours dans le repli.
Il y a aussi un paradoxe si l’on considère ici l’individualisme "égoïste et vainqueur", en effet celui qui pense, ou qui prend conscience d’avoir marché sur les mains d’un homme peut-il continuer à ignorer l’autre ? Je n’en suis pas sûr, et même s’il le peut temporairement ou toujours, il en sera lui-même affecté, et inquiet à un certain degré. Écrire sur l’individualisme est donc difficile, et je ne suis pas certain de comprendre duquel l’auteur parle ici. Sinon sur la forme j’apprécie le côté direct et percutant de ce poème, et aussi l’évocation de la fatalité. Et enfin la désignation finale, histoire de montrer où est l'homme écrasé... À vous relire. |
Pouet
20/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Un texte assez fort j'ai trouvé. Bien aimé l'écriture pour ma part, bien que très simple et sans métaphore. J'aurais pour ma part supprimé le vers: "Il n'a pas crié, était-il mort ?" J'aime la façon de dire, le thème est intéressant et la manière de s'y prendre, aussi. Cordialement. |
Cox
20/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Pour ma part, je ne suis que rarement fan de la forme libre. Ce poème confirme la règle malheureusement; je n'ai pas du tout accroché à la forme, qui m'a paru très aléatoire et décousue. Ecrire des vers, ce n'est pas juste passer à la ligne à la fin de chaque phrase... Je caricature un peu mais c'est l'impression que le texte m'a donné. La prose c'est très bien aussi quand on n'a pas envie ou besoin d'une structure versifiée :) Pour le reste, j'ai trouvé ça sympa. La morale est assez transparente (peut-être un tout petit peu trop, avec un brin de lourdeur? Mais juste une micro-lourdeur, z'inquiétez pas. Une lourdeur en régime). Le personnage perdu, isolé, fixé sur un objectif qu'il ne questionne plus et qui le dépasse est bien rendu. L'avancée à tout prix de ce pantin glacé vous laisse quelques frissons et c'est bien là l'essentiel après tout ! P.S : j'édite pour dire que je ne suis pas d'accord avec d'autres commentaires que je viens de lire qui trouvaient que votre écriture était un peu faible, en vous reprochant un langage parlé, ou des répétitions. Pour ma part j'ai hautement apprécié cet aspect-là. Peut-être ce que j'ai préféré, à y réfléchir. C'est ce langage simple, naturel, fluide, qui rend les choses glaçante. Comme un soliloque suivi en temps réel, une plongée dans l'idée "brute de décoffrage" de cette chose insensible qui ne peut plus cesser d'avancer |
FabDo
20/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Joli rythme, jolie musique, thème grave traité sans pesanteur vaine, sans emphase lourde. J'aime.
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Anonyme
20/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien apprécié ce poème.
Dans un sens, si le poème évoque l'individualisme il évoque aussi une certaine vacuité de l'existence puisque tout le monde semble avancer sans but jusqu'à tomber. J'aime bien l'idée et votre manière de la réaliser par écrit. Il y a surtout cette indifférence qui ressort dans ce texte; un ton particulier qui rend tout ça très bien. Peut-être est-ce dû aux répétitions, une certaine rigidité dans l'écriture. On pourrait par ailleurs comprendre dans ce poème que c'est la misère qui avance de manière symbolique. |
Anonyme
20/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Centsix,
J'ai tout aimé de ce poème ! Le message qu'il véhicule, bien entendu (écraser les autres dans l'indifférence la plus totale pour vous permettre d'avancer), mais aussi et surtout l'écriture. Difficile d'en dire plus lorsqu'il s'agit de ça, car lorsqu'il s'agit de ressenti, toute explication est vaine... Un grand bravo ! Wall-E |
Proseuse
3/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Centsix,
Un poème sur l' opportunisme de l' Homme sans doute ? Sur l' égo de certains qui piétinent avec indifférence ses congénères , de belles images fortes qui donnent à réfléchir ! Merci Centsix pour ce partage à bientôt de vous lire |